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 I'm afraid ! Please, come on [pv Danny]

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Elizabeth Calloway

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Elizabeth Calloway

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MessageSujet: I'm afraid ! Please, come on [pv Danny]   I'm afraid ! Please, come on [pv Danny] Empty03.07.14 19:11

X. Danny Cohen-Zhang Elizabeth Calloway
I'm afraid ! Please, come on
Participants ✦  X. Danny Cohen-Zhang & Lizzie Calloway
Statut ✦ Privé
Lieu ✦ Dans les rues de Hillings District
Date ✦ Début juillet
Moment ✦ 5H du matin
Météo ✦ Il fait jour, il y a un peu de soleil, il fait environ 6°C
Prévention -18 ✦ Pas du tout !
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Elizabeth Calloway

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MessageSujet: Re: I'm afraid ! Please, come on [pv Danny]   I'm afraid ! Please, come on [pv Danny] Empty03.07.14 19:18



Danny & Lizzie
Juillet. Le mois de juillet, pour chaque étudiant qui se respecte, était le synonyme de vacances. Ce mois sonnait aussi la fin des cours et des examens. J’étais donc officiellement en vacances. Il ne manquait plus qu’à connaître les résultats. Jusqu’à il y a peu, cette période avait été une période extrêmement stressante pour moi. Elle commençait avant les examens, quand je m’enfermais dans ma chambre pour travailler comme une malade et elle se terminait lorsque je savais si j’avais réussi ou pas. Cette année, les choses étaient bien différentes parce que je savais d’avance que je n’avais pas réussi mon année. Depuis que mon père était décédé, je n’arrivais plus à me remettre dans mes études qui pourtant me passionnaient. Mais il y avait quelque chose qui s’était brisée. Depuis janvier, j’avais lutté pour pouvoir me consacrer à nouveau à mon avenir, mais rien à faire. Ces derniers mois avaient été purement chaotiques. La seule chose que je pouvais encore espérer, c’était d’avoir valider certaines matières pour ne pas y retourner l’an prochain.

Cette année, je ne comptais pas attendre les résultats pour pouvoir profiter de mes vacances. Dès que j’avais écrit le dernier point final de mes examens, j’en profitais. Que pouvais-je faire d’autre en même temps ? Je savais que j’avais raté, je n’allais pas m’arrêter à un échec. Et puis, je ne serais sans aucun doute pas la seule redoublante. Rare était les fois où j’avais mis les pieds en boite de nuit. Je n’étais pas une très grande fan de cet endroit, mais de temps en temps, j’aimais bien. Ca changeait les idées et c’était précisément ce dont j’avais besoin. Nous avions prévu d’y aller à plusieurs, parce que c’était plus drôle comme ça. Et puis, nous étions en pleine période où le soleil ne se couchait pas. Du coup, rentrer chez soit était moins flippant que lorsqu’il faisait nuit noir. Tout du moins en théorie ! On ne croisait pas beaucoup de monde à deux ou trois heures du matin, même quand il faisait encore jour ! En tout début de soirée, Danny avait décommandé parce qu’il avait quelque chose à faire et qui ne pouvait pas être remis à plus tard. J’avais été un peu déçue, mais se serait pour une prochaine fois.

En boîte, il était tellement facile d’oublier le quotidien pendant plusieurs heures. Déjà parce qu’il y avait la musique qui nous empêchait de réellement réfléchir, ensuite parce qu’on était entouré d’amis qui nous empêchait de trop penser, et l’alcool ! Etre bourrée, ça ne m’était encore jamais arrivé. Je n’étais pas vraiment une adepte du « je vais boire jusqu’à oublier une grande partie de la soirée ». Je trouvais ça ridicule. Les gens complètement déchirés, ça avait tendance à m’énerver plus qu’autre chose, alors que d’autres étaient morts de rire en voyant une personne ivre morte. Malgré ça, il m’arrivait d’être joyeuse. Je savais quand il fallait que j’arrête de boire. Je connaissais ma limite. Une fois que je l’avais atteinte, je me vengeais sur les sodas. Et puis après, je passais une très grande partie de la nuit à danser sur à peu près toutes les musiques qui passaient. Je n’avais pas de préférence pour un certain style de musique. J’écoutais à peu près de tout sans le moindre souci. Ce qui n’était pas le cas de tout le monde, mais enfin, dans une boite il en fallait pour tout le monde.

Il était prêt de cinq heures du matin lorsque je pris la décision de rentrer à la maison. J’avais un sérieux coup de fatigue et je ne pensais pas tenir réellement plus longtemps. Je fis mes au revoir aux autres avant de prendre la direction de la sortie pour récupérer mes affaires. Avant de franchir les portes du 49er club, j’enfilais mon manteau pour ne pas attraper froid. Un rhume était tellement vite arrivé quand on vivait à Fairbanks ! Quoi que, depuis le temps qu’on vivait là, notre organisme était habitué à une telle température, mais nous n’étions pas infaillibles, loin de là. Une fois à l’extérieur, je pus apprécier la fraicheur et je fermais les yeux pour prendre une grande inspiration. Ca faisait un bien fou ! Je me rendais vraiment compte qu’à l’intérieur, c’était une vraie fournaise. Comment faisait-on pour survivre là-dedans en fait ? Allez savoir ! Maintenant que j’avais gouté à la fraicheur extérieure, j’étais incapable de retourner là-dedans. Comment faisaient les fumeurs ? Ils devaient faire preuve d’une très grande volonté, à tous les coups !

Je rouvris les yeux puis enfonçant les mains dans mes poches, je pris la direction de la maison. J’en avais pour une bonne demi-heure de marche avant d’arriver chez Jay, là où je vivais à présent. Comme prévu, il n’y avait pas beaucoup de monde dans les rues, du coup, autour de moi, c’était extrêmement calme. Tellement calme que du coup j’en venais presque à imaginer des bruits. C’était effrayant. Par moment, je me retournais pour voir si on ne me suivait pas, mais il n’y avait personne, du coup, je reprenais ma route. Sauf que je n’arrivais jamais à réellement me défaire cette impression d’être suivie alors je jetais un œil de plus en plus souvent derrière moi. Devenais-je parano ? A force de psychoter, j’en vins à me faire des films et à me dire que les assassins de mon père en avaient peut-être après moi maintenant… Je me figeais. Là, c’était de trop pour ma santé mentale. Je me collais contre le mur et sortis mon téléphone de ma poche. Il fallait que quelqu’un vienne me chercher. Je n’aurais pas le courage de le faire maintenant que je m’étais mise cette idée en tête.

Machinalement, j’avais composé le numéro de la maison, mais je m’étais arrêtée avant d’appuyer sur le bouton pour lancer l’appel. J’allais réveiller toute la maison. Le portable de Jay alors ? Ca reviendrait au même en fait, vu que ça réveillerait Caitlinn aussi. Je soufflais. Jay serait la meilleure personne à appeler pour que je me sente en sécurité, mais j’avais du remord à le réveiller. J’allais donc chercher le numéro de Jenna. Elle n’habitait pas très loin donc je pourrais toujours aller dormir chez elle. Je posais le téléphone contre mon oreille et attendis qu’elle décroche mais je tombais sur sa messagerie. A tous les coups, elle devait dormir et son téléphone n’était pas avec elle… Nouveau soupire. Qui pouvais-je appeler du coup ? Danny ? C’était une idée ! Il avait peut-être décommandé la soirée, et il devait sans aucun doute dormir, mais je n’avais personne d’autre à appeler. Certes, il y avait aussi Zoey, mais elle était peut-être entrain de travailler et elle ne pourrait pas me raccompagner à la maison. Je composais le numéro de Danny.

J’attendis patiemment que quelqu’un décroche et au bout de quelques sonneries, la voix de Danny se fit entendre. Je poussais un soupire de soulagement. J’étais bien contente que quelqu’un décroche !

- Danny ? C’est moi, est-ce que… je suis désolée de te réveiller, si jamais tu dormais mais… tu veux bien venir me chercher ? J’ai la désagréable impression qu’on me suit et, je flippe à mort… Je suis au bout de la rue où y’a la boite.
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X. Danny Cohen-Zhang

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X. Danny Cohen-Zhang

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MessageSujet: Re: I'm afraid ! Please, come on [pv Danny]   I'm afraid ! Please, come on [pv Danny] Empty12.07.14 5:55

Just stop now, don’t turn away girl. Haven’t you been looking for me all the time ? Without these awkward excuses, just tell me please. Show me everything, tell me now, let’s go. Hey. I can’t take it anymore, I’m riding on love. I know you’re shy, but now’s the time to come to me. Got7 “Bad Behavior”.  ♪♫ -Danny && Lizzie
Don't be so panic gurl

Il rentre en souriant à la maison, Tiffany lui saute au coup. « Trop fort ! T’as été trop fort ! » Elle lui embrasse la joue dans un grand sourire avant de le laisser respirer. Il la repose doucement avant de poser son sac de sport à ses pieds, mettant ses mains dans ses poches avant de l’observer. « Comment t’as su ? T’es même pas venue me voir traîtresse ! » Il la décoiffe en punition, elle lui explique que la copine d’un autre joueur avec qui elle est amie lui a donné tous les détails du match en temps réel. Il sourit en coin, content de voir que même si elle ne peut pas venir le voir, Tiffany se tient au courant de ce qui lui arrive. Pas comme certains. « J’sors avec Lizzie ce soir, si tu veux venir, tu peux. » Il s’esquive à la douche avant qu’elle n’ait eu le temps de le retenir, embarquant ses affaires avec lui. Il connait la manie de sa belle-mère à vouloir lui laver ses affaires de sport rapidement, mais il n’a pas envie qu’on fouille dans son intimité et encore moins qu’on y découvre les pilules d’amphétamines. Il sait que c’est mal, mais il ne peut pas le nier, grâce à ça, il a réussi à gagner le match et à retrouver l’estime de son coach, ce n’est pas rien pour lui. Au contraire. Il se sent mieux même s’il sait que c’est assez grave d’en être arrivé là. Sous l’eau chaude, il se détend, se délecte, en profite largement. Son corps lui crie de s’allonger après un match si intense et il faut l’avouer, l’effet des petites pilules commencent à disparaître, alors la tension en lui devient plus que palpable. Mais il a vraiment envie de se changer les idées ce soir.

Tranquillement, il sort de là pour aller dans sa chambre et s’empresse de se sécher, puis de s’habiller rapidement. Un jean noir, une chemise noire et ses cheveux en l’air, il n’en faut pas plus pour qu’il se sente bien dans sa peau et assez beau pour rejoindre sa belle ex en boite de nuit. Une fois prêt, il vérifie l’heure et se met une touche de parfum avant de bailler encore et de prendre deux aspirines pour passer son mal de tête naissant avant d’attraper un manteau chaud mais élégant et de descendre rapidement. Seulement, ce qu’il a oublié dans son plan, ce sont les invités des parents qui sourient de le voir enfin se joindre à eux. Il reste interdit durant quelques secondes avant de se tourner vers Tiffany en mode : Il se passe quoi là ? Discrètement, elle lui rappelle que ce soir, Yuan reçoit des amis juges et avocats, qu’ils ont déjà dîné sans Danny alors que maintenant il ne peut plus esquiver. Il a envie de donner un coup de pied dans une porte, mais sa belle-mère l’entraîne déjà avec elle au salon, parlant de son talent pour le basket à des inconnus dont il n’en a absolument rien à foutre. Il reconnait une jeune avocate qu’il a déjà croisée au commissariat et avec qui il a flirté… Mauvais plan. Il sourit faussement afin de garder une certaine contenance, puis d’envoyer un sms à Lizzie en s’excusant longuement de ne pas pouvoir venir.

Assis dans un fauteuil à les écouter discuter de choses dont il n’en a rien à foutre, il fixe le jour dehors. C’est toujours aussi étrange quand le moment polaire arrive. Ne plus avoir de nuits, il n’y a vraiment qu’ici qu’il peut vivre ça. Une drôle de chose à vrai dire. Il baille doucement en ce massant le front, essayant de sourire à la jeune avocate qui lui fait du charme. Il reste froid pour lui faire comprendre qu’il n’a pas vraiment envie de s’attarder sur ça, mais il se souvient qu’elle l’a vu au poste en train de se faire interroger, il ne la connaît pas vraiment, mais si ça vient à l’oreille de son paternel, il va encore passer un sale moment. Finalement, il devient plus chaleureux, se rapproche d’elle, la complimente, la flatte, participe à des débats avec elle. Sa belle-mère les regarde presque heureuse alors que Tiffany semble avoir envie de leurs vomir à la face. Son père lui ne daigne même pas poser un regard sur son fils à vrai dire. C’est souvent comme ça entre eux, Danny ne s’en étonne plus vraiment.

Vers une heure du matin, il ose les abandonner avant de se faire rattraper par son père, Dan le repousse comme toujours, une dispute éclate, il essaye de lui faire comprendre qu’il est fatigué après le match, qu’il a juste envie de s’allonger. Yuan insiste, comme souvent, mais Danny lui tient tête. Il n’en a rien à faire des désirs de son paternel. Poliment, il salue les invités en s’excusant encore avant de grimper les marches 4 par 4, histoire de disparaître rapidement de là. Une fois seul, il ferme la porte de sa chambre et s’installe sur sa chaise de bureau avant de bailler comme un lion, il allume son ordinateur et attend patiemment (ou pas) que skype se connecte pour tenter de passer un appel en Chine. C’est long, mais finalement, Jiang répond en étant allongé et endormi dans son lit, il devait avoir son pc portable pas loin de lui. Dan s’excuse de le réveiller, mais il sourit de voir son petit-frère (même s’ils n’ont en commun que leur mère pour lui ça suffit). Leur conversation est assez amusante, Tiffany adore les écouter derrière la porte. Ils ne se rendent même pas compte qu’ils se parlent en anglais et mandarin à la fois, rendant le tout pas vraiment compréhensible pour une oreille extérieure. Il est heureux de passer du temps avec lui, même si ce n’est que par internet.

Au bout de deux grosses heures de discussion, Dan s’endort dans le fauteuil comme une masse, Jiang a aussi rejoint Morphée. C’est presque mignon de voir qu’ils ont la même façon de dormir. Dommage qu’autant de distance ne les séparent. Ils en sont malheureux mais pour le moment ça ne peut pas vraiment changer. Le jeune basketteur sursaute quand il entend sa sonnerie de téléphone. Il émerge difficilement en décrochant, reconnaissant alors la voix de Lizzie. « Danny ? C’est moi, est-ce que… je suis désolée de te réveiller, si jamais tu dormais mais… tu veux bien venir me chercher ? J’ai la désagréable impression qu’on me suit et, je flippe à mort… Je suis au bout de la rue où y’a la boite. » Il baille comme un lion avant de regarder son demi-frère endormi comme un bébé face à lui malgré le soleil qui vient d’inonder sa chambre. Il se masse les yeux avant de se racler la gorge. « Bouge pas… J’arrive. » Il se penche en avant, baillant encore avant de se frotter doucement la tête pour se réveiller. Il laisse un mot à Jiang avant d’enfiler des baskets et de prendre un manteau assez chaud. Il sort à pas de loup, ne prenant pas sa voiture qui est en révision encore une fois. Mais en courant, il sera rapidement là-bas.

Il lui faut une petite vingtaine de minutes pour la rejoindre. Une fois dans la rue, il se masse les cuisses et reprend son souffle. Faire du sport sans étirement préalable n’est pas le plus efficace si on veut éviter les crampes et les courbatures. Il voit la silhouette de la jolie demoiselle se dessiner devant lui. Sans faire de bruit, il arrive derrière elle. « Bouh ! » Il rit en la regardant avant de se mettre face à elle. « Alors comme ça, ma Princesse flippe ? » Il sourit en coin, mains dans les poches. « J’espère que t’as pas trop mal aux pieds, j’ai pas la voiture ! Va falloir marcher. » Il baille encore avant de lui offrir le bras même s’il se doute que Lizzie va rapidement finir sur son dos. C’est comme ça depuis le lycée entre eux à vrai dire. « C’était bien ? Désolé d’avoir fait faux bond, le paternel avait encore prévu un truc qui m’a coincé à la baraque. » Il soupire pour montrer son mécontentement avant de frissonner légèrement. « On s’arrêtera prendre un café et à manger ? » Il se tourne brusquement en ayant l’impression d’avoir entendu un bruit derrière eux. « Putain, c’était presque flippant… » Il observe la rue avant de se remettre en marche. Depuis les meurtres, tout le monde est sur le qui-vive à vrai dire.
fiche par blackheart. - image par crédit.
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Elizabeth Calloway

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MessageSujet: Re: I'm afraid ! Please, come on [pv Danny]   I'm afraid ! Please, come on [pv Danny] Empty15.07.14 15:25



Danny & Lizzie
Passer la nuit en dehors de la maison ne m’avait jamais réellement effrayé, encore moins lorsque nous étions dans la période où le soleil ne se couchait pas. Cependant, aujourd’hui, il y avait quelque chose d’effrayant. Je ne me sentais pas du tout en sécurité. En fait, j’avais la désagréable impression qu’on me suivait et ça me filait la chair de poule ainsi qu’une trouille monstre. Du coup, je n’avais pas pu m’empêcher de repenser à ce qui était arrivé à mon père et à la façon dont il avait été assassiné. Et suite à ça, je me fis automatiquement des films. Est-ce que le ou les assassins de mon père m’avaient retrouvé ? Est-ce qu’ils me réservaient exactement le même sort qu’à mon père ? Rien qu’à cette perspective, je m’étais plaquée contre un mur afin de pouvoir avoir un champ de vision assez complet de ce qu’il se passait autour de moi.

Aussitôt, j’avais sorti mon téléphone portable pour appeler Jay, mais je m’étais arrêtée avant d’appuyer sur la touche d’appel. J’allais réveiller toute la maison si je l’appelais lui… Et Caitlinn apprécierait moyennement d’être réveillée avant l’heure. Du coup, j’avais essayé d’appeler Jenna, mais je tombais sur la messagerie. J’appelais donc Danny qui était mon dernier recours. Il avait décommandé à la dernière minute, du coup, peut-être qu’il dormait, mais en même temps, je n’avais personne d’autre à appeler. Tout du moins, je ne pensais à personne d’autre dans l’immédiat. Et puis, je n’avais pas envie d’appeler ceux qui étaient restés en boite parce que ça gâcherait un peu leur « soirée »… Danny semblait être la bonne personne à joindre. Je ne savais pas pourquoi il avait dû décommander mais j’espérais qu’il pourrait venir…

A mon oreille, j’entendais la tonalité. C’était déjà bon signe parce que cela voulait dire que Danny n’avait pas coupé son téléphone. Au bout de quelques unes de ces tonalités, j’entendis le bruit significatif que faisait un téléphone lorsqu’on décrochait et j’eus immédiatement un soupire de soulagement. Dieu merci, mon dernier recours était joignable. Quoi que je ne doutais pas du tout que Jay viendrait me chercher immédiatement si je l’appelais, mais j’avais fait le choix de ne pas le faire. Expliquant ma situation à Danny, je lui demandais si ça le dérangerait de venir me chercher pour me raccompagner à la maison. J’eus l’impression que tout le poids du monde s’envola de mes épaules lorsqu’il accepta de venir me chercher. En guise de première réponse, je ne trouvais rien de mieux que de hocher la tête et me souvenant ensuite qu’il ne pouvait pas me voir, je répondis :

- D’accord, je t’attends…

Adossée contre le mur, je regardais autour de moi, veillant au grain pour voir si ceux qui me suivaient réapparaissaient à un moment ou un autre. Sauf que je ne vis personne. Tout du moins, personne de suspect. Bon, à cinq heures du matin, on ne croisait pas beaucoup de monde, mais en attendant Danny, deux personnes durent croiser ma route et ils n’avaient rien de dangereux. Tout du moins, à première vue. Néanmoins, dans le doute, j’évitais de trop attirer l’attention sur moi. C’était sans aucun doute préférable. Je me montrais patiente en attendant mon ami, mais je commençais à m’inquiéter de ne pas le voir apparaître. Me décollant du mur contre lequel j’étais adossée depuis tout ce temps, je jetais un coup d’œil vers les deux côtés de la rue pour voir s’il n’arrivait pas, mais rien ne venait. Mais alors que j’avais le dos tourné vers un des côtés de la rue, je sursautais, manquant de crier lorsqu’on me fit peur.

- T’es pas bien de me faire peur comme ça ?! m’exclamais-je en riant à moitié et à moitié effrayée. Oui, j’ai peur et j’ai failli mourir d’une crise cardiaque à cause de toi.

J’étais plus que soulagée de voir Danny parce que maintenant, je me sentais mieux. Je n’avais plus très peur, dirons-nous. Je cherchais du regard sa voiture, mais je ne la vis nulle part. D’ailleurs, en y repensant bien, je n’avais pas entendu de voiture approchée, sinon, je me serais retournée et Danny ne m’aurait pas surprise comme il l’avait fait… Le jeune homme me confirma ce que je venais de deviner, il n’était pas venu en voiture. Cela voulait dire qu’il était venu à pieds. Bravo Lizzie, tu as trouvé ça toute seule ou on t’a aidé ? Bon, d’accord, mais il était quand même cinq heures du matin passées et mon cerveau fonctionnait un peu au ralentit. Je n’y pouvais rien. Haussant des épaules, je répondis en souriant légèrement :

- Je suppose que je n’ai pas le choix ? Enfin, l’essentiel c’est que tu es là !

Prenant le bras qu’il m’offrait, je marchais à ses côtés. Finalement, je ne rentrerai pas plus vite chez moi, mais du moment que j’arrivais à destination vivante, c’était tout ce qui importait. Danny s’excusa encore une fois de ne pas avoir pu venir et cette fois-ci, j’en sus la réponse. Il semblerait que son père ait encore fait des siennes. Depuis le temps que je le connaissais, je savais qu’entre son père et lui, ce n’était pas forcément le grand amour alors je n’avais aucun mal à imaginer l’état d’esprit dans lequel Danny avait dû se trouver tout au long de la soirée. Je le plaignais sincèrement. Ca me faisait de la peine pour lui qu’il s’entende si peu avec lui. Personnellement, j’avais toujours été beaucoup plus proche de mon père que de ma mère, mais jusqu’à ce que ma mère parte, il me semblait avoir toujours été en bon terme avec mes parents. Bien sur ma mère était partie quand j’avais sept ans et je n’avais plus beaucoup de souvenir d’elle, mais du peu que je me souvenais, je pouvais dire que ça allait.

- Ce n’est pas grave, se sera pour une prochaine fois, répondis-je. Et oui, c’était bien ! C’était juste dommage que tu ne sois pas là.

Je voyais bien qu’il n’était pas spécialement content d’avoir été retenu chez lui, mais les choses étaient telles qu’elles étaient. On n’y pouvait rien. Et puis, ce n’était pas comme si aller en boite ne pouvait arriver qu’une fois dans une vie. Il y aurait d’autres soirs où on pourrait y aller et où son père ne l’empêcherait pas d’y aller. Je pris conscience que j’avais faim lorsque Danny parla d’aller manger un morceau quelque part mais je n’eus même pas le temps d’accepter sa proposition qu’il se retourna vivement. Je sursautais et fis de même. Quoi ?! Qu’est-ce qu’il avait entendu ? Mon cœur se remit à battre à cent à l’heure, mais je ne voyais absolument rien ni personne. Bon sang ! J’en avais marre de cette impression d’être suivie. Resserrant un peu ma prise sur le bras de Danny, je répondis :

- Tu vois que j’avais des raisons de flipper ! En fait, je crois que la nuit en plein jour est encore plus flippante qu’une nuit noire…

Forcément, on faisait moins attention et on se sentait plus en sécurité. Sauf que moi, c’était tout le contraire. Plus je prêtais attention, moins je me sentais en sécurité. Après avoir regardé derrière nous pendant plusieurs secondes, nous nous remîmes en marche.

- Sinon, je suis pour qu’on s’arrête manger et prendre un café. On pourrait peut-être y rester assez longtemps pour retirer cette impression d’être suivie…

Moi, j’étais cent pour cent pour cette idée ! Me mordillant la lèvre inférieure, je regardais les vitrines des magasins fermés qu’on croisait et avisais toujours un peu plus en arrière pour voir si je ne voyais pas qu’on nous suivait, mais il n’y avait rien à faire, je ne voyais rien… Puis, en voyant les pancartes des horaires d’ouverture, une évidence me frappa et tournais la tête vers Danny :

- Au fait, où est-ce qu’on va trouver quelque chose d’ouvert à cinq heures et demi du matin ?

C’était une très grande question parce que je n’en savais rien. En même temps, je n’avais pas l’habitude d’être debout à une telle heure, même lorsque je révisais pour mes cours je ne me levais pas aussi tôt. Enfin, si Danny proposait qu’on aille manger un bout, cela voulait dire qu’il y avait forcément quelque chose d’ouvert. Alors que nous continuions de marcher, j’entendis un bruit de boite de conserve juste derrière nous et je me retournais brusquement pour voir ce que c’était, mais encore une fois il n’y avait rien. Je pris une grande inspiration et expirais :

- Voilà, encore du vide ! Je suis sure qu’on me suit, Danny !
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