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 take that money, watch it burn - kzeniya (terminé)

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Marlon Anderson

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Marlon Anderson

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MessageSujet: take that money, watch it burn - kzeniya (terminé)   take that money, watch it burn - kzeniya (terminé) Empty07.06.14 20:35

Kzeniya Cooper Marlon Anderson
take that money, watch it burn
Participants ✦ Kzeniya Cooper, Marlon Anderson
Statut ✦ le sujet est privé.
Lieu ✦ Old Steese Houses, maison d'Isaac et Kzeniya Cooper.
Date ✦ la fin du mois de mai.
Moment ✦ lors d'une belle soirée qui sent l'approche de l'été.
Météo ✦ il avait fait beau ce jour-là, une dizaine de degré voir même peut-être un petit peu plus mais quelques nuages sont venus s'installer en début de soirée..
Prévention -18 ✦ non, tout ira bien !
PNJ ✦ pas la peine non !
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Marlon Anderson

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Marlon Anderson

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MessageSujet: Re: take that money, watch it burn - kzeniya (terminé)   take that money, watch it burn - kzeniya (terminé) Empty07.06.14 22:00

- kzeniya la beauté d'ailleurs & marlon, le charmeur d'ici.


Il est grand temps de grandir et de faire comme nos parents, de nous réunir afin de débattre sur nos systèmes économiques, les derniers ragots de la ville ou encore le dernier match de hockey. Il y a d'abord le choix de la tenue qu'ils vont porter, l'homme qui répond ce que veut entendre son amie à n'importe quelle question vestimentaire qu'elle lui porte, puis le choix décisif. Ce ne sera ni trop pompeux, ni trop décontracté. Après tout, nous venons tout juste d'emménager et ce n'est que le troisième repas avec ces voisins-là. Il faut continuer de les impressionner sur notre bon goût et le fait qu'on s'allie si bien nous deux, en tant que couple. Alors on arrive avec une bouteille de vin très couteuse ou de très bon goût en main, on sonne à la porte d'entrée sans même avoir du prendre la voiture. C'est l'avantage d'avoir rencontré nos jeunes voisins, ayant l'air d'être le même genre de personnes qu'on pourrait blairer tout le reste de notre vie, avec qui nos enfants pourraient jouer chez eux avec les leurs plus tard, sans qu'on suspecte quelque chose de louche.

Mais venons en au faits, lui, Isaac, il semble toujours aussi sympathique. Il n'est pas méchant, on a quelques centres d'intérêts comme le hockey. Kzeniya elle, elle est dotée d'une douceur rebelle. Le sourire malicieux, elle sait autant se rire que se taire, elle sait autant amener de bons sujets qu'en détourner lorsqu'ils ne sont pas assez intéressants à son gout. C'est un peu la perle du couple, à mes yeux en tout cas. Eleanore préfère Isaac, il sait la faire rire. Peut-être la charme t'il ? Je ne me fais aucun soucis, sa femme semble être quelqu'un pouvant garder son couple fixe, elle ne semble pas être une soumise désespérée. Puis Eleanore est mienne et jamais elle ne me tromperait. Peut-être me trompais-je, mais Kzeniya m'inspirait et ce, que de bonnes choses.

« J'ai besoin de prendre l'air ! » s'exclama Eleanore, me touchant le bras. Nous étions en fin de repas, les assiettes étaient vides, le repas avait été délicieux. Le verre de vin presque terminé, elle avait les joues rosées tandis que je me sentais légèrement saoule. Je devais même être assez léger, le sourire un peu facile. « Ça tombe bien, j'ai besoin de m'oxygéner les poumons ! Je t'accompagne. » vint alors proposer Isaac, dégainant son paquet de cigarettes déposé au préalable sur un bureau non-loin de nous. Eleanore, de sa grâce légendaire, se leva en déposant sa serviette sur le rebord de la table, soigneusement. Je l'admirais pour sa délicatesse constante, à ses côtés j'avais l'impression de n'être qu'un bourrin rustre. Ils s'en allèrent dans le jardin en arrière de la maison, nous laissant seuls, Kzeniya et moi. « Du moment qu'ils ne forniquent pas sans nous, ils sont légèrement imbibés d'alcool. » Je lâchais un petit rire pour finir par descendre l'alcool me restant dans mon verre. Je le levais alors en direction de mon hôte avec un léger sourire moqueur. « Ça doit bien te frustrer de ne pas pouvoir en toucher une goute non ? » Je pouvais bien assumer un bon début d'amitié entre nos deux couples, nous étions au stade où désormais, nous pouvions nous montrer peu à peu sous nos vrais jours et j'avais hâte de savoir qui était réellement Kzeniya Cooper.



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Kzeniya Cooper

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Kzeniya Cooper

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MessageSujet: Re: take that money, watch it burn - kzeniya (terminé)   take that money, watch it burn - kzeniya (terminé) Empty09.06.14 14:34

- kzeniya la beauté d'ailleurs & marlon, le charmeur d'ici.



Une énième dispute. Encore une fois des mots plus hauts que d'autres qui résonnèrent en échos sur les murs de cette maison de malheur. Une porte qui claque. La télé qui s'allume dans l'autre pièce. Le son toujours trop fort, parce que forcément Isaac avait tous les défauts du monde...Et qu'il faisait parti de ceux qui réglait les problèmes et s'isolant au salon devant la télévision toujours trop forte. Seule dans notre chambre, je tentai tant bien que mal de reprendre mon calme, les yeux embués par les larmes de rage qui menaçaient de perler à tout moment mes joues. Un cris strident sortis de ma gorge, alors que des mains tremblantes j'avais décidé de balancer une partie de la garde de robe de cet imbécile sur le sol. C'était idiot et inutile.
Ce soir nous avions invités nos voisins et comme chaque jour nous devrons conserver les apparences. Celles d'un couple parfait qui s'aime et ... Je pense que l'apparence d'un couple qui s'aime, c'est déjà bien assez. Durant toute ma vie je n'ai fais que ça. Sauvegarder les apparences en toutes circonstances, et j'avais eu l'audace de penser que vivre avec Isaac n'aurait pas été plus difficile que le reste des épreuves que j'avais su surmonter. Je m'étais trompée... Peut-être parce que ce mensonge me rongeait... Mais je pense surtout que cette fois-ci ce mensonge était trop lourd à porter. Chaque jour qui passait m'éloignait plus d'une probable sortie de secours et ma plus grande peur était de vivre éternellement cette petite routine de couple faussement parfait que nous nous imposions. J'avais besoin d'autre chose... Mais je ne savais pas de quoi. Voila le problème.

Je rejoignis ma coiffeuse et les mains encore tremblantes je me repoudrai le nez avant de repasser un trait de crayon sur mes yeux. À ce moment là, j'entendis la télévision s'éteindre puis la porte s'ouvrir. Sans faire attention à Isaac, je commençai à appliquer mon rouge à lèvres. Il rompit le silence en affirmant qu'il était désolé et qu'il savait que ce genre de disputes étaient mauvaises pour le bébé. Il finit sa longue tirade d'excuses en promettant que ça ne recommencerai pas. Foutaise ! En réalité, il aurait dû préciser que ça ne recommencerai pas 'aujourd'hui'. Je me contentai de hocher la tête, sans lâcher mon reflet dans le miroir. Désormais, plus aucun signe de ma petite crise de nerf n'était visible. Mon teint avait retrouvé sa couleur perle habituel et j'avais même réussi à esquisser un léger sourire. Seule la rougeur de mes yeux pouvait potentiellement me trahir, mais d'ici une heure toute trace de notre dispute aurait disparu. Je me levai du tabouret avant de faire face à mon mari. « Prépare – toi, ils arrivent dans moins de deux heures. Ne porte pas ce qui est par terre, je n'aime pas ces habits. » Sans attendre une réponse, je quittai la pièce, le laissant ramasser les affaires que j'avais balancées sur le sol.

La soirée s'était mieux déroulée que j'aurais pu l'imaginer, plus les heures passaient et moins j'avais l'impression de me forcer à arborer ce masque de l'épouse idéale. Je m'étonnais moi-même d'avoir quelques attentions pour mon époux. Une main sur son genou, quelques regards admiratifs. Je le découvrais au fur et à mesure que nos voisins faisaient sa connaissance. Et parfois j'aimais ce que je découvrais.
L'ambiance était bonne enfant, même si je n'avais pu m'empêcher de noter la trop grande inclination qu'avait Isaac à faire rire Eleanore. Qui d'ailleurs, semblait un peu trop apprécier son humour parfois discutable. Peu importe, je ne suis pas jalouse, même si je suis parfaitement consciente qu'il aime séduire - c'est grâce à ce défaut que nous nous sommes rencontrés-. Eleanore semble bien accrochée à son Marlon -malheureusement- et je n'ai pas peur de perdre Isaac. Du moins, pas tant que je porte ce bébé fictif.

La soirée tirait à sa fin, les esprits étaient éméchés – sauf le mien forcément- et notre voisine déclara qu'elle avait besoin de prendre l'air. Isaac sauta sur l'occasion pour l'accompagner et aller fumer dans le jardin. J'avais toujours abhorrer cette habitude qu'il avait de fumer à l'intérieur de la maison. Ça jaunissait les murs et ça les imprégnait d'une odeur désagréable. Depuis ma fausse grossesse j'avais réussi à lui imposer d'aller fumer dans notre jardin, ce qu'il s'appliquait à faire sans jamais faire d’entorse au règlement. S'il fallait lui trouver une qualité, il faut bel et bien lui accorder que d'une certaine manière il est respectueux... Du moins il a du savoir vivre.
Je le regardai se lever et s'éloigner de nous alors qu'Eleonore le suivait toute guillerette. Absorbée par mes pensées, j'entendis Marlon commenter le départ de nos deux compagnons. « Du moment qu'ils ne forniquent pas sans nous, ils sont légèrement imbibés d'alcool. » Je ne pu m'empêcher de lâcher un léger rire. Vous savez, ce genre de rires un peu candides, parfois ridicules mais qui peuvent être appliqués à n'importe quels types de remarques. « Ils ne sont pas les seuls à être légèrement éméchés » dis-je en regardant Marlon amusée, alors qu'il finissait le fond de son verre. « Ça doit bien te frustrer de ne pas pouvoir en toucher une goute non ? » Cette fois -ci, ce fut un sourire cynique qui se dessina sur mes lèvres. Mes yeux lâchèrent quelques secondes mon hôte avant de chercher du regard Isaac et Eleanore. Ils n'allaient pas revenir d'aussitôt. Connaissant Isaac, il allait profiter de la charmante compagnie qu'offrait notre voisine, pour s'allumer une deuxième cigarette. Mes yeux se reportèrent alors sur Marlon qui ne semblait plus être totalement 'là', tant l'alcool avait inondé ses veines. « Tu ne sais pas à quel point ça me frustre. » Mon interlocuteur fit une espèce de grimace, je suppose qu'il était étonné de cette réponse et encore une fois, je fis raisonner mon rire candide à travers la pièce avant de me justifier. «  Non ! Ne t'inquiètes pas je ne suis pas une ancienne alcoolique.. C'est juste que techniquement je pourrais en boire... » Mais qu'est-ce que tu es entrain de faire, Kzen ? Tu te confies à ton voisin ivre que tu connais depuis peu, alors que ton mari peu revenir d'une minute à l'autre ?! Peu importe ! Marlon est trop saoûle pour comprendre ou se souvenir de ce que je lui dis...Et Isaac...Lorsqu'il rentrera, on l'entendra forcément. Il parle fort lorsqu'il est éméché. Et je ne sais pourquoi, quelque chose chez Marlon me met à l'aise. Un peu trop certainement.



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Marlon Anderson

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MessageSujet: Re: take that money, watch it burn - kzeniya (terminé)   take that money, watch it burn - kzeniya (terminé) Empty10.06.14 1:31

- kzeniya la beauté d'ailleurs & marlon, le charmeur d'ici.


Je n'ai jamais rêvé d'un style de famille prédéfini pour mon propre avenir. Nous nous faisons la plupart du temps influencés par les médias ou même tout simplement par les bouquins pour enfants, nous présentant que la famille normale serait composée d'un homme aimant plus que tout sa femme, puis le produit de leur amour, leurs deux enfants. De préférence, un garçon puis une fille, ils sont censés vivre heureux jusqu'à la fin de leurs jours et faire tout ce qui est en leur pouvoir de combler de bonheur leurs proches. Mais il n'y a qu'à jeter un œil sur n'importe quelle famille à Fairbanks pour se rendre compte que ce cliché n'est qu'une pure invention. Nous avons de tout ici, réellement de tout. Alors la société idéalise, elle nous donne un modèle que nous nous devons d'atteindre comme nous le pouvons mais, ont-ils seulement une seule fois pensé aux dommages collatéraux ? A ceux sans familles par exemple, ces orphelins de la guerre qu'est la vie, de l'amour difficile et de l'idiotie humaine ? Rien que pour cela, rien que pour cette révélation qui m'avait été donnée alors même que je n'étais qu'un adolescent, j'ai ce secret désir d'adopter un jour. De rendre justice à une vie qui pourrait se pourrir dans les méandres du système, système qui n'est même pas capable d'avoir une loi qui n'arrive même pas à être constamment juste et valable. La plupart des règles injustes imposées par notre société sont appréciées par les personnes ayant le plus d'argent en banque. Elles font croire à ceux en ayant beaucoup moins qu'il y a un juste retour des choses, une possible montée et une meilleure stabilisation dans l'échelle sociale, avec leur argent, mais ce n'est que des foutaises dans la plupart des cas. Rester à sa place et agir comme on nous demande d'agir depuis notre naissance, c'est là qu'est notre place. Mais il y a toujours des rebelles, des ambitieux. Toujours des courageux chevronnés qui essaient de braver l'interdit, de se créer un autre avenir que celui décidé par l'état. Me voici parmi ces ambitieux, parmi ces aventureux réfléchis à me marier à Eleanore, à Eleanore et l'argent de son père pour être plus exact. J'avais apprit à l'aimer, à la désirer, à la chérir. Je pense que j'aurais pu tomber sur pire, surtout qu'il y avait tout de même des sentiments pour son égard. Des vrais ? Oui. Des forts et durables ? Peut-être pas. Mais si c'était pour bien vivre, si c'était pour donner des meilleures chances à ma descendance, alors oui je me marierais avec une femme qui n'est pas réellement faite pour moi. D'un côté, c'était comme cela que je faisais un bon doigt à la société, mais d'un autre côté, je me réduisais à une vie qui serait peut-être moins jouissante que si j'étais resté à ma place, avec un potentielle femme qui serait l'amour de ma vie, mais avec des zéros en moins au compteur de son compte en banque. Il avait fallut faire un choix, j'étais en train de l'entreprendre. Fiancé, bientôt plus pour longtemps.

Lorsque j'étais légèrement bourré comme en ce moment-même, il m'arrivait bien évidemment de vouloir tout plaquer et m'en aller, retourner à une vie plus misérable. Je pensais fortement à qui j'aurais pu être si je n'avais pas fait certains choix. Mais j'aimais aussi rire et souvent, je pouvais m'apprêter à faire n'importe quoi. « Ils ne sont pas les seuls à être légèrement éméchés » J'eus un sourire malgré moi, le sourcil en l'air, le regard pétillant de malice. J'avais une douce impression que ma douce et dernière partenaire de table s'était détendue, comme allégée d'un poids. Je la préférais de loin ainsi. Se moquant légèrement d'elle par rapport à l'alcool et une possible frustration, j'en vins presque à m'étouffer du contenu liquid encore dans ma gorge quant sa réponse me vint. Ce ne sont pas des paroles raisonnables pour une femme enceinte, m'empressais-je de penser. Mais j'aimais bien son audace, son sourire cynique. Elle me plaisait. «  Non ! Ne t'inquiètes pas je ne suis pas une ancienne alcoolique.. C'est juste que techniquement je pourrais en boire... » Cette fois-ci, je relevais un sourcil d'interrogation. Je posais mon verre un peu trop lourdement sur la table avant de ponctuer ma prochaine phrase d'un léger ton inquisiteur. « Comment ça 'techniquement' tu pourrais en boire ? Il n'y a pas le petit morveux Isaac junior qui te pousse dans le bidon ? » mes mots n'étaient pas très classes, j'arborais même un léger sourire idiot. Cela m'amusait et d'abord plus pour moi-même que pour son adresse, je me relevais en murmurant dans ma barbe. « Techniquement je pourrais marier une pauvre, techniquement je pourrais devenir cowboy, techniquement je pourrais embrasser qui je veux.. » C'était comme un prochain slogan, j'entendais même le jingle dans la tête et je m'amusais. Oui, j'étais assez éméché. Je vins d'abord me poster derrière ma chaise puis je m'approchais d'un vieux lecteur de vinyles qui n'avait pas encore donné du son lors de nos trois derniers repas. Je trouvais ça dommage, bien qu'un tout petit peu hipster sur les bords. « Je me permets.. » Je l'allumais, écoutant d'abord le léger grisaillement habituel lorsque l'on commence nos écoutes avec ce genre de machine-là. C'était la première fois que j'en touchais un mais pour avoir vu faire des acteurs dont un nombre incalculable de films, je pensais savoir m'y prendre. Une douce musique aux connotations jazz vint alors emplir la pièce et je me retournais vers Kzeniya, un doux sourire aux lèvres. Je me délectais des premières notes comme des suivantes, fermant même mes yeux pour apprécier encore un peu plus tout cela. Lorsque je les ouvrit de nouveau, mon regard se posa sur la douce et jeune femme qu'était mon hôte et je ne pus m'empêcher de m'avancer vers elle avec une proposition. « Voudrais-tu danser ? » la main tendue vers elle, je n'attendais plus qu'elle se lève afin de pouvoir profiter mieux encore de ce doux son qu'était ce titre.


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Kzeniya Cooper

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Kzeniya Cooper

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MessageSujet: Re: take that money, watch it burn - kzeniya (terminé)   take that money, watch it burn - kzeniya (terminé) Empty10.06.14 12:38

- kzeniya la beauté d'ailleurs & marlon, le charmeur d'ici.



J'avais toujours pensé que la vie était un jeu. Comme dans chaque jeu, il y a des gagnants et des perdants. Des personnes meurent asphyxiées par le bonheur des autres, pendant que ceux-ci croulent sous une joie innocente. Ou presque.
J'ai très longtemps perdu à ce jeu qu'était la vie. J'ai même failli me résoudre en essayant de me convaincre qu'au final je ne pouvais pas faire autrement. Jusqu'au jour où j'ai appris à jouer au poker... Enfin à tricher au poker. Au final, dans tous les jeux c'est pareil... Parfois, il ne suffit pas d'attendre que la chance nous tombe dessus pour gagner, il faut la forcer un peu. À l'époque je n'osais pas encore forcer ma chance, pourtant j'avais une admiration sans faille pour toutes ces personnes qui avaient réussi à se forger un empire à partir de rien. Juste en passant outre certaines lois morales ou juridique, l'important c'était de réussir, de briller et d'écraser les autres sur son passage. Lors de mon internement, j'avais eu tout le loisir de me consacrer à cette nouvelle 'passion'. Et j'étais tombée en admiration devant tous ces grands bandits de l'époque de la prohibition américaine. J'aimais leur manière d'aller à l'encontre des lois, mais surtout, ce que j'admirais c'était le fait qu'ils étaient connus, craints et admirés de tous. Je ne serai jamais une Al Capone ou un des membres de la bande de Bondurant... Mais ce dont je suis certaine, c'est qu'au jour d'aujourd'hui j'ai su m'accaparer la chance et une partie du rêve américain. La petite Kzeniya Zakharova de Russie n'existe plus. Je suis une femme, une vraie. Je suis Kzeniya Cooper. Une Américaine qui, un jour, n'aura plus besoin de son mari pour briller. Isaac n'est qu'un moyen, un instrument que j'utilise pour m'élever socialement et dont je me débarrasserai plus tard.

Isaac et la fiancée de Marlon étaient sortis depuis à peine quelques minutes et déjà je confessais à mon voisin à quel point profiter d'un bon verre de vin me manquait. Je n'ai pu m'empêcher d'ajouter une remarque assez évasive sur le fait que c'était d'autant plus frustrant lorsque l'on sait que 'techniquement' j'aurais la possibilité d'en boire. La réaction de mon voisin me décrochai un éclat de rire. Sa tête de grand étonné, puis sa manière de reposer le verre sur la table avec aussi peu de délicatesse qu'un ivrogne russe, était hilarante. « Comment ça 'techniquement' tu pourrais en boire ? Il n'y a pas le petit morveux Isaac junior qui te pousse dans le bidon ? » En guise de réponse, je restai muette, laissant un sourire en coin se dessiner sur mes lèvres d'un rouge ardant, tandis que mes yeux azurs, pétillants de malice, soutenaient avec intensité le regard de mon voisin; certainement trop saoule pour prêter attention à la subtilité de cette réponse.
Je ne sais pas si le blond fut frustré de cette réponse, quoi qu'il en soit, il se mit à bougonner certaines paroles dont je n'ai pas réellement saisis le sens. Même après quatre années passées en Alaska, il m'arrive encore parfois de ne pas comprendre lorsque quelqu'un parle trop doucement ou n'articule pas assez. Ca me gêne horriblement... Je considère ca comme une faiblesse, mais avec le temps ça passera, non ?

Marlon se leva et légèrement titubant, avant de s'approcher de mon lecteur de vinyles. Cadeau de ma belle-famille lors de notre mariage... Ce jour là, j'avais été plus ravie de recevoir cet objet que de dire 'oui' à l'homme que je suis sensée aimer. « Je me permets.. » J'hochai la tête sans rien dire alors qu'une de mes musiques favorites commença à envahir la pièce. Isaac abhorrait le jazz et il détestait ce lecteur de vinyles qu'il trouvait dépassé. J'avais cessé de me battre avec lui, le laissant écouter ce qu'il voulait, et m'octroyant mes petits moments de plaisirs à écouter du jazz seule, lorsqu'il travaillait.
Marlon ne semblait pas de l'avis de mon mari, à peine la chanson avait-elle commencée que déjà il semblait s’imprégner de la musique, les yeux fermés savourant chaque note, un sourire dessiné sur les lèvres. Je le regardais amusée, alors qu'il s'approchait de moi le regard pétillant.« Voudrais-tu danser ? » Je ne me fis pas priée. Je lui tendis délicatement ma main qu'il empoigna avec vigueur et je le laissai m'entraîner au centre du salon. Nous improvisions des pas de danse sans tellement savoir si ça ressemblait à quelque chose. La musique nous habitait et s'était imprégnée de nos corps. Plus le rythme s'accélérait plus je semblais lâcher prise, oubliant au fur et à mesure mes lourds secrets et mes petites cachotteries. Je ne jouais plus de rôle, désormais, j'étais simplement Kzeniya.
Il me faisait tournoyer puis m'attirait de nouveau contre lui. Mon rire ne cessait d'accompagner le son de la musique, ajoutant une ambiance presque enfantine à notre danse innocente. Encore une fois je tournai sur moi même, mais cette fois Marlon m'attirai un peu trop vigoureusement vers lui. Nos deux corps se trouvèrent complètement collés et nos visages étaient si proches que je ne discernais plus que ses yeux gris-verts. Cette situation aurait pu être fort gênante, mais lui avait sans doute trop bu pour éprouver ce genre de sentiments et moi... Je m'amusais trop pour tout gâcher avec quelques civilités.
Le rythme endiablé de la musique en fond contrastait désormais étrangement avec nos deux corps immobiles. Nous nous regardions l'un l'autre, lorsque je rompis le contact visuel afin d'approcher ma bouche de son oreille et de lui chuchoter des paroles qui finiront certainement dans l'oreille d'un sourd. « Si tu avais été aussi fortuné qu'Isaac, je t'aurais certainement épousé. Avec toi, je n'aurais pas eu besoin de mentir autant ». C'était déplacé. Mais absolument sincère. Je ne savais pas si Marlon était réellement moins fortuné qu'Isaac. Mais mon mari ne cessait de répéter qu'il doutait que Marlon soit plus riche que lui. Il avait la vague impression que le compte en banque le plus garnit provenait de sa femme. Il avait ajouté « Ce genre de chose, je le sens et tu sais, je ne me trompe jamais » Quel sâle orgueilleux... Il aurait mieux fait de 'sentir' mes tromperies plutôt que le compte en banque des voisins...Il ne se serait pas fait pigeonner aussi facilement par la première Russe venue...




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MessageSujet: Re: take that money, watch it burn - kzeniya (terminé)   take that money, watch it burn - kzeniya (terminé) Empty12.06.14 0:33

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Lorsque je la questionne à propos de sa phrase plutôt déstabilisante, elle ne daigne pas me répondre. Elle ne me laisse que le choix de la détailler me sourire de ses jolies lèvres pulpeuses. Je m'étais toujours demandé pourquoi les femmes se maquillaient-elles. Ma tendre mère ne se maquille plus à présent et pourtant, je trouve qu'elle est toujours aussi belle. Cela lui donne une beauté naturellement enviable de toutes et j'aime passer mon temps à l'observer. Eleanore elle, elle est belle autant avec que sans maquillage. Depuis quelques temps, je me rendais compte que tout cela, cet attrait à se dessiner les yeux, se repoudrer le nez, se vivifier le teint, ce n'était simplement que pour parfaire la beauté de nos femmes. Elles sont belles avec leur eye-liner noir au dessus de l'œil, avec leurs jolies et pulpeuses lèvres rouges, leur teint frais et jovial. Tout cela sert aux apparences, mais je suis persuadé que la confiance en soi y joue aussi beaucoup. Une femme maquillée et apprêtée aura tendance à avoir plus de cran qu'une femme presque à nue, le teint terne. Elle nous donnera même plus confiance en elle, de quoi nous charmer que mieux encore, nous charmer le cœur et nous vider notre compte en banque. Bien évidement, je généralise, mais c'est un cas, surtout pour les hommes les plus riches. Je sais que je me sentirais mal à leur place, de n'être aimé la plupart du temps que pour ma richesse. Or, c'était assez ironique je dois dire, vu que Eleanore m'avait intéressée en premier lieu uniquement grâce à son compte en banque. Fort heureusement, j'avais eu de fort sentiments à son égard sur le tard.

La musique, pour certains c'était leur vie. Pour moi, ce n'est qu'un attrait. Qu'un art parmi les autres, mais un des plus beau arts qui existe. Je me délecte toujours d'en écouter, surtout si le titre est de bon goût, s'il a une profondeur musicale et que le compositeur a un talent certain. Parmi mes genres préférés se trouve le jazz et quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur un merveilleux titre. Un de ceux que je prenais plaisir à écouter régulièrement moi-même, dans mon salon. Je n'avais qu'un ordinateur et des baffles, le son était bien meilleur sur un lecteur de vinyles et croyez-moi, je prenais mon pied. D'abord en fermant les yeux, j'eus la soudaine envie d'exprimer cette affection que je portais à cette musique avec Kzeniya. Aux allures de gentleman, je lui proposais alors de me joindre afin de danser. Elle devenait alors ma partenaire de danse et, quelle partenaire ! Elle virevoltait, elle jouissait tout autant que moi de cette merveille musicale au rythme que notre danse prenait. Nous étions tous deux bons danseurs, rendant cet exercice que meilleur encore. Nous étions beaux là, à danser, à profiter autant que nous pouvions de ce titre, de cette atmosphère, de cette béatitude. Béatitude qui vint jusqu'à son paroxysme alors-même que je l'attirais une nouvelle fois vers moi. Mon geste s'étant fait un tantinet plus maîtrisé et précis que les autres fois, elle fut cette fois-ci proche, très proche. Corps contre corps, je pouvais presque jurer sentir son cœur battre à plein rythme contre mon torse. Ou peut-être n'était-ce tout simplement que le mien, légèrement essoufflé de cette douce activité physique. Visages presque rejoints, souffle court, mon regard se posait chaleureusement sur le moindre petit détail de son visage si beau. Elle avait quelque chose qui m'attirait, une force, une harmonie dans ces traits qui la rendait belle, belle et forte, belle et puissante. Et les femmes de ce genre, bien qu'avec un caractère de chien, étaient les plus intéressantes et les plus belles à aimer. J'avais l'esprit légèrement embué par l'alcool mais à cet instant, j'enviais Isaac d'avoir trouvé, je le pense, une femme exceptionnelle. Je ne ressentais aucun sentiment amoureux, mais une admiration certaine. Car si même sous l'influence de l'alcool, je me rendais compte de ceci, alors je ne pouvais imaginer ce que c'était de vivre constamment avec elle et son aura particulière. Elle décida de rompre ce contact visuel pour venir chatouiller de son souffle, mon oreille. « Si tu avais été aussi fortuné qu'Isaac, je t'aurais certainement épousé. Avec toi, je n'aurais pas eu besoin de mentir autant » Alors je ris, je ris d'un rire vrai, d'un rire heureux. Je lui déposais un léger baiser sur la joue avant de moi-même, m'approcher pour lui laisser un murmure dans l'oreille. « Et malheureusement toi toute seule, tu n'es pas aussi fortunée qu'Eleanore pour que je puisse venir te faire l'amour comme un fou, te rendre plus belle et unique que jamais, te faire devenir non pas une princesse, mais une reine dans ce monde. » Je venais d'avouer à mon tour cette entourloupe, ce plan ingénieux que je n'avais apparemment pas été le seul à mettre en place. Je la regardais d'un regard nouveau, d'un regard malicieux et complice avant de relever nos mains et de la faire tournoyer une nouvelle fois. Je n'avais pas peur qu'elle révèle mon secret, vu que c'était le sien aussi. L'attrapant par la taille, je collais une dernière fois son corps contre le mien, épousant ses si chaleureuses et attirantes formes contre mon corps puis je déposais cette fois-ci un baiser sur ses lèvres. Il ne fut pas comme ceux que j'adresse à Eleanore, il ne fut pas doux et rempli de tendresse. Non, il fut fougueux et mes lèvres capturèrent les siennes avec envie et surtout audace. Je n'eus aucune peur d'être prit sur le fait par Isaac et ma fiancée, je ne m'en souciais pas, à tord peut-être. Mais lorsque je me séparais d'elle, je pus constater que tout allait bien. Je lui lançais alors un clin d'œil avec un bon sourire franc sur le visage. En temps normal, jamais de la vie je n'aurais fait cela. Ce baiser scellait plus une promesse qu'on aurait pu se faire dans un univers parallèle, promesse qui implique qu'on aurait tenté tous les deux un possible 'nous', une possible alliance peut-être, mais cela scellait aussi cette promesse muette que je me tairais tout autant qu'elle se taira. Demain, je regretterais peut-être d'avoir embrasser la voisine, ou peut-être pas en fait.



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Kzeniya Cooper

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MessageSujet: Re: take that money, watch it burn - kzeniya (terminé)   take that money, watch it burn - kzeniya (terminé) Empty12.06.14 21:44

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Il est parfois amusant de noter la façon dont des jeux innocents peuvent parfois muer et devenir quelque chose de bien plus complexe. Alors qu'on croit que rien ne peut nous arriver, ingénu et naïf, on se réveille en équilibriste sur une corde bien trop fine. Chacun de nos pas est une réelle épreuve. L’apesanteur, notre pire ennemie, tente sans cesse de nous entraîner dans ses filets, sa perversion... Au final on finit tous par tomber et arriver dans le monde des adultes. Un monde où les règles du jeu ont changé et où la naïveté est toujours surjouée.
Lorsque nous nous sommes laissés entraînés par l'âme du jazz, nous avions réellement cru pouvoir ignorer les règles de bienséances que ce monde d'adultes nous imposait. On jouait comme deux grands enfants dans un univers où le temps s'était arrêté, alors que nos corps ne cessaient de bouger embrassant le rythme de la musique, sans se soucier d'autre chose que de nous. Isaac était totalement sortis de mes pensées, qui n'étaient désormais plus qu'habitées par le son de mon vinyle et le rire de Marlon qui accompagnait souvent le mien.

L'élan de notre danse effrénée avait rapproché nos corps lorsque mon voisin m'attira une nouvelle fois contre lui. Notre jeu fut interrompu brutalement et je su que nous venions de tomber de notre corde d'équilibristes. Nous revoila dans le monde des adultes. Un autre jeu allait commencer. Corps contre corps, mes yeux plongés dans les siens, je regardais enfin l'homme qui se trouvait en face de moi. Il avait les yeux brillants à cause de l'alcool, mais ils possédaient une certaine malice, un air taquin. Qui était d'ailleurs confirmé lorsque l'on s'attardait sur son sourire et les pommettes malignes qui se formaient sur ses joues à chaque fois qu'il faisait tinter son rire à travers la pièce. Oui, mon voisin avait du charme... Ce n'était pas le même charme qu'Isaac, mais je pense pouvoir affirmer que Marlon avait plus de charisme que mon mari...Peut-être était-ce la fascination de l'inconnu ? Certainement.
Immobiles durant une fraction de secondes alors que le vinyle continuait à tourner, imprégnant la pièce de la musique jazz, je lâchai la première ses yeux hypnotiques. Je lui susurrai à l'oreille quelques mots, dévoilant une partie de mon secret alors qu'encore une fois il fit raisonner son rire dans le salon.  Puis il eut une réaction dont je ne m'attendais pas réellement. Du moins, pas de cette manière, pas si spontané. Un simple baiser sur ma joue qui s'empourpra légèrement. Non, je n'étais pas ce genre de fille toute émoustillée par le 'bisou' d'un homme. Mais j'avais le malheur d'avoir ce genre de peau qui changeait de couleur à la moindre émotion... Ses lèvres s'approchèrent alors de mon oreille et il me chuchota à son tour quelques mots qui se voulaient sans doute eux aussi révélateurs.  « Et malheureusement toi toute seule, tu n'es pas aussi fortunée qu'Eleanore pour que je puisse venir te faire l'amour comme un fou, te rendre plus belle et unique que jamais, te faire devenir non pas une princesse, mais une reine dans ce monde. » Lorsqu'il eut finis, nos regards se croisèrent de nouveau et un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres alors que mes yeux pétillaient d'envie. En quelques mots susurrés à la volée il s'était dévoilé. Un nouvel homme se trouvait devant moi, quelqu'un qui me ressemblait plus que je ne l'aurais cru. Autant vous dire qu'immédiatement je voulais en savoir plus sur cet homme qui promettait monts et merveilles alors qu'il n'avait rien à offrir hormis ses belles paroles... Encore un marchand de rêve... Mais ce genre de marchands ne me dérange pas, parce que jamais je ne prendrai réellement au sérieux les illusions qu'ils tentent de nous vendre. «Mais si j'étais déjà une reine, tu ferais quoi ? » Mon ton était emplit de défi, me prenant au faux jeu de séduction que nous avions entamé.

Le sourire taquin de Marlon refit son apparition alors qu'il me fit virevolter une dernière fois avant que nos deux corps ne se rejoignent pour une dernière danse. Nos deux compagnons pouvaient revenir d'un moment à l'autre, mais Marlon, inconscient ne semblait pas s'en préoccuper, il avait sombrer dans notre jeu et l'alcool avait inhibé toute forme du prudence. Peu importe, je le laissai faire lorsque ses mains puissantes se posèrent sur mes hanches afin de m'attirer un peu plus contre son corps musculeux. Cette fois-ci, l'audacieux Marlon s'attaqua à mes lèvres dans un baiser fougueux, qui pourtant ne me surprit pas autant que le premier 'bisou'. Je lui répondis avec autant de vigueur alors que mes mains baladeuse se mirent à parcourir  le bas de son dos. Autant ne pas faire les choses à moitié. La musique s'était arrêtée alors que je n'abandonnai toujours pas les lèvres du charlatan qui me servait de voisin. La raison pris sans doute le dessus et nos deux corps se séparèrent alors que je jetai un regard rapide en direction du jardin. Ils n'étaient toujours pas revenus. Lorsque je reportai mon attention sur Marlon, ce dernier me gratifia d'un simple clin d'oeil amusé alors que je lâchai un léger rire. « T'es un beau-parleur. Je me demande combien de filles tu as embobinée avant Eléanore. Rassure -toi, c'est ce que j'aime chez toi. » Je me rapprochai une ultime fois de mon voisin avant de laisser mes doigts parcourir son torse «  J'ai l'impression de me voir en toi... C'est sans doute mon côté narcissique qui m'oblige à t'apprécier... »



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MessageSujet: Re: take that money, watch it burn - kzeniya (terminé)   take that money, watch it burn - kzeniya (terminé) Empty17.06.14 12:10

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Que me prenait-il de danser avec la voisine ? Eleanore m'en voudrait surement si elle le savait, elle avait toujours été d'un tempérament légèrement jalouse. En même temps lorsque l'on connait notre histoire, j'ai l'impression qu'elle l'avait toujours été. C'est peut-être uniquement pour cela que j'ai attendu qu'elle ne soit plus là, dans la même pièce que Kzeniya et moi-même, pour me pencher vers cet appareil si appréciable et de proposer une danse à ma si charmante voisine. A bien y réfléchir, ils m'avaient intrigués tous les deux lorsque nous nous étions installés à Hillings District. Ils étaient jeunes, beaux et apprêtés et il y avait une incroyable grâce qui se dégageait de Kzeniya, j'ai même d'abord cru qu'elle était une noble. Puis il y eut des discussions, des informations glissées de ma femme par ses amies, des aveux ne venant même pas de l'unique concernée, qui lui inventait toute sorte de passé et de futur. Madame Cooper, cette jeune mariée au fils d'un des richissime de Fairbanks, faisait parler beaucoup de commères en villes mais personne ne savait réellement d'où elle venait. Personnellement, je n'en avais que faire. Moi, je voulais savoir qui elle était. Curieux j'étais, curieux j'allais peut-être me brûler les ailes. Elle me cherchait, nous jouions et j'adorais cela. Surtout que légèrement imbibé d'alcool, tout pour moi était propice au jeu et au plaisir. Or, je m'occuperais du plaisir d'Eleanore plus tard, à présent je ne faisais que jouer avec ma voisine.

Je lui promettais clairement monts et merveilles à mes côtés, osant lui promettre un délice sexuel accouplé à son désir ardent évident d'être. Oui, d'être. D'être surement à sa juste place, en tant que femme de pouvoir, femme belle et puissante. Elle était brimée par Isaac, j'aimerais l'entendre, entendre ce qu'elle pense et ce qu'elle veut. Et j'avoue être conquis. « Mais si j'étais déjà une reine, tu ferais quoi ? » J'haussais aussitôt un sourcil, un léger sourire amusé sur les lèvres. Sans vraiment réfléchir à modérer mes propos, je lui répondais du tac au tac. « Si tu étais déjà une reine, tu ne te laisserais pas brimer et t'effacer derrière Isaac, Monsieur-je-drague-la-voisine-devant-tout-le-monde-et-je-fais-des-blagues-ingrates. » Allait-elle mal le prendre ? Je n'en savais rien, mais mon regard était sous le thème du défi. Peut-être allais-je me prendre une bonne baffe, mais ce n'était pas grave, après tout, demain ma gueule de bois achèverait le tout et nous ferons un nouveau repas après que je me sois confondu en soit-disant excuses. J'osais la faire virevolter une dernière fois et c'est de sa grâce incroyable qu'elle obtempéra jusqu'à ce que nos deux corps se rejoignent de nouveau. Mes mains fermement sur ses hanches, je lui dérobais ses lèvres pour un bon et long baiser fougueux. Elle y répondit et j'en fus réjouis, je me délectais de ses caresses et de ses mains baladeuses. Est-ce qu'elle m'excitait ? Il fallait avouer que oui, quand même. Après tout, il y avait une étrange passion, passion surement zappée et oubliée dans les minutes qui suivront. Alors que nous nous séparions, j'assumais encore l'intensité du baiser tandis qu'elle eut la bonne idée de vérifier d'un coup d'œil si nos deux conjoints n'étaient pas en train de nous regarder, surement ahuris. Mais ce n'était heureusement pas le cas, et comme deux anciens amants de seulement quelques minutes, la passion était déjà presque oubliée. « T'es un beau-parleur. Je me demande combien de filles tu as embobinée avant Eleanore. Rassure -toi, c'est ce que j'aime chez toi. » Elle me fit rire de nouveau et je me permis de ne pas lui répondre. Après tout, elle n'attendait surement pas une réponse et je n'en avais pas à lui donner. Je n'aurais su compter proprement avec l'esprit embrouillé que j'avais à cet instant là. Ses doigts se baladèrent de façon taquine sur mon torse tandis qu'elle osait un dernier rapprochement. Je me passais une main dans les cheveux pour tenter d'avoir un certain contrôle. Cette femme avait un incroyable sex-appeal et j'étais persuadé qu'elle ressentait tout autant que moi cette alchimie entre nous. «  J'ai l'impression de me voir en toi... C'est sans doute mon côté narcissique qui m'oblige à t'apprécier... » Mon visage afficha un sourire taquin, tandis que doucement, je lui attrapais sa main pour lui faire un baise-main. « Madame. » énonçais-je d'un ton respectueux, teinté d'ironie. C'est à ce moment précis que mon ouïe perçue un bruit et je me séparais de Kzeniya, attrapant un verre encore rempli de vin sur la table. J'en bus légèrement, reprenant très vite une allure normale de bourré sans grande classe. J'étais doué pour cela, les apparences. Je n'affichais qu'un sourire légèrement franc pour trahir l'alcoolisme naviguant dans mes veines. Ma main tenant nonchalamment la coupe, j'aperçus Eleanore entrer dans la pièce en se frottant les bras. « Ma douce, tu as froid ? Il serait peut-être temps de rentrer. » lui avisais-je d'un ton se voulant tendre et soucieux. Je m'approchais d'elle pour l'entourer de mes bras, lui déposant un doux baiser sur sa joue droite, comme à mon habitude. Adressant un regard à Kzeniya encore debout, je lui avouais : « J'ai passé une merveilleuse soirée chez vous, vous savez comment recevoir vos hôtes. Merci encore, mes amis. » Mon verre en l'air, mon regard resta plus longuement en direction de ma voisine, un léger sourire malicieux, n'oubliant surtout pas notre moment à présent secret.


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MessageSujet: Re: take that money, watch it burn - kzeniya (terminé)   take that money, watch it burn - kzeniya (terminé) Empty17.06.14 19:17

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« Si tu étais déjà une reine, tu ne te laisserais pas brimer et t'effacer derrière Isaac, Monsieur-je-drague-la-voisine-devant-tout-le-monde-et-je-fais-des-blagues-ingrates. » Ces mots raisonnèrent encore quelques secondes dans ma tête. J'aurai pu me vexer...Lui donner une gifle. La plupart des femmes, outrées d'entendre la vérité, auraient réagis de cette manière. Mais je n'étais pas la plupart des femmes, voila l'explication à ce sourire malin qui fit son apparition sur mes lèvres pulpeuses après que Marlon m'ait implicitement insulté. « J'en deviendrai une, je peux te l'assurer. » C'était une espèce de promesse que je venais de lui faire, mais d'un certain sens, c'était aussi une promesse que je me faisais à moi-même. Je ne resterai pas toute ma vie dans l'ombre de ce goujat, j'en mourrai...Vivre avec lui, vivre pour lui, étoufferai certainement cette flamme qui brûle en moi, cette flamme qui me pousse à me battre sans cesse pour garder la tête haute et rester digne. Jamais je ne le laisserai me tuer à petit feu avec sa routine et son ingratitude.

Marlon me fit virevolter encore une fois avant de devenir plus audacieux et de me voler mes lèvres pour un baiser que je lui rendis avec entrain. Je le sentais vibrer contre moi et j'avais laissé mes mains vagabonder à leur guise, alors que je sentais sa poigne sur mes hanche qui m'incitait à me laisser aller un peu plus. Notre baiser prit fin et déjà je remerciais à ma façon mon voisin en lui rappelant que j'avais parfaitement conscience d'avoir à faire à un vendeur de rêve, mais que je l'appréciais pour ceci. Il se contenta de rire bruyamment alors que je profitais des derniers instants en tête à tête avec lui pour balader mes doigts sur son torse le regard plein de malice. Amusé mon charmant voisin s'empara délicatement de ma main avant d'y déposer un doux baiser. C'est à cet instant précis que nous entendîmes nos conjoints respectifs rentré, en moins d'une fraction de seconde, je vis Marlon reprendre sa coupe de vin et une attitude manquant horriblement de charisme. Le charmant voisin, l'étrange voisin avec qui j'avais dansé venait de disparaître pour laisser place à un homme quelconque, un homme qui pourrait s'apparenter à Isaac. Quelle déception ... Et d'un autre côté j'étais soulagée de ne pas le voir agir de la même façon avec sa fiancée, parce que je crois que j'aurais pu ressentir une pointe de jalousie. Si j'étais certaine de devenir une 'reine' j'étais aussi persuadée de ne jamais trouver un homme comme Marlon. Ce genre de vendeur de rêves au charme naturel, presque bohème, ne courent pas les rues.

Alors que mon voisin rejoignis sa fiancée, je sentis le bras d'Isaac m'entourer par la taille, je le laissais faire sans broncher... et sans pour autant lui rendre son affection. « Vous avez fais long ! » Dis-je d'un ton qui se voulait emplis de reproches alors que Marlon et moi savions pertinemment que leur absence avait été parfaitement comblée. « J'ai passé une merveilleuse soirée chez vous, vous savez comment recevoir vos hôtes. Merci encore, mes amis. » Le regard malicieux de mon voisin se posa sur moi alors que je laissai un sourire au coin se dessiner sur mes lèvres. « Nous aussi nous avons passé une agréable soirée. Je suis ravie d'avoir pu vous connaître un peu plus » Dis-je avant de les raccompagner à la porte. Isaac se plaçai derrière moi alors que nous regardions nos deux invités rejoindre leur maison. Il déposa un doux baiser sur le sommet de mon crane alors que j'entrelaçai doucement mes doigts aux siens sans lâcher du regard mon charlatan de voisin.


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