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 Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)

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le pinguson message
Anastasia P. Svensson

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Anastasia P. Svensson

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MessageSujet: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty15.06.14 20:30

Rosie & Thomas & Nastia
Le titre du sujet, le titre du sujet...
Participants ✦ M.-A. Rosanna Lantz & Thomas R. Hamilton & Anastasia P. Svensson.
Statut ✦ Privé.
Lieu ✦ Pâtisserie et hôpital oui oui :siffle:
Date ✦ le 31 juin précisément :smile:
Moment ✦ Je dirais début d'après-midi :)
Météo ✦ Il fait beau mais pas très chaud encore.
Prévention -18 ✦ Oulah non :mdr:
PNJ ✦  non merci !


Dernière édition par Anastasia P. Svensson le 15.06.14 21:59, édité 1 fois
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Anastasia P. Svensson

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty15.06.14 21:57

Rosie & Thomas & Nastia
Life can be short sometimes. ♪♫


Ça faisait quelques semaines maintenant que Thomas et moi avions mis les choses au clair. Trois semaines maintenant que ça allait mieux même s'il y avait des hauts et des bas. Il avait eu raison, il était là pour moi et j'avais beaucoup trop douté de lui alors que je n'avais pas vraiment eu de raisons pour le faire. Je voyais que parfois, c'était dur de ne pas penser à Elsa alors, je m'éclipsais et le laissai dans ses pensées. On passait beaucoup de temps ensemble et au final, il n'y avait pas un soir où on ne se voyait pas. Nous n'avions pas réellement vu la famille ou les amis de l'autre pour le moment mais, je lui avais présenté Roby pour qu'ils mettent les choses au clair tous les deux et ça avait porté ses fruits. J'avais bel et bien abandonné le pull aussi, n'ayant plus besoin de ça pour penser à Thomas et me sentir entourée par son odeur. Non pour ça, je n'avais qu'à me coller au vrai Thomas et respirer son odeur. On avait aussi appris à plus se connaître et maintenant, je connaissais pas mal de choses sur lui comme le prénom de ses sœurs ou de ses parents, le plat qu'il préfère, sa couleur préférée... Et puis étrangement, nous avions beaucoup parlé du bébé et de ce qu'on aimerait pour lui. On a même commencé une liste avec tout ce qu'on devait lui acheter. J'avais même été dans une boutique et j'avais acheté le premier body pour notre petit bout. Oui déjà... Mais, c'est tellement mignon que je n'ai pas pu ne pas craquer.
En revanche, nous avions eu un léger désaccord parce qu'il y avait un petit nouveau à la maison. Un mâle qui avait pris ses aises pendant que Thomas n'était pas là. Peanuts, mon petit Beagle que je me suis offert pour avoir un peu de compagnie pendant l'absence de mon homme. Sauf que voilà, Thomas n'a pas réellement apprécié ayant peur des chiens. La cohabitation fut difficile au départ mais finalement, Peanuts a fini par gagné sa confiance. En même temps, mon petit chiot faisait tout pour que Thomas l'adopte. Des bisous, des câlins, il le suivait partout même aux toilettes. Et puis, ce chien aime bien mettre sa truffe sur mon ventre. Il doit sentir qu'il y a un bébé ou je ne sais pas.

J'étais au boulot entrain de servir cette vieille dame lorsqu'elle me fixa avant de sourire. « Vous en êtes à combien de mois? » Je rougis avant de porter ma main à mon ventre. Oui, je commençais à avoir un petit bidon et je ne pouvais plus nier que j'étais enceinte.  Je lui souris avant de lui tendre son paquet et de lui répondre. « Trois mois, j'entame bientôt mon quatrième mois de grossesse. » Elle me sourit avant de me dire de garder la monnaie et s'en alla. Je rangeai le billet dans le peau à pourboires avant de me rendre compte que la vieille dame avait oublié son sac. Je signalai à Mekare que j'allais lui ramener son sac et que je prenais mon portable au cas où. Je me mis à courir après elle pour lui rendre. Sauf que voilà, elle avait traversée et je devais la rattraper au plus vite mais le feu était rouge. Je m'arrêtai au bord du trottoir ne lâchant pas la vieille dame des yeux lorsque deux enfants chahuteurs à côté de moi se mirent à se bagarrer. Je n'eus pas réellement le temps de réagir mais l'un des deux poussa l'autre contre moi de toutes ses forces et je fus précipiter sur la route. C'est lorsque j'entendis les freins et les personnes autour de moi crier que je me rendis compte de la situation. Je n'eus pas le temps de bouger que la voiture me percuta et je fus propulser un peu plus loin. Je mis mes bras pour amortir la chute mais surtout, pour protéger mon ventre du choc. Je me retrouvai sur le sol, sonnée et plutôt choquée par ce qu'il venait de se passer. J'étais comme anesthésiée par la douleur mais aussi par le traumatisme. Et finalement, tout devint noir.

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M.-A. Rosanna Lantz

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty16.06.14 19:15

I may not have gone where I intended to go, but I think I have ended up where I needed to be. ♪♫ - Anastasia P. Svensson & Thomas R. Hamilton & M.-A. Rosanna Lantz.
 
Life can be short sometimes.


Elle avait finalement retrouvé ses repères à Fairbanks. Si les premières semaines elle avait fait preuve d'un très mauvais sens de l'orientation, aujourd'hui, elle ne se perdait plus. Mais en quatorze ans, les rues de la ville avait bien plus changé qu'elle ne l'avait cru au premier abord. Certaines choses avaient disparus, d'autres étaient, au contraire, apparues. Ainsi, un de ses voisins lui avait-il parlé d'une pâtisserie, qui visiblement ravissait les palais de Fairbanks. Il lui avait alors fait promettre d'aller y faire un tour, alors qu'elle lui avait assuré que ces choses là, ce n'était pas vraiment sa tasse de thé. Peu gourmande de choses sucrées, seuls les gâteaux que sa mère faisait lorsqu'elle était enfant la faisait toujours saliver. C'était d'ailleurs pourquoi elle avait toujours trouvé étrange ses envies de sucreries lors de ses grossesses. Cela dit, elle avait eu bon nombre d'envie plus étranges que celle-ci, alors elle avait finit par se convaincre que ce n'était pas bien grave. Et ça ne l'était pas, elle avait beau manger n'importe quoi, ses enfants n'en étaient pas moins nés en mauvaise santé. Et aujourd'hui ? Elle n'en savait rien et elle ne voulait, de toutes façons, pas y penser. Ses enfants, ils étaient loin, trop loin d'elle, mais elle l'avait choisi et aujourd'hui, elle choisissait de ne pas y penser, pour ne pas en souffrir. Mais qu'importe, elle avait promis à son voisin qu'elle irait essayer cette nouvelle pâtisserie, alors elle irait. Pas qu'il n'aurait pas été facile de lui faire croire qu'elle y avait été sans actuellement y aller, mais parce qu'il avait éveillé sa curiosité. Mais non, pas de panique, aucune envie de sucreries à l'horizon. Cette époque était révolue pour elle, aujourd'hui, elle ne voulait plus avoir d'enfant. Au point même d'aller à l'encontre de ses croyances en utilisant les moyens de contraception que cette société mettait à sa disposition. Mais rien d'irréversible cela dit. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, après tout. Perdue dans ses pensées, elle manqua de se perdre, encore une fois. Bien que pas perdue, il lui fallu tout de même faire demi-tour, la pâtisserie se trouvant trois rues avant celle où elle se trouvait à cet instant.

Trois rues, c'est rien trois rues, pas vrai ? En combien de temps on traverse trois rues ? Cinq minutes ? Sept si on prends son temps ? C'est pas grand-chose, avouons le. Seulement, c'est parfois le temps nécessaire qu'il faut pour que vous vous retrouviez au bon endroit au bon moment. Ainsi donc, pour Rosanna, ce n'était pas un hasard si elle s'était aventurée trop loin, pas un hasard qu'elle fut obligée de faire demi-tour. Bien sûr, elle ne le dirait pas. Si elle avait la chance de comprendre pourquoi les choses avaient dû se passer ainsi, elle ne dirait pas que c'était seulement par la volonté de Dieu. Pourtant, c'était bel et bien ce dont elle était persuadée. Et elle en fut d'autant plus certaine lorsque, en arrivant prés de la boulangerie, elle fut témoin d'un accident impliquant une jeune femme blonde, des enfants jouant dans la rue et une voiture qui ne pu s'arrêter à temps. Elle ne comprenait pas comment Parker se montrait toujours étonner contre sa réticence à monter dans une voiture. Ces engins là, c'était des aimants à accident d'après elle. Elle préférait de loin la sécurité des buggies qu'elle conduisait autrefois. Mais pas le temps pour se genre de pensées, la jeune femme venait de se faire renverser et elle avait besoin d'aide. C'est sans même vraiment y réfléchir qu'elle se dirigea, le pas rapide, vers elle, s'agenouillant une fois arrivée à sa hauteur. Elle lui prit doucement la main, pas tellement sûre de ce qu'elle devait faire. « Hey, vous m'entendez? ». C'était sans aucun doute une des choses les plus stupides à demander dans ce genre de situation, pas vrai ? Elle regretta alors que Morgan ne soit pas là, elle, elle aurait su quoi faire. Mais son ex petite-amie n'était pas là et elle devait donc se charger elle même d'appeler les secours. Elle se mordit alors la lèvre inférieure en se rendant enfin compte que un téléphone portable, ça pouvait être utile finalement. Par chance, enfin c'était peut-être pas le bon mot, dans sa chute, la blonde semblait avoir fait tomber le sien. Enfin, elle en conclu que c'était celui de la victime, rien ne lui prouvait qu'il ne s'agissait pas là d'un téléphone qu'on avait jeté parce qu'il avait énervé son propriétaire. Mais qu'importe, elle s'empara de l'objet et le regarda quelques secondes en soupirant. Par chance, elle savait comment celui-ci fonctionnait. Oui, Parker avait le même, ou tout du moins, à quelque chose près. Elle pu ainsi s'épargner la honte de devoir chercher comment s'en servir. 911. Quelques paroles échangée et elle reporta son attention sur la blonde, lui reprenant la main. « Ça va aller, les secours vont arriver. ». Peut-être qu'elle parlait dans le vide, mais si cela avait été elle, elle aurait aimé qu'on la rassure. Du moins qu'on essaie.

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Anastasia P. Svensson

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty17.06.14 20:42

I may not have gone where I intended to go, but I think I have ended up where I needed to be. ♪♫ - Thomas R. Hamilton & M.-A. Rosanna Lantz & Anastasia P. Svensson.
 
Life can be short sometimes.


Quelques secondes. Quelques minutes. Quelques heures. Tout pouvait être chamboulé en peu de temps. Tout peut arriver en l'espace d'un instant. Comment être maître de son destin quand le destin lui-même s'acharne contre vous ? Je ne sais pas. A vrai dire, il ne m'avait fallu que quelques minutes pour comprendre à quel point la vie peut être cruelle. A quel point elle peut tout faire basculer en l'espace de quelques secondes. J'étais vraiment heureuse pour la première fois en quatre ans. Pour la première fois, je touchais une partie de mes rêves du bout des doigts et c'est comme si le destin avait décidé de me les retirer avant même que je puisse y goûter. C'est comme si elle avait besoin de me punir ou bien de me rendre malheureuse pour permettre aux autres d'être heureux. Alors que l'homme que j'aime avait fini par revenir vers moi et surtout, il avait fini par accepter cette situation. Mais non, ça avait été trop beau pour être vrai et ce qui aujourd'hui avait fini par nous réunir allait nous être enlevé.
Dans ma chute, je n'avais pu m'empêcher de penser à notre petit ange, à ce petit être qui grandit en moi. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose et si pour cela il devait m'arriver quelque chose à moi, je m'en fichais bien. Alors, j'avais enroulé mon ventre d'un bras et mis mon autre bras devant moi pour amortir la chute et surtout, éviter le choc avec mon ventre. Ces gestes eurent l'effet escompté mais, le craquement de mon bras avait été affreux et la douleur se faisait déchirante. Ma tête cogna le sol avec force et mes oreilles se mirent à siffler sous le choc mais surtout, sous la peur.  Je ne comprenais pas vraiment tout ce qui se passait autour de moi. A vrai dire, même si j'avais essayé de me concentrer sur ce qu'il y avait autour de moi, la douleur faisait que je n'arrivais pas à penser à autre chose. Et puis, j'étais complètement sonnée.

« Hey, vous m'entendez? » J'entendais cette femme me parler, je voyais tous ces gens à côté de moi mais je n'arrivais pas à me concentrer sur eux ou même à me concentrer pour leur parler. J'étais paniquée et je ne pensais qu'à une seule chose, mon bébé. Alors je tentais de reprendre mes esprits, de me reconnecter à la réalité et je finis par y arriver. La femme blonde à côté de moi avait pris mon téléphone pour appeler les secours et elle me reprit la main une fois que ce fut fait. «  Ça va aller, les secours vont arriver. » Je la regardai avec attention et lui pressai la main. J'essayais d'articuler quelque chose mais le son ne voulait pas sortir alors, je me forçai à le faire et cette fois-ci, j'y étais parvenu. « Je suis enceinte... Je... » Je gémis à nouveau de douleur car mon bras me lançait. J'avais mal à la tête mais à vrai dire, j'avais mal partout sauf que je me concentrais sur mon ventre pour remarquer si quelque chose n'allait pas mais je ne ressentais rien, pas une seule douleur. J'espère qu'il n'a rien...

Finalement, les secours finirent par arriver et me prirent en charge. Ils prirent mes constantes et me posèrent plein de questions mais la douleur était si forte que je n'arrivais plus à me concentrer sur leurs voix et ce qu'ils disaient. Ils me posaient un tas de questions mais rien ne me venait, rien ne voulait sortir de ma bouche ? Je n'arrivais même pas à y penser pour trouver une réponse. Alors, je regardai la femme qui était venue à mon secours et la suppliai des yeux pour qu'elle leur explique, qu'elle leur dise ce qu'il s'est passé et ma situation. Elle leur expliqua un peu et ils me mirent sur la civière avant de m'emmener dans le camion afin de prendre la direction de l'hôpital. La femme blonde était montée avec nous et je lui repris la main parce que j'avais besoin d'être rassurée, de ne pas me sentir seule. Je regrette qu'il ne soit pas là, j'ai besoin de lui là toute de suite.
Arrivés à l'hôpital, ils m'emmenèrent dans une salle d'examens des urgences. La blonde n'ayant pas pu entrée avec moi dû rester dans la salle d'attente. Une jeune fille blonde s'approcha de moi et je dois avouer que son visage me rappelait quelqu'un. Mais qui ? Je ne sais pas. Peut-être que la douleur me faisait divaguer après tout. « Nous allons vous emmener faire des examens et nous assurer que tout va bien pour le bébé Madame Svensson. D'accord? » J'hochai la tête et les laissai m'emmener pour faire une batterie de tests.

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Thomas R. Hamilton

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Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty17.06.14 22:04

Life can be short sometimes.
Rosie & Nastia & Thomas ♪♫


   

Le smartphone vibra dans ma poche et je poussai un soupire avant de le sortir et de regarder de qui il s'agissait. Holly. Je levai les yeux au ciel et replaçai l'appareil dans la poche sans prendre la peine de répondre. Ma soeur avait la sale manie de m'appeler durant mes heures de travail pour me parler de choses qui auraient parfaitement pu attendre quelques heures de plus. Je tentai de reprendre le fil de ma conversation avec ce client pénible, lorsque je sentis une seconde fois le portable vibrer. C'est pas possible ! Elle fait exprès !?  Elle n'allait donc pas cesser jusqu'à ce que je décroche enfin !? Je présentai mes excuse à l'homme avant de m'éloigner et de répondre à ma maudite soeur. « Oui ! Tu veux quoi ?! T'es au courant que je suis au travail,là » Elle ne fit pas attention à mon ton légèrement agressif et enchaîna immédiatement, le souffle court. « Anastasia Svensson, c'est bien ta copine !? » Sans me laisser le temps de répondre, j'entendis ma sœur enchaîner. « Elle est à l'hôpital, Thomas. Elle s'est fait renversée. »  Enfermé dans le mutisme, je venais de perdre ma voix tant cette nouvelle venait de me choquer. J'entendais en écho ma sœur répéter plusieurs fois mon prénom sans que je ne puisse bouger un seul muscle. Mes yeux fixant le néant alors que derrière moi tout le monde s'affairait à la vie du casino. Les machines à sous tintaient, des gens riaient, tandis que d'autres se plaignaient. Et moi. Moi j'étais là...Debout, encaissant tant bien que mal ce que venait de me dire ma soeur.

Il me fallut bien quelques minutes avant que je puisse recouvrer mes esprits. Après ça, tout s'enchaîna. J'ai roulé aussi vite que j'ai pu jusqu'à l'hôpital, ne prêtant guère attention aux limitations de vitesse... Ce qui était paradoxale puisque c'est sans nul doute à cause d'un con comme moi, qui ne respectait rien, qu'elle s'était fait renverser.
En arrivant à l'hôpital je me ruai à la réception, exigeant qu'une de ces sales bonnes femmes nonchalantes m'indiquent où je pouvais voir Anastasia Svensson. Bien entendu, la grosse rousse prit un malin plaisir à me répondre que d'autres personnes attendaient avant moi et qu'elle ne pouvait me fournir aucune information. Je tapai du poings sur la table avant de reprendre la parole sur un ton plus agressif que je n'avais pu l'imaginer. « Je veux savoir où elle est et comment elle va. Vous n'avez qu'à taper ça sur votre maudit ordinateur. Anastasia Svensson. Elle est enceinte, elle s'est fait renversée » La plupart des personnes qui se trouvaient dans la pièce s'étaient tues me regardant avec de grands yeux, sans doute choqués par mon attitude. La grosse rousse se mit à tapoter sur son clavier avant de me regarder de nouveau. « Elle est en salle d'examen, vous ne pouvez pas la rejoindre pour l'instant. » « Mais elle a quoi ? Et le bébé, il va bien ? » La femme poussai un soupire désolé avant de reprendre la parole « Je suis désolé, je n'en sais rien. Je ne peux rien vous dire. Je vous invite à patienter ici » Je laissai échapper un sifflement de rage et je tournai le dos à la femme avant de me passer ma main tremblante dans les cheveux. Une femme accompagnée de sa fille me fixait comme si j'étais une attraction, un animal de foire. « Y a un problème ? C'est si intéressant les histoires des autres ? » je m’apprêtai à sortir cinq minutes de cette maudite salle d'attente. Histoire de me détendre et de fumer un peu, lorsque j'eus l'impression qu'une blonde m'avait suivit. Je la regardai l'air dédaigneux et hautain. Toujours aussi désagréable et tendu. «  Qu'est-ce qu'il y a ? Si t'as un problème ma grande, tu peux aller voir ailleurs, je suis pas d'humeur là . »
   
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M.-A. Rosanna Lantz

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty18.06.14 18:09

I may not have gone where I intended to go, but I think I have ended up where I needed to be. ♪♫ - Anastasia P. Svensson & Thomas R. Hamilton & M.-A. Rosanna Lantz.
Life can be short sometimes.


« Je suis enceinte... Je... ». C'est à partir de ce moment là que tout sembla s'accélérer. C'est tout du moins l'impression qu'eu Rosanna. Parce que soudain, la situation de la jeune femme allongée sur le sol devenait plus grave. Ce n'était pas seulement sa vie qui était en danger, mais aussi celle de l'enfant qui grandissait en elle. Rosanna connaissait trop bien la douleur qui survient après la perte d'un enfant, alors elle comprenait très bien que ce fut la seul chose que la blonde réussit à communiquer. Sans doute aurait-elle eu la même réaction. Ainsi Rosanna resta auprès de la jeune femme en attendant les secours. Oui, c'était une parfaite étrangère pour elle, mais cela ne voulait pas dire qu'elle devait appeler les secours pour la laisser se démerder ensuite. Elle en était de toutes façons bien incapable et cela n'avait rien à voir avec le précepte qui dit qu'il faut aider son prochain, mais juste à son caractère. Les secours arrivèrent enfin et devant l'incapacité de la jeune blonde à répondre, Rosanna se chargea tant bien que mal d'expliquer la situation. Parce qu'elle avait vu le regard suppliant de la jeune femme et qu'elle avait comprit qu'elle devait être terrifiée en plus d'avoir atrocement mal. Ainsi, elle ne se posa pas de question quand les ambulanciers lui proposèrent d'aller avec eux. C'était pour ça que le créateur lui avait fait marcher trois rues de trop ? Pour qu'elle puisse tenir la main de cette femme, pour qu'elle puisse la rassurer en attendant qu'un médecin vienne lui donner lui même de bonnes nouvelles. Mais ceci, cela demanderait encore un peu de patiente et c'est seulement lorsque la jeune femme fut amenée en salle d'examen que Rosanna pu apprendre son prénom. Sans doute qu'un des autres passants l'avait dit aux ambulanciers, ou peut-être avaient-ils trouvé des papiers sur elle, elle n'en savait rien et cela n'avait pas vraiment d'importance. Tout ce qu'elle pouvait faire maintenant, c'était d'attendre.

Elle n'avait jamais aimé les hôpitaux. Il y avait dans ces endroits, une odeur qui lui était désagréable et qui lui restait toujours sur le coeur. Par chance, elle n'avait eu qu'assez rarement l'occasion de s'y retrouver. A bien y réfléchir, cela devait être la deuxième ou la troisième fois qu'elle mettait les pieds dans un hôpital. La dernière fois l'avait énormément marquée puisqu'elle y avait perdu son fils Jacob. Mais le pire dans un hôpital, c'est sans conteste les salles d'attentes. Ces endroits bien trop froid, bien trop mort. Les sanglots de quelques personnes n'aidaient en rien de plus. D'après elle, ils auraient dû accorder plus d'attention à ces endroits où on fait attendre la famille. A ces endroits où on annonce le meilleur comme le pire. Mais non, bien sûr que non, l'argent allait ailleurs. « Je veux savoir où elle est et comment elle va. Vous n'avez qu'à taper ça sur votre maudit ordinateur. Anastasia Svensson. Elle est enceinte, elle s'est fait renversée ». La voix du jeune homme venait de la faire soudainement sortir de ses pensées. A vrai dire, c'était seulement quand il avait évoqué le nom d'Anastasia Svensson qu'elle avait relevé la tête vers lui. Elle ne suivit que très brièvement son interaction avec la réceptionniste, de toutes façons, elle ne l'avait pas trouvée bien agréable elle non plus. A croire qu'en plus de rendre ces pièces moroses, ils avaient décidé d'y mettre du personnel désagréable. Mais elle se doutait que s'il semblait ainsi inquiet, c'était qu'il devait être le père de l'enfant. C'est pourquoi, en le voyant s'éloigner, elle décida de le suivre. Ainsi elle pourrait lui dire ce qu'il s'était passer. Bien sûr, ce qui devait surtout l'intéresser c'était de savoir comment Anastasia allait, mais ça, elle ne pouvait pas le lui dire. Cela dit, elle était plus encline à lui donner quelques informations que la rousse de l'accueil. « Qu'est-ce qu'il y a ? Si t'as un problème ma grande, tu peux aller voir ailleurs, je suis pas d'humeur là . » Elle leva les yeux au ciel. Elle ne le connaissait pas, pourtant elle avait déjà envie de le gifler. Automatiquement, elle le classa alors dans la catégorie des gosses de riches qui se croient supérieur aux autres. Elle avait toujours eu un problème avec ce genre d'individu, principalement parce que eux avaient toujours eu un problème avec elle. Trop pauvre, trop étrange, trop différente. Allez savoir. Heureusement, elle avait assez de retenue pour se retenir. Ce qui ne voulait pas dire qu'elle n'avait pas assez de courage pour le remettre à sa place. « Premièrement, tu vas commencer par descendre d'un ton, mon petit. ». Oui, il faisait facilement trente centimètre de plus, mais puisqu'il l'avait appeler ma grande, la moindre des choses c'était de lui rendre l'appareil en l'appelant mon petit. « Et pas la peine de prendre cet air là, ça ne te mènera nul part. Deuxièmement, j'étais venue pour te dire ce qui s'était passé avec Anastasia, mais puisque tu préfères agresser les gens sans chercher à comprendre, je ne suis plus sûre d'avoir envie de te rendre service. ». Pas de formalité, pas de vouvoiement, il ne l'avait pas fait, elle ne le ferait pas. Elle croisa les bras sur sa poitrine, le regarda un instant l'air sévère avant de lui tourner le dos et de s'éloigner à nouveau de lui. Il y réfléchirait à deux fois maintenant avant d'agresser les gens.

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Thomas R. Hamilton

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Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty19.06.14 11:01

Life can be short sometimes.
Rosie & Nastia & Thomas ♪♫


   



Agacé, mais surtout angoissé je n'avais pu retenir ma colère, préférant la déverser sur ceux qui avaient le malheur de croiser mon regard. Le venin sortait de ma bouche sans que je ne puisse l'en empêcher. Et de toute manière je n'avais pas l'intention d'empêcher mes paroles déplacées de se déverser sur ces inconnus.C'était la seule solution que j'avais trouver pour évacuer le stress que l'incertitude m'avait infligée. Je crois que cette incertitude était la chose la plus horrible qu'on pouvait ressentir au moment présent. Tout ce qui entourait Anastasia était à présent flou. Je ne savais pas exactement ce qui s'était passé, ni dans quel état elle était... Je ne savais pas si le bébé avait subit un choc lors de l'accident et je ne savais encore moins si à présent il était hors de danger. J'étais perdu dans un brouillard de questions auxquelles personne ne semblait disposer à répondre et ça me rendait fou. J'avais envie d'envoyer tout valser et je me contenait tant bien que mal, les mains tremblantes sous la pression.
Tout m’exacerbait dans cette salle d'attente. Cette grosse rousse hideuse qui semblait prendre un malin plaisir à faire angoisser les proches des patients. Cette bonne femme avec sa fille qui n'avait pu s'empêcher de me fixer alors que je m'étais donné légèrement en spectacle. Et alors !? Elle n'avait jamais vu personne d'inquiet pour celle qu'on aime ? Pour son bébé dont la vie était peut-être compromise.
J'avais le ressentiment que la vie était une belle garce et qu'elle s'amusait à nous jouer constamment des mauvais tours. Durant les premiers mois de grossesse de Nastia, j'avais été torturé à l'idée de devenir père, je ne m'en croyais pas capable parce que ce n'était pas le moment. J'étais officiellement en couple avec une autre, je ne connaissais pas réellement Anastasia et elle ne me connaissait pas non plus... Notre idylle était vouée à l'échec et lorsqu'un bébé était venu s'ajouter à l'équation j'ai cru que tout était perdu. Pourtant, avec beaucoup de temps, j'ai compris que ce bébé pourrait paradoxalement stabiliser notre couple atypique et m'obliger à ouvrir les yeux. Ainsi, je venais à peine d'accepter ma future paternité, m'imaginant dans un futur proche avec ma fille ou mon fils, jouant dans un parc, accompagné de ce chien qui m'effrayait tant au début et que j'ai finis par accepté...Et voila qu'un seul coup de téléphone venait de briser en plusieurs centaines de morceaux ce futur certainement trop idyllique. Comme quoi ça ne sert à rien de faire de beaux projets, à chaque fois ils finissent par s'effondrer. Mon mariage, enfin les préparatifs de mon mariage, a été un fiasco... Et celle qui porte mon bébé se fait renverser... J'ai l'impression de ne pas être fait pour envisager un avenir serein. La seule chose que je peux faire sans me prendre la tête et être détruit par les échecs...C'est de vivre au jour le jour.

Après avoir remballé gratuitement la femme et sa fille qui n'avaient strictement rien fait, je sortis mon paquet de cigarette et me dirigeai vers la sortie. Je n'avais pas encore atteint la porte que j'eus l'impression d'être suivis. Paranoïa mal placée? Peu importe. Je ne laissai pas le temps à la pauvre femme de se justifier que déjà je l'agressais verbalement, trop agacé par la situation dans laquelle j'étais.
La dernière chose dont j'avais besoin, c'était d'une ombre qui aurait pour but de me faire la moral ou de me tenir compagnie. J'avais besoin d'être en tête à tête avec moi -même entre deux lattes que je tirerai nerveusement sur ma cigarette. L'attente serait certainement interminable, mais je préférais broyer du noir en solitaire.
La petite blonde, imperturbable se contenta de lever les yeux au ciel agacée par mon attitude méprisable. «Premièrement , tu vas commencer par descendre d'un ton, mon petit.» Si je n'avais pas été si angoissé j'aurais probablement souris à sa remarque. En effet, la situation était cocasse. Une petite blonde qui ne devait sans doute pas dépasser le mètre soixante me traitait de 'petit'. Vu de l'extérieur ça devait sans nul doute arracher quelques sourires à certains. Pourtant, aujourd'hui je n'étais pas d'humeur. Je me contentai de pousser un profond soupir avant de reporter mon regard sur elle, agacé par avance. Mes doigts jouaient nerveusement avec mon paquet de cigarettes, alors que mon attention était uniquement tournée vers la sortie que je voulais rejoindre au plus vite afin d'avoir ma dose de nicotine.  « Et pas la peine de prendre cet air là, ça ne te mènera nul part. Deuxièmement, j'étais venue pour te dire ce qui s'était passé avec Anastasia, mais puisque tu préfères agresser les gens sans chercher à comprendre, je ne suis plus sûre d'avoir envie de te rendre service. ».Lorsque j'entendis l'inconnue prononcer son nom, mes doigts cessèrent immédiatement de tapoter le paquet et mes yeux s'exorbitèrent avant de devenir suppliants. Elle venait de prononcer LE  mot magique, le seul qui pouvait à l'instant capter mon attention. Mais rancunière, la petite blonde semblait vouloir jouer avec mes nerfs et avoua que mon attitude la rebutait à me dévoiler ce qui était arrivé à Nastia. Quelle sâle peste ! Je me mordis la lèvres inférieur tentant de retenir un juron avant d'adopter un tout autre ton. L'agresser verbalement ne me mènerait à rien. Je pris une profonde inspiration avant de recouvrer mon calme "Attends ! Je... écoute, j'ai besoin de savoir ce qui s'est passé. Je sais juste qu'elle s'est fait renversée.Tu sais au moins si elle va bien ? » Mon ton était désormais devenue presque suppliant et à peine avais-je posé la première question que je sentis ma voix se briser. Je poussai un soupir avant de me passer ma main derrière ma nuque. « Désolé. Je suis complètement paumé. Elle attends notre bébé et... » Je ne pus terminer ma phrase, préférant étouffer un sanglot qui allait sans doute faire son apparition si je formulais mes pensées à voix haute. La gorge noué, je détournai quelques instant mon regard de l'inconnue. Je ne savais pas ce qui allait se passer si elle perdait le bébé. Si nous perdions le bébé. C'est plutôt paradoxal. À peine quelques semaines auparavant, j'avais de la peine à envisager d'avoir un bébé et à présent...Alors que j'imaginais le pire, je n'osais penser à la perte de cet être qui n'avait pas encore eu la chance de voir le jour.


   
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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty20.06.14 16:14

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Life can be short sometimes.


Face au jeune homme, son empathie s'était envolée. Avec Anastasia, ça avait été facile, peut-être à cause de la gravité de la situation, mais face à lui, elle avait juste envie de le gifler. Pour la simple et bonne raison qu'il semblait être l'incarnation de ceux qui l'avaient poussé à croire que son amour avec Morgan ne durerait pas. C'était sûrement idiot, parce qu'elle ne le connaissait pas, mais à la façon dont il s'était adressée à elle, à la façon dont il avait eu de s'en prendre à cette femme et sa fille, elle l'avait classé dans cette catégorie bien particulière des gosses de riches un peu trop prétentieux. Elle n'aimait pas vraiment placer les gens dans des cases, mais celle-ci c'était une exception. Parce qu'elle ne se rappelait que trop bien les propos de certains des amis de Morgan à l'époque. Ceux-là même qui la trouvaient trop différente et qui ne cessaient de répéter que Morgan n'avait rien à faire avec elle. Ainsi donc, il lui était bien difficile de se montrer emphatique à son égare, de comprendre qu'il était paniqué, inquiet… Alors, il fut bien aisé de le remettre à sa place, de lui faire savoir qu'un tel comportement ne le mènerait nul part. Tout du moins, pas avec elle, alors s'il tenait à apprendre ce qu'il s'était passé, il devrait faire un effort. Dans le fond, c'était peut-être un peu cruel, parce qu'elle reportait sur lui une rancoeur qui ne lui était pas vraiment adressée. Mais après tout, son agressivité ne lui était peut-être pas vraiment adressée non plus, alors c'était donnant-donnant. Et, malgré l'antipathie qu'il avait fait naître, elle le comprenait. Parce qu'elle aussi, un jour, c'était retrouvée dans une salle d'attente avec la peur au ventre de perdre son enfant. Alors elle savait combien cela pouvait être angoissant, elle savait que cela pouvait faire ressortir les plus mauvais côté des gens. Elle se souvenait très bien de comment elle avait crié sur son époux à l'époque, de combien elle l'avait accablée de toutes les fautes. Et le jeune homme, là, il craignait sûrement et de perdre son enfant et de perdre la mère de celui-ci, alors oui, elle pouvait le comprendre, même si cela n'excusait en rien son attitude et qu'elle préféra tourner les talons que de lui apprendre ce qui s'était passé. La prochaine, il se montrerait moins prétentieux.

"Attends ! Je... écoute, j'ai besoin de savoir ce qui s'est passé. Je sais juste qu'elle s'est fait renversée.Tu sais au moins si elle va bien ? ». Elle soupira légèrement en se retournant de nouveau vers lui. Il avait changé, en l'espace de quelques secondes, il était passé du petit gosse de riche trop sûr de lui au gosse complètement perdu et blessé. Cela s'était entendu dans le ton de sa voix, mais cela s'était vu aussi dans son regard. Du moins si vous êtes le genre de personne à faire attention à cela, comme Rosanna. Ce changement soudain permis de faire disparaître la mauvaise impression qu'elle avait pu avoir à son égard. Oh sans doute était-il un gosse de riche, mais au moins il avait vraiment un coeur et se souciait de la femme qui portait son enfant. « Désolé. Je suis complètement paumé. Elle attends notre bébé et... ». Perdu, c'était bien l'impression qu'elle avait eu en le voyant changer soudainement. Il était perdu. Pour elle, il n'y avait place qu'à peu de doute, il était bel et bien amoureux d'Anastasia. Peut-être que lui ne s'en était pas encore rendu compte, mais c'était la seule manière qu'elle avait pour expliquer l'état actuel dans lequel il était. A cet instant, elle ne put s'empêcher de penser à Andrew. Pas parce qu'il lui manquait, loin de là, juste à cause du jeune homme en face d'elle. Elle se passa alors une main dans les cheveux. Il lui faisait penser à Andrew et, étrangement, cela ne la dérangeait pas. « Elle a été capable de parler, de me dire qu'elle était enceinte. Et elle avait la force de me tenir la main, j'imagine que c'est bon signe. ». Elle n'en savait pas beaucoup plus que lui dans le fond. Elle n'était pas médecin et n'avait donc pas pu évaluer l'état réel dans lequel était Anastasia. Mais la jeune femme avait trouvé la force de parler, alors, d'après elle, c'était déjà ça. « Je pense qu'elle a essayé de protéger votre enfant du choc. Coute que Coute. Parce que c'est ce que font les futurs mères. ». Elle parlait en connaissance de cause, en cinq grossesses, autant vous dire qu'elle avait connu quelques péripéties. En y pensant, elle comprit enfin pourquoi le jeune homme lui faisait penser à son époux. Parce qu'il avait la même inquiétude qu'Andrew avait chaque fois qu'elle chutait pendant l'un de ses grossesses. Un léger sourire se dessina alors sur ses lèvres. « Je sais que c'est effrayant mais tu sais, on est pas aussi fragile que vous voulez le penser. Et ce ne sont pas des paroles en l'air, bon, je ne me suis jamais faite renversée, mais crois moi, il m'en est arrivée des belles aussi pendant mes grossesses et tout s'est bien fni. ». Elle voulait le rassurer, ou tout du moins essayer. Elle ne s'y prenait peut-être pas de la bonne manière, mais au moins elle essayait. Et elle souhaitait sincèrement qu'Anastasia et le bébé irait bien. Elle priait pour eux d'ailleurs, dans sa tête.

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty21.06.14 17:59

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Rosie & Nastia & Thomas ♪♫


   
Être né Hamilton offre de nombreux avantages. Je ne peux pas le nier. Toute ma vie j'ai vécu en sachant pertinemment que d'une façon ou d'une autre j'aurais exactement ce que je  voudrai. Parce qu'on ne refuse rien à un Hamilton, et lorsque la fortune et la réputation n'entrent pas en jeu, j'ai appris à me servir de mon charisme et de ma capacité à embobiner avec de belles paroles qui veut bien m'écouter. Plus le temps passait, plus je suis devenu capricieux – parfois colérique- n'acceptant aucun refus, aucun échec. Pourtant, les années passent, la vie avance et elle n'épargne personne. Hamilton ou pas, j'ai dû essuyer des échecs et je crois que c'était d'autant plus difficile à accepter car je n'avais jamais perdu. Le premier véritable échec auquel j'ai été confronté fut la perte d'Elsa. Et pourtant, d'une certaine manière, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi...C'est moi qui ait tout provoqué avec mon arrogance et mon incapacité à la croire entièrement. Ma jalousie maladive m'avait aveuglé et je m'étais reporté sur elle. Je n'arrivais pas à croire que la belle Elsa puisse résister à la tentation que représentait les frères O'Toole. Pourquoi ? Parce qu'à sa place, je sais que j'aurais cédé. Au moins une fois. Mais Elsa n'était pas moi et il m'a fallut du temps pour le comprendre. Tellement de temps que je suis tombé amoureux...Oui ça doit être ça... Je suis tombé amoureux d'une seconde fille, sans pour autant réussir à me sortir de la tête mon Elsa. Alors si je dois résumé, l'echec que fut mon couple avec Elsa n'était finalement qu'un semi-échec...Parce que c'était moi qui avait précipité les choses. J'avais voulu jouer et je m'étais crâmé. Colpa mia. En revanche, ce qui arrivait à l'instant à Nastia et notre...Notre bébé c'était une des premières vraies 'tragédies' de ma vie. Parce que finalement, pour la première fois je n'avais rien provoqué, je n'y étais pour rien et c'était d'autan plus horrible. Si il s'avérait qu'on m'annonçait à l'instant que j'avais perdu Nastia... J'avoue que je ne savais même pas comment j'allais réagir. La seule chose que je peux affirmer, c'est qu'il m'a fallu cet accident entouré d'incertitude nébuleuse pour que je me rende compte à quel point elle fait désormais partie de ma vie. Elle est le centre de ma vie. Je ne veux pas les perdre.

La blonde avait sans doute compris le désarroi dans lequel je me trouvais. À peine l'avais-je supplié de rester et de m'expliquer ce qu'il s'était passé, qu'elle céda -pour mon plus grand soulagement- son regard emplis d'une certaine compassion étrange.  « Elle a été capable de parler, de me dire qu'elle était enceinte. Et elle avait la force de me tenir la main, j'imagine que c'est bon signe. ». Juste de lui tenir la main et de dire qu'elle était enceinte ? Rien de plus ? Elle ne s'était pas relevée ? Je sentis mon pouls s'accélérer alors que j'étais certain de pouvoir entendre mon coeur battre à travers ma poitrine tant il battait fort. « Je pense qu'elle a essayé de protéger votre enfant du choc. Coute que Coute. Parce que c'est ce que font les futurs mères. ». Je passai ma main sur mon visage avant de perdre mon regard dans le vide. Je sentais mes doigts trembler légèrement sans que je ne puisse les faire cesser. « Elle n'a rien dit d'autre ? Elle est depuis longtemps en salle d'examen ? » Tant de questions me traversaient l'esprit, mais malheureusement, je savais que la pauvre femme ne pourrait pas répondre à la moitié d'entre elles. Malgré tout, sa présence m'avait légèrement. C'est ce que je croyais. La blonde avait une sorte d'aura au dessus d'elle et même si elle m'avait agacé au début, sa quiétude et sa sympathie ne pouvait me la faire détester longtemps. Je savais pertinemment que je pouvais parfois être désagréable et arrogant, mais elle était passée outre. Pas pour moi, pour Nastia. « Tu...T'es une amie à Nastia ? » C'est quand même pitoyable, non ? Elle porte mon enfant et je ne connais ni ses amis -enfin peu de ses amis- ni sa famille...Tout comme elle ne connait pas les miens...

« Je sais que c'est effrayant mais tu sais, on est pas aussi fragile que vous voulez le penser. Et ce ne sont pas des paroles en l'air, bon, je ne me suis jamais faite renversée, mais crois moi, il m'en est arrivée des belles aussi pendant mes grossesses et tout s'est bien fini. ».Elle était donc maman. Plusieurs fois même. Ses paroles avaient pour but de me décrocher un sourire et de calmer légèrement mes inquiétudes...Pourtant je n'arrivais pas à me sortir de la tête une image de Nastia entrain de se faire renverser par un chauffard, puis son ami  à qui elle avouait qu'elle était enceinte. « Elle n'est peut-être pas aussi fragile que je le pense...Mais elle n'est pas aussi indestructible qu'elle le pense » Je marquai un temps d'arrêt avant de me passer les mains dans les cheveux et de prendre une profonde inspiration. « Mais putain qu'est -ce qu'elle foutait au milieu de la route !? Elle est complètement inconsciente. C'est pas parce qu'on est à Fairbanks qu'on peut traverser la route comme ça sans faire attention. Ca allait enfin bien entre nous et voila qu'une nouvelle merde nous arrive » Voila que je laissais désormais ma colère se déverser sur Anastasia.... Il fallait bien que je m'en prenne à quelqu'un. Je reportai mon regard embué par quelques larmes qui ne sortiraient pas – je l'espère-  avant de reprendre la parole sur un ton qui se voulait confident. « Tu sais, ce bébé était un accident. Moi j'en voulais pas, je ne suis pas prêt. Mais j'ai finalement tout quitté pour elle. J'ai mis tous mes projets en parenthèse, j'ai même quitté ma fiancée... J'ai finalement accepté la venue de ce bébé et timidement je me rejouissais de son arrivée. Mais voila tout est foutu parce que personne ne lui a appris à traverser une route. »  Je venais de déballer mon histoire, notre histoire à cette inconnue de passage, sans me soucier de ce qu'elle pourrait penser. Je n'en avais que faire.
   
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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty22.06.14 9:41

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Rosanna faisait partit de ses gens toujours près à venir à votre aide. C'était presque une seconde nature chez elle, elle ne pouvait pas passer à côté de quelqu'un en détresse sans essayer de l'aider. C'était là le résultat de longues années de vie en communauté. Une vie où il est impensable de laisser un voisin, un membre de la famille, un ami, dans le besoin. C'était quelque chose dont elle était fière, quelque chose qu'elle chérissait. Elle avait d'ailleurs trouvé cela bien moche de constater que ce n'était pas vrai dans le monde extérieur. On aurait pu croire qu'elle se serait endurcie depuis son départ de sa communauté, qu'elle aurait adopté cette attitude d'indifférence qu'elle voyait chez beaucoup de gens, mais non. Alors, forcément, devant la détresse dorénavant visible du jeune homme, elle s'était bien vite adoucie. Il aurait été bien cruel de ne pas lui dire ce qu'elle savait après avoir vu son regard suppliant, après avoir constater son inquiétude, sa détresse. Elle n'en aurait pas été capable. Peut-être qu'elle le regretterait, peut-être qu'il n'avait fait que jouer la comédie, mais elle en doutait. Elle ne le connaissait pas, elle ignorait tout de lui, mais quelque chose lui faisait dire que son arrogance et son agressivité n'était qu'une façade, qu'en creusant un peu, il pouvait se montrer sous un tout autre jour. Et puis, elle, elle aurait maudit la personne qui aurait refuser de lui donner des nouvelles de Morgan ou de l'un de ses enfants, il aurait alors été bien indécent de lui refuser une telle chose. Mais elle n'avait pas grand-chose à lui dire finalement et elle doutait que cela serait bien suffisant pour le calmer, mais c'était toujours ça, pas vrai ? « Elle n'a rien dit d'autre ? Elle est depuis longtemps en salle d'examen ? » Machinalement, elle se retourna vers l'horloge pendue au mur. Seulement, elle n'était pas bien sûr de savoir à l'heure à laquelle elles étaient arrivées à l'hôpital, il était donc difficile de répondre au jeune homme. Et quand bien même elle l'aurait été, cela aurait-il changé quelque chose pour lui ? Elle n'en était pas bien sûre. Si elle lui disait que cela faisait un moment, il était certain que cela l'inquièterait plus encore et si elle lui disait l'inverse, cela ne ferait certainement qu'augmenter son incertitude. Dans les deux cas, ce n'était pas bien réconfortant pour lui. « Non, rien d'autre je suis désolée. Et je ne sais pas vraiment depuis combien de temps elle y est, mais le secours sont arrivé rapidement, elle a donc été prise en charge rapidement. ». C'était important, la rapidité. C'était important qu'elle été prise en charge rapidement, parce que s'il y avait quelque chose de grave, les médecins l'auraient peut-être vu à temps. Oh, elle était on ne peut plus consciente de cette importance. S'ils n'avaient pas attendu aussi longtemps pour emmener Jacob à l'hôpial… Elle se secoua imperceptiblement la tête pour faire chasser ces pensées. Ce n'était pas le moment. « Tu...T'es une amie à Nastia ? » Elle leva légèrement un sourcil. Pour le père de l'enfant de la jeune femme, il semblait ne pas en savoir beaucoup à son sujet. « Non, je ne la connais même pas. J'était juste au bon endroit au bon moment. ». Oui, le tout puissant avait fait en sorte qu'elle soit là où elle avait besoin d'être. Cela n'apporterait peut-être rien au jeune homme de le savoir, d'autant plus qu'elle ne cherchait aucun remerciement, aucune reconnaissance. Elle avait juste fait ce qui lui semblait être la chose à faire. Parce que c'était dans sa nature, parce que c'était comme ça qu'elle voyait le monde et qu'elle aurait souhaité que quelqu'un fasse la même chose pour elle si un jour elle se retrouvait dans cette situation.

Et elle avait jugé bon d'essayer de le rassurer en lui parlant de ses grossesses à elle. Oh bien sûr, elle ne pouvait pas faire de réelle comparaison. Se faire renverser par une voiture, c'est certainement plus grave que de se faire renverser par un buggy et même ça, ça ne lui était pas arrivé. Cela dit, son attitude un peu trop téméraire l'avais mise dans des situations dangereuse lors de ses grossesses. Enfin téméraire, cela l'était aux yeux des membres de sa communauté, pas vraiment aux siens. Après tout, elle n'était pas montée sur un skate enceinte, ce qui lui semblait bien plus dangereux que de monter sur une chaise pour attraper un bocal, alors enceinte de sept mois, et d'en chuter. Mais qu'importe, ses mots n'avaient pas semblé apaiser l'inquiétude du jeune homme. « Elle n'est peut-être pas aussi fragile que je le pense...Mais elle n'est pas aussi indestructible qu'elle le pense ». Elle ne pu s'empêcher de laisser échapper un léger rire. Oh oui, cela ne faisait aucun doute qu'il lui faisait penser à Andrew. C'était exactement le genre de chose que celui-ci aurait pu lui dire. Andrew était un homme bien, alors, peut-être que, dans le fond, le jeune homme face à elle n'était pas aussi mauvais que l'image qu'elle se faisait des gosses de riches. « Mais putain qu'est -ce qu'elle foutait au milieu de la route !? Elle est complètement inconsciente. C'est pas parce qu'on est à Fairbanks qu'on peut traverser la route comme ça sans faire attention. Ca allait enfin bien entre nous et voila qu'une nouvelle merde nous arrive » A ça, elle ne pouvait pas répondre. Elle ignorait ce que Anastasia faisait sur la route à ce moment là. Elle ne pu s'empêcher, toutefois, de noter que leur histoire ne semblait pas idyllique. Et en posant de nouveau son regard sur le jeune homme, elle pouvait voir que les larmes étaient toutes proches. C'était con, mais elle avait toujours trouver cela magnifique un homme qui pleure. « Tu sais, ce bébé était un accident. Moi j'en voulais pas, je ne suis pas prêt. Mais j'ai finalement tout quitté pour elle. J'ai mis tous mes projets en parenthèse, j'ai même quitté ma fiancée... J'ai finalement accepté la venue de ce bébé et timidement je me rejouissais de son arrivée. Mais voila tout est foutu parce que personne ne lui a appris à traverser une route. » C'était con de sourire à ce moment là ? Peut-être oui, mais elle ne pu s'en empêcher. Elle ne le jugeait pas, loin de là. Comment aurait-elle pu ? Elle qui avait trompé son époux, elle qui avait abandonné ses enfants. Elle qui n'en avait aimé qu'une tout au long de sa vie, mais qui l'avait abandonnée elle aussi. Non, elle ne le jugeait pas, mais il y avait dans ces aveux quelque chose de beau, quelque chose de pur. Elle fit alors un pas vers lui et lui prit la main, de manière réconfortante. « Hey, tout n'est pas encore foutu. Tu t'imagines le pire maintenant, mais peut-être que tout va bien. Peut-être qu'Anastasia et le bébé son sain et sauf. Il faut que tu gardes espoir. Vous avez l'air d'avoir traverser beaucoup de choses déjà, vous traverserez cette épreuve là aussi. Et tu en ressortiras quelque chose. ». Elle ne voulait pas lui dire que c'était peut-être ce qu'il lui avait fallu pour qu'il se rende compte qu'il l'aimait. Parce que c'était juste l'impression qu'elle avait et qu'elle pouvait tout à fait se tromper. Aussi parce qu'elle savait que ce n'était pas toujours facile de se rendre compte de l'évidence. Elle passa de nouveau une main dans ses cheveux, relâchant celle du jeune homme dans le processus. « Je m'appelle Rosanna au fait. ». Oui, il venait de lui déballer sa vie et il ignorait encore son prénom, ainsi donc avait-elle jugé bon de le lui donner. Et puis, elle était aussi curieuse d'apprendre le sien, quand bien même elle ne s'aventura pas à le lui demander.

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty24.06.14 12:36

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La petite blonde tentait tant bien que mal de me rassurer en affirmant qu'Anastasia avait été prise en charge très rapidement. Plus on est pris en charge rapidement, plus on a de chances de s'en sortir indemne. Enfin c'est ce que la légende urbaine dit... Mais si c'est déjà trop tard ?Je secouai la tête rapidement afin de me chasser ce nombre incalculable de pensées négatives et de demander à la femme si elle était une amie de Nastia. Elle semblait étonnée de ma question et je ne pouvais pas l'en blâmer. C'est vrai, généralement quand on est en couple, quand on va être parents, on connaît les amis et la famille de sa compagne. Ce n'était pas mon cas...Parce que notre couple avait toujours été secret...Jusqu'à ces dernières semaines. Et malgré tout, je n'avais pas eu le courage de la présenter à mes amis et encore moins à ma famille. Ça pourrait paraître étrange, mais d'un autre côté, Anastasia n'avait pas non plus fait cet effort, j'en déduisais qu'on pouvait encore attendre un peu avant les grandes 'rencontres'.
Lorsque la blondinette m'affirma qu'elle ne connaissait pas Nastia avant l'accident, je ne peux nier que je fus légèrement soulagé. En réalité, j'appréhendais le jour où je devrai me confronter aux amis de Nastia. Je craignais qu'elle leur ait peins un tableau peu glorieux de moi lorsque je l'avais laissée sans nouvelle après avoir appris pour sa grossesses. J'avais peur de leurs regards et même si à présent je voulais reprendre ma place. Ma place de futur père. Je craignais de me sentir mal à l'aise face à eux, parce qu'en connaissant uniquement mes agissements, ils devaient certainement me prendre pour un sacré connard. Ma propre sœur m'avait pris pour ça...

Malgré les diverses tentatives de l'inconnue pour me calmer, je ne pu m'empêcher de partir dans une tirade en vociférant sur Anastasia et sa faculté à toujours tout faire de travers. J'avais tellement peur de la perdre que paradoxalement, j'avais besoin de retourner la situation, lui faisant endosser toute la culpabilité de cet accident dont j'ignorai encore les futures conséquences. C'était puéril et inutile. Mais j'étais immature et j'avais une forte tendance à brasser de l'air, la situation de stress dans laquelle j'étais n'aidant pas. L'inconnue semblait parfois légèrement amusée par l'ingénuité de certaines de mes paroles. Pourtant, lorsque je lui avouais dans la foulée que j'avais tout abandonné pour ma suédoise, la blonde sembla s'attendrir, s'approchant de moi avant de me prendre la main. Dans une autre situation, j'aurais certainement eu un mouvement de recul, parce que même si j'étais assez con pour me confier à la première venue, je limitais désormais les marques d'affection amicales tactiles. Les dernières que j'avais eues c'était avec Nastia et l'amitié s'est vite muée en quelque chose de plus complexe.

Pourtant, à ce moment précis, il n'y avait rien d’ambiguë. La blonde tentait simplement de me calmer, me rassurer...Et j'en avais grand besoin. « Hey, tout n'est pas encore foutu. Tu t'imagines le pire maintenant, mais peut-être que tout va bien. Peut-être qu'Anastasia et le bébé sont sains et saufs. Il faut que tu gardes espoir. Vous avez l'air d'avoir traverser beaucoup de choses déjà, vous traverserez cette épreuve là aussi. Et tu en ressortiras quelque chose. ». Je poussai un soupir avant d'hocher doucement la tête de bas en haut. Elle n'avait peut-être pas tort... J'avais constamment tendance à m'imaginer le pire, peut-être qu'elle n'avait finalement rien. « On a traversé trop de choses, c'est lassant à la longue. On ne voit jamais le bout du tunnel.... » Elle me lâchai la main avant de rabattre ses cheveux en arrière et de reprendre la parole. « Je m'appelle Rosanna au fait. ». Je souris timidement. J'avais été tellement absorbé par mon angoisse qu'on en avait oublié les formalité. En même temps, n'importe qui les aurait oubliées, non ? « Thomas. Moi c'est Thomas Hamilton. » Recouvrant un peu de sérénité je m'apprêtais à lui demander si elle était nouvelle en ville alors qu'une des réceptionnistes nous informa qu'on pouvait aller rejoindre notre 'amie'. L'angoisse refit instantanément son apparition et ma gorge se noua de nouveau alors que je reportai mes yeux emplis d'inquiétude sur Rosanna. « Tu m'accompagnes. Nastia sera ravie de te rencontrer... » Et j'avais besoin d'un soutien moral si on m'annonçait quelque chose de grave. Même si j'aime faire croire que je suis un gros dur...Je doute d'être crédible. En réalité, je suis encore un grand enfant ultra sensible...Pour mon plus grand malheur.
La femme nous indiqua le numéro de la salle et nous la rejoignîmes rapidement. Le cœur serré j'ouvris la porte, muet comme une tombe, ne sachant pas si j'allais trouver Anastasia en pleure, endormie ou avec un léger sourire.
   
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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty24.06.14 21:32

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L'incertitude. Une des pires choses que la vie ait pu inventer. La pire chose qu'il puisse exister. J'ai toujours détester me trouver dans ce brouillard flou et épais autour d'un sujet ou d'une personne proche. Ou même autour de moi. Je me suis toujours sentie impuissante, totalement démunie face à une telle chose. Je suis de ces personnes qui aiment avoir le contrôle, qui aiment être utiles qu'importe la situation ou la façon de l'être. J'ai toujours voulu mettre la main à la pâte et aider mon prochain. Thomas me le reproche souvent d'ailleurs, me disant que je suis beaucoup trop altruiste pour mon bien. Mais je dois avouer que cette fois, il avait raison. J'avais failli y laisser la vie mais surtout, tuer notre bébé. Et ça, je ne me le pardonnerais jamais.
A l'heure actuelle, rien n'était sûr pour lui comme pour moi. On me faisait des radios et des scanners, me promettant que c'était des appareils très récents, ne mettant pas la vie en danger du bébé avec les radiations. Je les croyais mais c'était surtout parce que j'avais peur pour lui, j'avais peur d'avoir une hémorragie interne qui aurait raison de la vie de mon bébé. Finalement, pour moi, le bilan était plutôt rassurant malgré que je sois plutôt amochée. Aucune hémorragie n'avait été détectée, aucune lésion n'avait été trouvée. J'avais le bras droit cassé puisque j'avais amorti la chute avec. Mon genou avait une entorse dû au choc avec la voiture et j'avais une commotion avec un joli œil au beurre noir du côté gauche du visage. J'étais pas en grande forme mais j'étais en saine et sauve et c'est l'essentiel.

En revanche, ils m'ont laissé sans nouvelles pour le bébé pendant un bon moment. Ils m'avaient posé toutes sortes de capteur, m'avaient fait plusieurs examens, avaient fait des monitorings. À chaque fois, j'avais le droit à une batterie de tests mais aucune réponse ne venait et j'angoissais. Plusieurs fois, ils ont essayés de me dire de me calmer mais je n'y arrivais pas, ils étaient trop silencieux pour que je le sois. Alors, vint le moment où ils décidèrent de faire une échographie et je sus que là, j'aurais des réponses, ils n'auront pas le choix. Je ne leur laisserais pas le choix. Je voulais savoir si mon bébé va bien et je le saurais. Si NOTRE bébé va bien.
Je frissonnai lorsque le gel fut appliqué sur mon petit ventre apparent. Une fois fait, il passa la sonde sur mon ventre et je pus entendre le cœur du petit bout battre et ça me rassura. Le son semblait normal et je voyais sur l'écran la silhouette du bébé. Rien ne semblait anormal et le médecin me le confirma peu de temps après. Je vis le médecin s'attardait un peu à un moment et je fus inquiète. « Que se passe-t-il ? Est-ce que quelque chose ne va pas? » Il fit non de la tête et me sourit avant de tout éteindre et d'essuyer mon ventre. Il se mit face à moi avant de me sourire à nouveau. « Je ne peux pas vous le garantir à 100% mais, il semblerait que ce soit un petit garçon. » Mes yeux s'emplirent de larmes et je fus soulagée que mon bébé soit en bonne santé mais surtout, qu'il soit un garçon. Thomas sera content, il avait parié sur le fait que c'était un petit gars et il avait gagné.

L'équipe médicale finit par me ramener dans une chambre dans laquelle j'étais condamnée à rester pendant quelques jours sûrement. Même si tout va bien, ils préfèrent me garder un temps afin d'être sûr que tout va pour le mieux. J'étais dans mon lit entrain de me demander comment je pouvais prévenir Thomas que j'étais à l'hôpital quand la porte s'ouvrit et que je vis qu'il était là. La première réaction fut la surprise de le voir ici. Je ne comprends pas tellement comment il a su que j'étais là sachant que je n'avais pas eu le temps de prévenir qui que ce soit. Mais, une fois la surprise passée, le soulagement prit place et les larmes firent surface. Pour la première fois depuis que je suis à l'hôpital, je me laissais aller. « Viens là. » Je lui ouvris mon bras valide pour qu'il vienne me prendre dans ses bras. Je voyais à quel point il était inquiet et à quel point ses yeux étaient brillants de larmes. Il ne se fit pas prier et je calai ma tête dans son cou y déposant de doux baisers. Je caressai ses cheveux et je décidai de ne plus garder le suspens. « Il va bien. Je vais bien aussi. Notre petit gars est aussi fort que son papa. » Et j'attendai sa réaction, espérant que la nouvelle lui ferait plaisir.
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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty25.06.14 15:44

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Life can be short sometimes.


Elle avait envie de le rassurer, de lui dire que tout irait bien, qu'il retrouverait bientôt Anastasia et qu'elle allait très bien, tout comme leur enfant. Mais elle ne pouvait pas, parce qu'elle n'en savait rien. Ainsi donc, tout ce qui lui restait, c'était encore de l'encourager à garder espoir, quand bien même elle était consciente que c'était plus facile à dire qu'à faire. Parce que l'espoir fait vivre. Une phrase qu'elle avait entendu autrefois, qu'elle n'avait d'abord pas comprit mais qui faisait sens pour elle maintenant. L'espoir c'est parfois la seule chose qui vous permet de continuer à avancer, la seule chose qui vous donne la force nécessaire d'affronter tous les obstacles que Dieu dresse en travers de votre chemin. L'espoir qu'un jour, tout ira mieux. Il devrait s'en contenter pour le moment. « On a traversé trop de choses, c'est lassant à la longue. On ne voit jamais le bout du tunnel.... ». Elle laissa échapper un long soupire de compréhension. Parce que oui, elle le comprenait. Elle ne lui avait pas lancé des belles paroles en l'air, juste comme ça, juste parce que c'est ce qu'il faut faire. Non, elle parlait en connaissance de cause. Elle aussi avait dû en traverser des choses, elle aussi en avait apprit beaucoup. Mais elle aussi avait, parfois, eu ce sentiment de fatigue. Ce doute. Et si tout ça ne servait à rien ? Alors oui, elle le comprenait, quand bien même elle n'avait pas l'intention de rentrer dans les détails. Contrairement à lui, elle n'était pas prête à se confier à un parfait inconnu. Elle préféra donc s'en remettre aux formalités d'usages, se présenter. « Thomas. Moi c'est Thomas Hamilton. » Hamilton ? Peut-être que ce nom était sensé lui dire quelque chose puisqu'elle était toujours persuadé qu'il était un gosse de riche, mais non. Il aurait très bien pu lui dire Dupont que cela aurait été la même chose. Toutefois, cela n'avait pas bien d'importance, il devait bien avoir comprit que si elle avait à le remettre à sa place, elle le ferait, qu'importe la profondeur de son porte-monnaie. Peut-être qu'ils auraient pu débattre sur le sujet quelque temps, mais on vint informer Thomas qu'il pouvait retourner auprès de Anastasia, alors, forcément, ça coupa court à toutes conversations qu'ils auraient pu entamer.  « Tu m'accompagnes. Nastia sera ravie de te rencontrer... ». Elle fronça légèrement les sourcils, Anastasia devait bien se ficher d'elle. D'après Rosanna, la seule personne que la jeune femme devait avoir envie de voir à cet instant, c'était Thomas. Mais elle avait bon coeur, alors elle acquiesça d'un léger signe de tête et se rendit avec lui jusqu'à la chambre d'Anastasia. Peut-être que Thomas aurait eu besoin de quelques mots d'encouragement de plus, mais Rosanna garda le silence, ne sachant trop que dire, un peu mal à l'aise, aussi, il fallait bien l'avouer.

Rosanna lu rapidement la surprise sur le visage d'Anastasia, quand bien même elle resta en retrait. C'était compréhensible après tout, elle ignorait sûrement ce qu'il s'était passé en dehors de ces salles d'examens. D'ailleurs, la surprise de la blonde fit naître une interrogation dans l'esprit de Rosanna. Comment Thomas avait été mis au courant ? C'était peut-être un peu con de n'y penser que maintenant, pourtant, depuis le début, c'était vraiment la première fois qu'elle y pensait. Ce n'était définitivement pas grâce à elle, elle avait déjà été incapable de donner l'identité d'Anastasia, alors encore moins celle du père de l'enfant. Mystère. « Viens là. ». La surprise était passée visiblement, laissant place à un tout autre sentiment. Elle pu observer les larmes monter aux yeux de la jeune femme. Réaction normale, mais elle ne pu s'empêcher de s'inquiéter de l'effet qu'elles auraient sur Thomas. Lui qui avait semblé s'inquiéter bien vite pour la mère de son enfant. « Il va bien. Je vais bien aussi. Notre petit gars est aussi fort que son papa. » A cette révélation, elle ne pu s'empêcher de sourire. Pourtant, elle se sentait quelque peu mal à l'aise à se retrouver là, témoin de leurs retrouvailles. Elle se passa une main dans les cheveux, se décalant de l'embrasure de la porte pour aller reposer son dos sur le mur. Elle n'avait rien à faire ici franchement et Thomas était maintenant rassuré, il n'avait donc plus besoin d'elle. Mais parce que partir comme une voleuse n'était pas vraiment dans ses habitudes, elle décida de rester là, encore quelques minutes.

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty26.06.14 20:04

Life can be short sometimes.
Rosie & Nastia & Thomas ♪♫


   


La porte s'ouvrit lentement  dévoilant peu à peu la pièce dans laquelle se trouvait Anastasia. Je découvris le coin du lit et mon cœur se serra avant que je ne trouve le courage de pousser entièrement la porte afin de voir enfin ma jolie blonde. Elle était couchée dans le lit et lorsque mon regard se posa sur elle j'oubliai les horribles minutes que je venais de vivre précédemment. J'oubliai même la présence de Rosanna, ne pouvant détacher mon regard d'Anastasia, immobile au seuil de la porte, cherchant à identifier chacune de ses blessures. Un oeil au beurre noir, un bras qui semblait immobile mais elle n'avait pas l'air désespérée et détruite. Elle semblait seulement surprise. Le bébé allait donc bien ? Sinon elle serait certainement effondrée, non ?
Ses deux billes bleues se remplirent de larmes et un nœud se forma dans ma gorge. Peut-être avais-je été soulagé trop tôt...« Viens là. » Je ne me fis pas prié et la rejoignis  au bord du lit alors qu'elle m'accueillis avec un baiser dans le cou. Ses doigts se perdirent dans mes cheveux alors que je n'osai toujours pas la regarder droit dans les yeux, appréhendant ce qu'elle allait me dire. « Il va bien. Je vais bien aussi. Notre petit gars est aussi fort que son papa. » Il va bien. C'était les mots que j'attendais. L'angoisse laissant place au soulagement alors que les larmes que je tenais tant à retenir perlèrent définitivement mes joues. Je détestais ça... Mais au diable les apparences ! Ce qui importait c'était que Nastia allait bien et que le bébé aussi. Je pris du temps à assimiler la fin de sa phrase. ' Notre petit gars est aussi fort que son papa'. ' Notre petit gars'. Cette fois-ci j'osai enfin regarder Nastia avant de répéter ses mots avec hésitation et émotions. « Notre petit gars !? Ca..Ca va être un garçon ? » Deux aussi bonnes nouvelles en si peu de temps, c'était presque indécent. Mes lèvres rejoignirent celles d'Anastasia le temps d'un rapide baiser avant que je reporte mon attention sur Rosanna, qui s'était adossée au mur de la chambre. « T'as entendu !? Je vais avoir un p'tit garçon ! ». Je me levai avant d'attirer la petite blonde vers la mère de mon enfant. Je savais que la pauvre ne devait certainement pas se sentir à sa place à cet instant, mais à vrai dire j'étais passé d'un état de tel désespoir à celui de pure euphorie que j'avais comme le besoin de crier au monde entier que mon enfant était en pleine forme, que c'était un garçon. J'avais besoin de partager ce soulagement, ce bonheur. « Nastia, c'est Rosanna. Elle était là quand tu t'es fait renversée. On s'est parlés avant que ces imbéciles de médecins ne nous autorisent à te rejoindre. » Imbécile de médecins. Et dire que ma petit soeur comptait certainement en faire parti. Je ne pouvais pas blâmer son choix. C'était elle qui avait sans doute réceptionné Nastia lors de son arrivée à l'hôpital, elle avait dû reconnaitre le prénom d'Anastasia. C'est pas courant comme prénom, il n'y a sans doute qu'une Anastasia à Fairbanks...Et elle m'avait informé de venir au plus vite. Pour tout ça, je suis heureux que ma soeur fasse partie des blouses blanches. « Rosanna m'a un peu calmé. C'est ma soeur qui m'a informé de ton hospitalisation mais elle n'a pu me donner aucun détails...J'étais donc un peu hors de moi. » Un peu calmé. Un peu hors de moi. Certes, c'était des euphémisme et Nastia me connaissait sans doute assez pour savoir dans quel état j'avais été lors de l'attente. J'ai eu de la chance de tomber sur une bon âme comme Rosanna qui a su à la fois me calmer et me remettre les points sur les 'i'.


   
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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty27.06.14 21:13

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Life can be short sometimes.


Je ne savais pas ce qu'il s'était passé dans cette salle d'attente, je ne sais pas comment il était venu jusqu'ici alors que je ne l'avais pas prévenu. Je ne sais pas qui a bien pu lui dire que j'étais là. Tout ce que je sais c'est que j'étais reconnaissante envers la personne qui l'avait fait. J'avais une vague idée de qui ça pouvait être. Holly, la sœur de Thomas. Après tout, elle est interne à l'hôpital alors, elle aurait pu très bien savoir qui j'étais et lui dire. Mais comment aurait-elle su ? Je ne l'ai jamais vu et elle ne connaissait que mon prénom de ce que m'avait dit mon beau blond. En tout cas, je n'allais pas me plaindre. L'essentiel c'est qu'il soit là et que je puisse enfin être rassurée et apaisée. Je n'avais qu'une envie, me blottir contre lui et ne jamais quitter ses bras sécurisants et rassurants. C'est niais à dire et j'ai bien du mal à accepter ça de ma part mais, je suis comme ça avec lui et les hormones ne m'aident absolument pas à atténuer ce côté de moi. C'est bizarre mais près de lui, j'ai l'impression que tout va bien, que je ne mérite pas cet homme qui me rend heureuse malgré les sales moments que nous avons affronté. Même Dean ne m'avait pas rendu comme ça. Et pourtant, il avait été l'homme de ma vie pendant longtemps. Enfin je l'ai considéré comme tel pendant longtemps mais Thomas avait fait tomber ces convictions et aujourd'hui, je savais que nous étions destiné à être ensemble. C'est bête à dire mais, d'une manière ou d'une autre, c'était écrit.

« Notre petit gars !? Ca..Ca va être un garçon ? » J'hochai la tête et lui caressai la joue alors que la chose faisait son chemin dans son cerveau. Je voyais à quel point il était ému et je savais qu'il serait encore plus heureux de savoir qu'il avait raison. Un garçon, c'était important pour lui. Il avait cette fierté de dire que la lignée Hamilton serait préservée et il a raison même si au fond de moi, c'est aussi la lignée Svensson, mais je ne vais pas le contrarier en lui disant ça. Ses lèvres trouvèrent les miennes pour un rapide baiser et je me rendais compte que depuis qu'il était entré dans la chambre, il n'avait d'yeux que pour notre petit garçon. J'étais heureuse de ça, plutôt merveilleusement surprise mais, j'avoue que le fait qu'il ne s'occupe pas tant que ça de moi m'attristait. Pourtant, je n'allais pas le blâmer et j'allais le laisser profiter de ce moment.
Il se tourna vers la blonde adossée au mur, les yeux pétillants. « T'as entendu !? Je vais avoir un p'tit garçon ! » Je souris, contente qu'il agisse ainsi. D'ailleurs, je crois que je ne l'avais jamais vu aussi enthousiaste en ce qui concerne notre petit bout.
Il alla chercher la femme et l'approcha de moi. « Nastia, c'est Rosanna. Elle était là quand tu t'es fait renversée. On s'est parlés avant que ces imbéciles de médecins ne nous autorisent à te rejoindre. » Je souris à la femme, reconnaissant enfin la fameuse silhouette qui m'a aidé et tenu la main. Je me relevai un peu et lui tendis la main gauche, ne pouvant lui tendre l'autre. « Enchantée Rosanna. Et merci pour tout ce que vous avez fait. Je vous en dois une bonne sinon, je n'ose imaginer ce qui nous serait arrivé. » Je caressai machinalement mon ventre et souris tristement, les yeux un peu dans le vide. Oui, j'avais failli le perdre aujourd'hui et je ne m'en serais jamais pardonné. J'avais eu le bonheur de pouvoir devenir maman et je comptais bien chérir ce cadeau qui était empoisonné au départ. « Rosanna m'a un peu calmé. C'est ma soeur qui m'a informé de ton hospitalisation mais elle n'a pu me donner aucun détails...J'étais donc un peu hors de moi. » Un peu ? Connaissant Thomas, un peu voulait dire beaucoup. Et le connaissant, je savais qu'il avait dû taper un scandale à qui passait par son chemin pour avoir des nouvelles.

« Et bien, je vous plains Rosanna... Si vous avez essuyé la tempête Thomas, vous pouvez survivre à beaucoup de choses. » Je ris avant de grimacer de douleur. Oui, j'avais beau ne pas avoir eu plus de dommages que ça, mon corps me faisait mal. J'allais dire comme si j'étais passée sous un camion mais, ce n'était qu'une voiture. Je pris la main de mon amant et lui souris avant de cracher le morceau. « Holly t'as dit ce qu'il s'est passé ? J'imagine que non sinon, tu serais en colère... » Je soupirai avant de reprendre. « Cette vieille dame a oublié son sac et j'ai voulu lui rapporter sauf qu'elle avait traversé alors, j'ai voulu attendre que le feu passe au vert mais, deux enfants jouaient au bord du trottoir et m'ont poussé. Et tu sais comment ça s'est terminé... Heureusement que Rosanna était là. »

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty29.06.14 14:04

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Elle les trouvait beaux. Dans ces retrouvailles émouvantes, elle ne pouvait pas s'empêcher de les trouver beaux. Peut-être n'était-ce qu'à cause de Thomas et de ses larmes ou peut-être de la fragilité qui se dégageait d'Anastasia à cause de ces blessures. Allez savoir. Mais cet état des faits ne changeait en rien son impression de ne rien avoir à faire ici, considérant que se moment n'appartenait qu'à eux et à personne d'autre. Elle regretta presque d'avoir cédé au caprice de Thomas. Oui, parce qu'après réflexion, elle voyait sa demande comme un caprice. Celui d'un enfant perdu qui pense ne pas avoir le courage de faire ce qu'on lui demande, alors qu'une fois arrivé sur place, il se sent finalement bien à l'aise. Elle était plongée dans ses pensées lorsque Thomas se tourna soudain vers elle. « T'as entendu !? Je vais avoir un p'tit garçon ! ». Elle esquissa un sourire. Cet enfant avait peut-être été un accident, mais il ne faisait aucun doute que son arrivée futur rendrait Thomas totalement gaga. Elle en arriverait presqu'à plaindre Anastasia qui allait sans aucun doute se retrouver avec deux enfants sur les bras. Thomas et le bébé. Au moins, seul l'un des deux nécessiterait qu'elle lui change les couches. Se laissant entrainée par Thomas, elle souriait. C'était beau de le voir soudain rassuré. « Nastia, c'est Rosanna. Elle était là quand tu t'es fait renversée. On s'est parlés avant que ces imbéciles de médecins ne nous autorisent à te rejoindre. ». Sans hésitation, elle prit alors la main que lui tendait Nastia. « Enchantée Rosanna. Et merci pour tout ce que vous avez fait. Je vous en dois une bonne sinon, je n'ose imaginer ce qui nous serait arrivé. ». Cette fois, son sourire se voulait rassurant et, surtout, très modeste. Elle n'attendait absolument rien en retour de son geste. Elle avait fait ce qui lui semblait juste, voilà tout. « Ce n'est rien voyons. N'importe qui d'autre aurait agit de la même manière. ». C'était en tous cas ce qui lui semblait, oubliant parfois que l'homme est cruel envers ses semblables. Oubliant qu'il peut se montrer d'un égoïsme sans faille aussi. Seulement, cela lui semblait tellement improbable que quelqu'un puisse décider de laisser quelqu'un se débrouiller après un tel évènement, qu'elle n'arrivait pas à envisager que si elle n'avait pas été là, Anastasia aurait très bien pu rester un moment allongée sur cette route. « Rosanna m'a un peu calmé. C'est ma soeur qui m'a informé de ton hospitalisation mais elle n'a pu me donner aucun détails...J'étais donc un peu hors de moi. » Rosanna laissa alors échapper un léger rire. Un peu ? S'il considérait ça comme un peu, elle était curieuse de voir ce qu'il considérait comme beaucoup. Enfin, curieuse était sans doute un bien grand mot, elle ne tenait pas vraiment à être témoin d'une telle situation. Quand bien même, elle ne se serait pas gêné de le remettre à sa place, qu'importe l'intensité de sa colère, de son angoisse et de sa peur. « Et bien, je vous plains Rosanna... Si vous avez essuyé la tempête Thomas, vous pouvez survivre à beaucoup de choses. ». Rosanna se passa rapidement une main dans les cheveux. C'était exagérer, il n'était pas si terrible que ça. « Oh, j'ai connu pire. ». En disant cela, elle pensait particulièrement à Morgan, un léger sourire sur les lèvres.   Oh oui, devoir essuyer une tempête Morgan, c'était bien pire que de devoir essuyer une tempête Thomas. Bien entendu, son ressentit n'était peut-être qu'à cause de la différence d'intensité dans sa relation avec Morgan qu'avec Thomas ; qu'elle ne connaissait finalement pas ; mais qu'importe.

« Cette vieille dame a oublié son sac et j'ai voulu lui rapporter sauf qu'elle avait traversé alors, j'ai voulu attendre que le feu passe au vert mais, deux enfants jouaient au bord du trottoir et m'ont poussé. Et tu sais comment ça s'est terminé... Heureusement que Rosanna était là. ». C'était donc la raison qui avait poussé Anastasia à se trouver à cet endroit à cet instant précis. Elle ne pu s'empêcher d'en sourire. C'était son altruisme qui avait manqué de la tuer elle et son enfant. Un trait de caractère que Rosanna ne pouvait s'empêcher d'apprécier, classant alors aussitôt Anastasia dans les gens bien. A l'opposé, finalement, de la première impression qu'elle avait eu de Thomas. Mais les opposés s'attirent, elle le savait bien. Elle se passa une main dans les cheveux avant de reprendre la parole. « Je devrais vous laisser, vous devez avoir envie de vous retrouver sans qu'une étrangère vous épie. ». Elle savait que, elle, elle aurait aimé se retrouver seule avec Morgan dans une telle situation, alors elle ne pouvait décemment pas les blâmer de le vouloir aussi. C'est d'ailleurs sûrement l'inverse qu'elle aurait trouvé étrange. Dans son désir de leur donner l'intimité qu'ils méritaient, elle tourna rapidement les talons et se dirigea de nouveau vers la porte, se retournant vers le couple une fois arrivée à celle-ci. « Il a beau se donner des airs de gros dur, je ne crois pas qu'il s'en remettrait s'il vous perdait. ». Elle ignorait pourquoi elle avait jugé nécessaire d'ajouter ceci, mais elle l'avait fait. Elle les regarda un instant, un sourire aux lèvres, avant de se tourner de nouveau et de franchir la porte cette fois. Elle reprendrait des nouvelles d'Anastasia, mais pour l'instant, elle jugeait sa présence superflu.

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty30.06.14 17:18

Life can be short sometimes.
Rosie & Nastia & Thomas ♪♫


   
On m’a souvent reproché d’être lunatique, parfois même limite bipolaire. D’après mes proches, j’ai la fâcheuse tendance à sauter d’une émotion extrême à une autre, en moins d’une fraction de secondes. Personnellement, je ne vois pas ceci comme tare mais plutôt comme une qualité qui me permet de profiter pleinement de chaque instant. Il y a quelques minutes, j’étais hors de moi, paniqué et je jouais nerveusement avec mon paquet de cigarette alors que Rosanna tentait à sa manière de me calmer. À présent je ne peux réellement décrire mes émotions, trop partagé entre le soulagement, le bonheur et une pointe de fierté. C’est un garçon ! C’est fou…Quelques semaines auparavant j’étais effrayé à l’idée d’être papa, à l’idée d’être adulte. Pensant que cet enfant était la pire des choses qui pourrait m’arriver et aujourd’hui j’étais sur un petit nuage parce qu’elle m’a confirmé que notre enfant, que mon fils, était en pleine forme. Comme quoi il n’est pas impossible de changer d’avis…Mais pour ça, il faut savoir surmonter ses craintes et non pas les éviter comme j’ai pu le faire durant vingt-huit ans.

Les deux filles ont fait rapidement connaissance – en se moquant gentiment de mes réactions parfois excessives-. Je descendis enfin de mon petit nuage lorsque Nastia ria à sa remarque avant de grimacer. J’avais été si absorbé par cette bonne nouvelle, qu’en réalité je n’avais même pas pris la peine de lui demander ce qu’elle avait exactement…Pourtant, elle était bien amochée. Le bras droit immobilisé, un œil au beurre noir…On pourrait croire qu’elle sortait d’un champ de bataille. Je revins aux cotés de ma belle avant de m’asseoir à coté d’elle. « Ca va ? Tu dois rester combien de temps ici ? » Autrement dit : J’espère que tu n’es pas trop grièvement blessée. Je sentis sa main prendre possession de la mienne avant qu’un sourire timide ne se dessine sur ses lèvres. Le genre de sourire qui annonce quelque chose que je ne vais pas apprécier. « Cette vieille dame a oublié son sac et j'ai voulu lui rapporter sauf qu'elle avait traversé alors, j'ai voulu attendre que le feu passe au vert mais, deux enfants jouaient au bord du trottoir et m'ont poussé. Et tu sais comment ça s'est terminé... Heureusement que Rosanna était là. » Je poussai un profond soupire avant de lever les yeux au ciel. Je lui avais toujours répété que son altruisme la perdrait un jour… Je n’avais pas imaginé que ça manquerait de prendre sens au sens propre du terme. Malheureusement, cette fois-ci, je n’avais pas eu complètement tort. Une vieille femme ! Elle a risqué sa vie et celle du bébé pour une vieille qui a certainement déjà un pied dans la tombe. Pfff…Elle serait revenue toute seule le chercher son sac. Elle est à la retraite, elle n’a que ça à faire de la journée, ça l’aurait fait bouger la vieille au lieu de mettre en danger Anastasia. Je brûlais d’envie de lui faire une remarque mais la présence de Rosanna me retint. Je n’avais pas envie de passer pour un sale égoïste en plus d’être passé pour un gros colérique. Ca suffisait pour aujourd’hui.


Mal à l’aise, l’héroïne du jour préféra prendre congé de nous. Au fond de moi je lui en étais reconnaissant et je m’en voulais légèrement de lui avoir forcé la main afin qu’elle m’accompagne voir Nastia. Je comprenais parfaitement son malaise et j’aurais certainement agis comme elle… Ou peut-être pas. Car je n’aurais certainement pas accepté d’accompagné un inconnu voir une autre inconnue dans sa chambre. Alors qu’elle s’apprêtait à sortir, Rosanna ne pu s’empêcher d’ajouter une dernière chose. « Il a beau se donner des airs de gros dur, je ne crois pas qu'il s'en remettrait s'il vous perdait. » Je laissai s’échapper un rire franc avant de plonger mes yeux dans ceux de ma belle. « Mais je n’te perdrai jamais. »Sans lui laisser le temps de répondre mes lèvres rejoignirent celles d’Anastasia alors que Rosanna venait de s’éclipser. Nous n’étions plus que nous deux. Ou plutôt nous trois. Et je me sentais enfin à l’aise, libre d’être moi-même et soulagé d’être enfin avec elle.
Après notre tendre baiser, je recouvrai un air faussement soucieux, les sourcils froncés, les lèvres pincées. Je me passai la main dans mes cheveux avant de reprendre la parole. « Pour ne pas te perdre il faudrait que j’ai constamment un œil sur toi. C’est vrai quoi. Pas possible de te laisser seule sans que tu partes à la rescousse d’une vieille qui va sûrement claquer toute seule le mois prochain. Le mieux c’est que tu viennes habiter chez moi. Je vais aller chercher Peanuts en rentrant pour qu’il s’habitue à la maison. Ca te va ? » C’est vrai  j’aurais pu lui demander de venir habiter chez moi d’une manière plus…élégante. Mais peu importante l’intention y était et je n’avais même pas oublié le chien, faisant l’effort de l’appeler par son nom et pas simplement ‘Le chien’. Après tout, on allait être parents, c’était peut-être le moment idéal pour emménager ensemble, non ? Elevé un gamin dans deux maisons différentes c’était vraiment…Atypique.



   
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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty30.06.14 21:37

I may not have gone where I intended to go, but I think I have ended up where I needed to be. ♪♫ - Thomas R. Hamilton & M.-A. Rosanna Lantz & Anastasia P. Svensson.
 
Life can be short sometimes.


J'étais un peu honteuse en racontant la manière dont j'avais été renversée. Après tout, c'était assez idiot et je savais que Thomas allait me faire la morale car nous en avions déjà parlé et à chaque fois, il avait été clair avec moi. Mon altruisme allait me perdre. Il avait bien failli aujourd'hui et je me rendais compte qu'il avait raison. Je devrais peut-être me contenir dans certaines situations comme le fait de vouloir aider les gens dans des situations qui ne nécessitent pas vraiment que j'intervienne. Comme à l'heure actuelle. La vieille dame s'en serait rendu compte et elle aurait su où le chercher puisqu'elle semblait avoir toute sa tête. Et je regrettais de lui avoir couru après bêtement pour lui ramener son sac. Si je ne l'avais pas fait, je ne serais pas dans ce lit d'hôpital à avoir craint pour la vie de mon fils et pour la mienne. Je n'aurais pas infligé tout ce stresse à l'homme que j'aime et surtout, je n'aurais sûrement pas eu toutes ces blessures qui vont mettre du temps à guérir. Et puis, je sais que Thomas est agacé par la situation. Son soupire en disait long et lorsque Rosie décida de s'éclipser pour nous laisser seuls, je savais que j'aurais le droit à des remontrances. « Merci d'être passée Rosanna, j'espère qu'on se reverra ! Et votre présence ne m'a absolument pas dérangée. » J'étais sincère, ça m'avait fait plaisir de rencontrer la femme grâce à qui j'avais pu être prise en charge rapidement. Je voyais bien qu'elle se sentait mal à l'aise alors, je n'essayai pas de la retenir ou bien de lui dire de rester encore un peu. Et puis je mentirais si je disais que du temps seule avec Thomas ne me plaisait pas. Bien au contraire, j'avais besoin de le sentir près de moi.

Je la regardai partir avec un sourire timide. J'avais peur de ne pas recroiser son chemin alors qu'elle me paraissait être une femme bien. Elle se retourna vers nous une dernière fois et j'attendais qu'elle parle ou du moins, qu'elle dise ce qu'elle avait à dire. « Il a beau se donner des airs de gros dur, je ne crois pas qu'il s'en remettrait s'il vous perdait. » J'étais surprise de sa phrase mais surtout du fait qu'elle l'ait si bien cerné. Mais, elle avait appris quelque chose de nouveau aujourd'hui, quelque chose qu'elle avait eu du mal à croire pendant tout ce temps. Le fait que Thomas tienne à ce point à elle. Les yeux de mon homme se plongèrent dans les miens et je ne pus faire autre chose que de le dévorer des yeux et lui sourire. « Mais je n’te perdrai jamais. » Mon sourire devint plus grand et je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche que ses lèvres trouvèrent les miennes. Il entama un tendre baiser qui dura quelques minutes comme si le temps nous était compté, comme si sa vie en dépendait. Et j'en faisais de même mais, rien n'était brusque. Ça restait dans la retenue mais, ce baiser avait un goût exquis. Je le sentais se détendre et devenir plus à l'aise maintenant que nous étions que tous les deux.

Lorsque le baiser prit fin, il retrouva un air soucieux et je savais que j'aurais le droit à la morale. Oui, Thomas qui ne me reproche pas mon altruisme n'est pas Thomas. Il se passa la main dans les cheveux et je sus qu'il allait dire quelque chose qui le rendait nerveux. Mais quoi ? « Pour ne pas te perdre il faudrait que j’ai constamment un œil sur toi. C’est vrai quoi. Pas possible de te laisser seule sans que tu partes à la rescousse d’une vieille qui va sûrement claquer toute seule le mois prochain. Le mieux c’est que tu viennes habiter chez moi. Je vais aller chercher Peanuts en rentrant pour qu’il s’habitue à la maison. Ca te va ? » J'allais répondre à sa pique quand je me rendis compte de ce qu'il venait de dire. « le mieux c'est que tu viennes habiter chez moi ». Est-ce que j'avais mal entendu ? Est-ce que je me fais des films ? Je ne sais pas mais quelque chose me dit que c'était bel et bien réel. Alors, je l'observai pendant quelques secondes ou peut-être minute je ne sais pas mais, la demander avait besoin de faire son chemin. « Est-ce que... Est-ce que tu me demandes d'habiter avec toi? » Un sourire franc et de bonheur fendit mes lèvres avant qu'elles ne trouvent les siennes pour un baiser un peu moins innocent et tendre que les précédents. Je n'arrivais pas à croire qu'il me demande d'habiter avec lui après ce qu'on a vécu mais en même temps, c'était déjà presque le cas puisque nous squattions la maison de l'autre tout le temps depuis trois mois. Je mis fin à notre baiser avant de le regarder dans les yeux et de lui caresser ses joues. « Ca me va parfaitement. Je... Je suis heureuse de sauter ce pas avec toi. Et Peanuts se fera parfaitement à ta maison, j'en suis certaine. Il est raide dingue de toi ce chien. » J'embrassai son nez avant de coller mon front au sien. Nos nez étaient en contact et nos souffles se mêlaient l'un à l'autre. Si je n'avais pas été à moitié valide, j'aurais pu lui sauter au cou. « Tu as deux jours pour te préparer à l'idée de m'avoir sur le dos constamment. »

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Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Re: Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé)   Life can be short sometimes | ROSIE & THOMAS & NASTIA (terminé) Empty01.07.14 20:42

Life can be short sometimes.
Rosie & Nastia & Thomas ♪♫


   
Enormément de personnes ont pour but de fonder la ‘famille idéale’. Mais qu’est ce que c’est ? Comment se la représente-t-on ? Une femme, des enfants, un chien, une maison et un jardin. C’est bien ça, non ? Si une grande majorité des jeunes adultes se fixent ce but ultime comme objectif pour une vie réussie…Pour moi ça représentait exactement tout ce que je ne voulais pas avoir. Ou presque. J’étais prêt à avoir une femme, mais en aucun cas prêt à fonder une famille, à avoir cette magnifique maison avec ce fameux grand jardin et ce chien qui court dedans. Ce cliché c’était pas pour moi…Et pourtant je nageais en plein dedans sans m’en rendre compte. Je venais de demander à Anastasia d’emménager chez moi, je lui avais proposé de s’occuper du chien et elle ses grands yeux bleus me fixaient sans oser comprendre ce que je venais de lui dire. . « Est-ce que... Est-ce que tu me demandes d'habiter avec toi? » Sans lui répondre, je lui dévoilai un de mes plus beaux sourire, duquel elle fit écho avant de partir une seconde fois à l’assaut de mes lèvres. Si ce baiser était tendre, il était aussi fougueux et emplit de passion. Plein de promesses que je tiendrai cette fois… Parce que j’étais sincère et sûr de moi. Parce qu’on ne m’avait pas forcé à faire ce choix mais que je l’avais fait spontanément. Mais ce baiser n’était pas seulement une façon de sceller cette promesse, il était aussi une espèce de délivrance. Lorsque nos lèvres se séparèrent je sentis le poids de ses inquiétudes tomber de ses épaules. Pour la première fois, elle semblait réellement soulagée et apaisée. On venait d’ouvrir un nouveau livre et on débutait le premier chapitre. « Ca me va parfaitement. Je... Je suis heureuse de sauter ce pas avec toi. Et Peanuts se fera parfaitement à ta maison, j'en suis certaine. Il est raide dingue de toi ce chien. » « J’espère bien qu’il s’y fera ! Parce que de toute façon il n’a pas le choix. » C’était quand même pas le cabot qui allait choisir où on allait habiter. D’accord j’exagérais. Lorsque je mentionnais Peanuts, j’avais toujours tendance à la rabaisser. Parce qu’au début j’étais mal à l’aise avec lui… Et parce qu’aujourd’hui –je ne sais pas pourquoi- je n’avais pas envie qu’elle voit que moi aussi je m’étais attaché à cette petite chose. C’est stupide de s’attacher à cet animal, non ? Mais lui il était différent des autres chiens. Peut-être parce que c’est le ‘notre’. Il semblait plus futé et il savait exactement comment s’y prendre pour m’agacer pour que je l’emmène promener, lorsque j’avais la flemme de lever mon cul du canapé.


Nos visages se chatouillaient alors que comme deux adolescents nous ne pouvions quitter le contacte de l’autre. J’aimais ces instants –là… Même si j’aurais préféré les partager chez elle ou chez moi. Chez nous. Plutôt que dans un lit d’hopital avec une femme à moitié cassée. Mais on ne peut pas tout avoir… L’important c’était qu’elle allait s’en remettre, que le bébé n’avait rien et que je l’aimais. « Tu as deux jours pour te préparer à l'idée de m'avoir sur le dos constamment. » Je fis les yeux ronds. Imitant une panique surjouée avant de reprendre la parole sur un ton ironique. « Je pense plutôt que c’est toi qui va te lasser avant moi de m’avoir constamment dans les pattes. Je peux être pire que Peanuts si je veux. »

   
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