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 I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)

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Anastasia P. Svensson

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Anastasia P. Svensson

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MessageSujet: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty12.05.14 18:22

Anastasia & Thomas
Le titre du sujet, le titre du sujet...
Participants ✦ Anastasia P. Svensson & Thomas R. Hamilton
Statut ✦ privé.
Lieu ✦ Chez Nastia, dans sa chambre :siffle:bah oui ils viennent de se réveiller Arrow
Date ✦ vers le 25 mai.
Moment ✦ c'est le matin oui oui.
Météo ✦ il y a du soleil.
Prévention -18 ✦ Non pas cette fois :siffle:
PNJ ✦ non merci!
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Anastasia P. Svensson

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty12.05.14 19:52

Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.
Thomas R Hamilton & Anastasia P Svensson♪♫


Un mensonge. Je vivais dans le mensonge depuis presque un mois maintenant. C'était dur de le cacher à tout le monde, à mon frère. Mais le plus fur, c'était de le cacher à Thomas. Cet homme qui dort auprès de moi certaines nuits, cet homme qui me voit nue et me caresse. Cet homme que j'aime et surtout, le père de ce bébé que je porte. J'avais eu la chance de voir la petite crevette qui poussait en mois. Ça allait faire deux mois et on pouvait déjà voir la forme du bébé. J'avais gardé une copie de l'échographie au cas où je finirais par avoir le courage de lui avouer mais, ce n'était pas le cas pour le moment même si j'allais devoir lui dire bientôt. Le corps change et devient plus voluptueux, plus féminin encore. Et moi qui suit assez mince, enfin j'ai le ventre plat normalement, un petit ventre commençait à se former et s'arrondir. Mais le pire dans tout ça et je m'étonnais qu'il ne l'avait pas remarqué, c'était mes seins. Ils étaient devenus plus gros et plus sensibles. Il avait peut-être pas remarquer ou alors, il ne voulait pas me vexer mais, j'appréhendais le jour où il finirait par me poser des questions sur ma prise de poids. Je me sentais mal de lui cacher parce que non seulement c'est son bébé mais en plus, il a le droit de savoir et de pouvoir choisir si oui ou non, il voulait de ce bébé. J'ai tellement peur qu'il m'en veuille, qu'il me rejette que je n'arrive pas à le faire, à lui en parler. J'aurais voulu lui dire de bien des manières comme acheter des petites chaussures de bébé et un body avec écrit « j'aime mon papa » mais, j'avais toujours et encore peur de sa réaction.

Sa main se posa sur mon ventre et je m'écartai un peu de façon à ce qu'elle se retrouve sur ma hanche. Finalement, mal à l'aise, je me tournai vers lui pour le regarder dormir et profiter un instant de ce moment où je n'avais pas à lui mentir, à faire semblant que tout allait bien. Je lui caressai la joue et les cheveux tendrement, admirant son visage paisible lorsqu'il dormait. Je dus le réveiller car il se mit à bouger et ses yeux commencèrent à papillonner, signe qu'il se réveillait. Je me penchai doucement au-dessus de lui pour déposer un baiser sur ses lèvres et lui souris. Oui, ce serait les derniers bons moments avant que le voile ne s'installe. « Bonjour ma belle aux bois dormants. » Je souris et ris lorsque je vis sa mine renfrognée au surnom que je venais de lui trouver. Il était venu tard chez moi, après avoir passé la majeure partie de la soirée au casino. Je caressai les cernes sous ses yeux, inquiète de savoir s'il avait mal dormi. « Rude soirée ou j'ai encore pris toute la place? » J'avais tendance à me coller à lui la nuit sans que je ne le veuille vraiment. Et apparemment, c'était de pire en pire depuis que j'étais enceinte comme si mon inconscient voulait qu'il le découvre.

Un œil au réveil et je vis qu'il était temps pour nous de nous lever. Je m'étirai un bon coup et me levai avant d'aller mettre sa chemise qui traînait par terre. Je remarquai que mon ventre se voyait un peu et je commençai à paniquer en le voyant regarder dans cette zone. Je finis de la boutonner en vitesse avant de faire diversion. « Je t'apporte le petit-déjeuner au lit. Café et muffin ou tu veux autre chose? » J'espérai m'en sortir comme ça mais, je me doutais que ça n'allait pas être une tâche facile surtout qu'il continuait de m'examiner des pieds à la tête. Merde merde merde. Trouve une solution Nastia, soit maline ! Je me creusai la tête pour trouver une diversion avant de trouver la solution mais ça n'allait pas arranger le fait qu'il voit les changements. « A moins que tu préfères un autre petit-déjeuner... » Je commençai à ouvrir la chemise tout en venant vers le lit. Pourvu qu'il préfère cette solution ou un petit-déjeuner mais sans rien dire !

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Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty13.05.14 7:59

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Cela faisait trois mois que je vivais dans cette comédie. Trois mois que j’avais voulu refaire le portrait à O’Toole et trois mois qu’avec Elsa on avait décidé de mettre notre couple en pause. Le but d’un break c’était de réfléchir au pour et au contre de notre couple. De penser à ce qui ne va pas afin de pouvoir repartir sur de nouvelles bases plus saines et de pouvoir enfin lui mettre la bague au doigt devant l’autel.
J’ai sincèrement pensé pouvoir faire le point. J’ai cru que je pourrai réfléchir à tous nos problèmes et revenir en toute quiétude vers Elsa. Mais il semblerait que je me mentais à moi-même. Durant ces trois mois, je n’ai pas cessé de jongler entre la maison d’Holly et celle de Nastia. Mentant à ma sœur, lui affirmant que je retournais dormir chez moi… Elle n’est pas dupe –je crois- mais ça m’évite de trop me justifier pour l’instant.
Un jour où l’autre il faudra bien que j’affronte Elsa, mais elle me connaissait trop…Je savais que je ne pourrais pas lui mentir sans qu’elle ne se doute de quelque chose, et je me voyais mal lui annoncer que pendant tout notre break je la trompais avec une autre. Lorsqu’elle s’inquiétait pour notre couple… Moi je prenais du bon temps sous d’autres draps…
Je préfère attendre encore un peu…Attendre quoi ? Attendre qu’il y ait quelque chose qui m’oblige à sortir de cette situation délicate –certes- mais plutôt confortable pour moi. Parce qu’au fond, tant que je ne faisais rien de plus, tant que je ne disais rien… Je n’avais pas le risque de perdre Elsa ou Nastia. Même si ce statu quo n’était pas acceptable pour les deux femmes, pour moi cette situation d’équilibriste était préférable.

J’étais rentré tard la nuit dernière. Lorsque je bossais au casino, je ne voyais pas le temps passer, trop absorbé par tout ce qu’il y avait à faire et à gérer. Il y avait toujours un problème. Un client à surveiller parce qu’il semblerait qu’il soit un peu trop chanceux cette nuit-là. La sécurité à appeler parce que forcément il y avait quelques litiges qui éclataient près du bar. À chaque fois je rentrais exténué et je m’endormais comme une souche, sans demander mon reste.
La lumière du jour commençait à percer à travers mes paupières et je sentais quelque chose se promener dans mes cheveux. Il me fallu quelques secondes avant d’identifier cette ‘chose’. Les doigts d’Elsa… Euh non Nastia, qui s’amusaient avec mes cheveux.  Non pas déjà le matin. Difficilement, j’ouvris les yeux et découvris la belle Suédoise à mes côtés. « Bonjour ma belle aux bois dormants. » Je me refrognai légèrement, dès le matin elle me charriait.  Hey ! C’est pas de ma faute si je n’suis pas lève tôt ! Je m’étirai bruyamment alors que la blonde se rapprochait de moi, passant ses doigts sous mes yeux. Certainement, sur mes cernes qui y avaient élu domicile depuis quelques jours. « Rude soirée ou j'ai encore pris toute la place? » « T’as pris toute la place. Tu sais il y a d’autres manières de me dire que tu veux que je dorme sur le canapé. » À mon tour de la charrier. Bon… Ce n’était pas totalement faux. Nastia était une vraie glue, impossible de dormir sans l’avoir accrochée à vous, ou sentir ses jambes s’enrouler autour des vôtres. Mais la plupart du temps, j’étais si fatigué que je n’y prêtais pas attention…Et d’ailleurs, au fond, ça ne me dérangeait pas. Je préférais ça au lit vide et morbide que me prêtait ma sœur, le temps que ça se calme avec Elsa. Je n’ai jamais aimé dormir seul… J’avais l’habitude d’une présence et sans ça, j’avais du mal à dormir.

La blonde quitta déjà le lit et je la suivis du regard un peu naïvement sans arrière pensée. Alors qu’elle était entrain de ramasser ma chemise et de l’enfiler, elle sembla sentir mon regard sur elle. Etrangement, elle s’empressa de boutonner entièrement la chemise et de reprendre la parole, me coupant dans mon élan. « Je t'apporte le petit-déjeuner au lit. Café et muffin ou tu veux autre chose? » Les sourcils froncés, je ne comprenais toujours pas cet empressement soudain. Pourquoi s’était-elle obstinée à reboutonner entièrement cette chemise alors qu’elle avait l’habitude de garder seulement un ou deux boutons attachés ? Je l’avais déjà vue nue, elle n’avait pas besoin de se cacher devant moi…
Je continuai à toiser Nastia, tentant de percer le mystère de son stress apparent, sans que rien ne me vienne tout de suite à l’esprit. C’était le matin, je venais de me réveiller, autant vous dire que je n’étais pas assez vif pour tout capter de suite. « A moins que tu préfères un autre petit-déjeuner... » La jeune femme, aguicheuse, commençait à ouvrir le haut de la chemise et un sourire amusé se dessina sur mes lèvres lorsqu’elle me laissa deviner sa poitrine… Sa poitrine ! « T’aurais pas justement un peu abusé de muffins ces derniers temps, toi ? » Dis-je sur un ton amusé. Voila j’avais compris ! Oh les femmes… Elles prenaient quelques kilos et immédiatement elles voulaient les dissimuler, trop honteuses. Ce qu’elles n’avaient pas compris, c’est que nous, on ne disait pas non à un peu plus de formes. Put*in, mais comment j’avais fais pour ne pas remarquer ces deux là !
J’attirai Nastia par la taille, la ‘forçant’ à me rejoindre dans le lit. « Tu sais que tu n’peux rien me cacher ! » Alors je me collai un peu plus à la blonde, je me rendis compte que ses seins n’étaient pas la seule chose qui semblaient avoir pris du volume. Son ventre si plat, s’était légèrement arrondit. J’avoue, ça me coupa légèrement dans mon élan…Non pas qu’un ventre qui ne serait pas plat me rebuterait à ce point…Mais c’est plutôt ce genre d’arrondit –là ! C’était un arrondit-tendu…Sans un gramme de graisse.
Mes sourcils se froncèrent une seconde fois, alors que je m’écartais légèrement de Nastia, le regard méfiant. « Tu...hum…Les muffins c’est too much. Je l’ai toujours su. C'est plein d'air et ca fait gonfler le ventre. » Si seulement…
Je tournai le dos à la Suédoise, me retrouvant assis au bord du lit, m’apprêtant à me lever.

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty13.05.14 17:41

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Je sentais que les choses allaient prendre une mauvaise tournure lorsque je le vis m'observer avec un peu plus d'insistance que d'habitude. Je me doutais que les changements finiraient par se voir mais je pensais qu'il lui faudrait peut-être un peu plus de temps pour le comprendre et les voir. Je m'étais lourdement trompée. Alors, j'avais tenté de faire diversion, cherchant un moyen de contourner cette heure fatidique que je tentais de fuir depuis presque un mois maintenant. Pourtant, ça aurait pu rester dans un esprit léger et simple mais, il fallait que je sois cette angoissée et que je panique au moindre regard, au moindre geste. J'avais attendu qu'il comprenne d'un touché sur mon ventre mais, apparemment, ça n'avait pas été le cas. Alors, j'appréhendais ce regard qui voulait percer un mystère qui l'intriguait.
Et puis, je n'avais pas arrangé les choses. J'avais voulu faire diversion en ouvrant un peu ma chemise et en lui faisant comprendre qu'il pouvait se rassasier d'une autre manière. Ouais, mauvaise idée Nastia avec les seins que tu as maintenant ! J'avais cru que ça avait marché lorsque son sourire se fit amusé et en coin mais, je vis son regard changer lorsqu'il regarda ma poitrine et je me rendis compte de ma bêtise. Il n'avait même pas remarqué le changement là-dessus non plus et je venais de lui servir sur un plateau d'argent.

« T’aurais pas justement un peu abusé de muffins ces derniers temps, toi ? » Son ton était amusé et j'aurais pu me détendre un peu mais, j'avais peur qu'il ne finisse par comprendre alors, je ris nerveusement. « Faut que j'arrête de vouloir tout goûter... » Mon stresse ne voulait toujours pas partir alors je me concentrai sur lui, cherchant à trouver quelque chose pour me détendre. Il m'attira par la taille, m'obligeant à m'approcher de lui et je me maudis d'avoir fait ce que j'avais fait. Si là il ne capte pas, alors j'avais une chance énorme. « Tu sais que tu n’peux rien me cacher ! » Je ris encore plus nerveusement. Si seulement il savait... si seulement il savait que je lui cache ma grossesse depuis presque un mois. Je ne sais pas ce qu'il dirait mais je pense qu'il ne verrait pas ça d'un bon œil. D'ailleurs, personne ne réagirait bien dans ce genre de situation.
Il se colla à moi et je le sentis se tendre avant qu'il ne s'éloigne un peu. Ses sourcils se froncèrent et son regard se fit méfiant. Je compris alors que les choses faisaient leur chemin jusqu'à son cerveau et que tout était fini. Il avait compris et j'étais dans de beaux draps maintenant. « Tu...hum…Les muffins c’est too much. Je l’ai toujours su. C'est plein d'air et ca fait gonfler le ventre. » J'eus une soudaine envie de vomir, sachant pertinemment que ce n'était qu'une diversion pour encaisser la chose. Il me tourna le dos et s'assit au bord du lit. Je me sentais mal et je savais qu'à partir de maintenant, tout allait déraper.

Je m'approchai un peu de lui doucement, un peu effrayée par la réaction qu'il pourrait avoir. Je posai ma main sur son épaule mais il la repoussa d'un coup sec. « Thomas... Je... » Je ne savais même pas quoi lui dire, je ne savais même pas par quoi commencer. Je m'étais fait pleins de scénarios dans la tête sur la manière de lui annoncer mais, jamais je n'avais pensé à la possibilité qu'il le découvre de lui-même. Je soufflai un bon coup, essayant de me donner un peu de courage mais, mes jambes tremblaient et ma respiration s'était un peu bloquée par la peur. « Je voulais te le dire... Je... » Je m'approchai de lui et me mis sur les genoux devant lui pour qu'il me regarde. Je savais que je pouvais essuyer toute sorte de réactions de sa part mais, je n'arrivais pas à ne pas le regarder. Pas cette fois. Je devais l'affronter. « Je voulais te l'annoncer quand je l'ai su mais, je ne suis même pas sûre de le garder tu sais. »
Je me rendis compte de ma boulette lorsque je croisais son regard et je m'empressai de rattraper ma phrase qui n'était absolument pas ce que je voulais dire. « Non attends, je reformule ma phrase. Je ne savais même pas quoi faire. Je me suis fait des millions de scénarios dans la tête pour te l'annoncer. J'ai failli acheter un body avec écrit « j'aime mon papa » mais je ne savais même pas si toi tu en voudrais... » Les émotions commençaient à faire place et mes yeux commençaient à s'embuer de rage contre moi-même. « Je le veux ce bébé, j'en ai toujours eu envie depuis la mort de Dean mais... nous ne sommes même pas ensemble et je voulais pas que tu crois que je voulais te piéger par rapport à tout ça, à Elsa. » Je me relevai, n'osant plus l'affronter. Une larme perla sur ma joue et je m'empressai de l'essuyer. Foutues hormones ! Je reniflai un coup avant de reprendre. « C'est avec Elsa que tu devrais vivre ça, pas moi. C'est elle ta fiancée et je sais que tu es là avec moi et qu'il y a bien une raison mais... j'ai tellement peur de te perdre et je te pousse sûrement vers la sortie avec mon mensonge. » J'ouvris ma commode et pris la petite photo avant de refermer le meuble. Je me dirigeai vers lui et lui posai à côté. Je n'osais même pas le regarder, trop honteuse. « Ca va faire deux mois. La date de conception serait apparemment le soir où je me suis faite agresser au club... Je... je vais... » Je n'arrivai même pas à finir ma phrase et je commençai à me tourner pour partir, ne supportant pas son mutisme. Je me stoppai dans mon geste pour ajouter une petite chose. « Tu as le droit de me détester et de ne plus vouloir me voir. je comprendrais et suivant ce que tu décides, je ferais le nécessaire. »
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Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty13.05.14 20:30

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Un mal-être s’était installé après lui avoir fais la remarque sur sa légère prise de poids. Elle semblait encore plus stressée et me répondit par un rire nerveux et une phrase qui se voulait amusante, pour détendre l’atmosphère. Même si je pouvais parfois paraître un peu simplet, ce n’était qu’une apparence. Je n’étais pas dupe. Quelque chose ne tournait pas rond chez elle.
Je compris rapidement ce qui la rendait si nerveuse lorsque j’attirai son corps habituellement si svelte vers moi et qu’un bidon légèrement arrondit se mit entre nous deux. Mon cœur manqua un battement et voila que le regard méfiant je m’éloignais de celle qui partageait ma comédie depuis trois mois.
Je lâchai une phrase qui ne voulait rien dire, préférant encaisser le choc en niant l’énorme problème qui semblait pointer son nez. Comme si j’en avais pas assez… Il me fallait ça… Parfois j’ai l’impression qu’il y a une force qui me pousse à faire constamment les mauvais choix. À chaque fois où je pense être hors d’atteinte, quelque chose me tombe dessus. Je me fiance avec Elsa, Oney revient. Je pars à Paris avec ma fiancée, j’apprends qu’elle me trompe-enfin je m’imagine qu’elle me trompe. Du coup je vais me consoler dans d’autres bras et j’apprends qu’Elsa ne m’a jamais trompé. Quand est-ce que cette dégringolade va-t-elle s’arrêter ? Vais-je un jour arrêter de m’enfoncer toujours plus profondément ? ‘Faut croire que non…

Je sentis la Suédoise s’approcher de moi avant de poser sa main sur mon épaule. Instinctivement, je me débarrassai de son contact. C’était vraiment pas le moment ! Je voulais avaler la pilule seul.
Quelle ironie d’utiliser cette expression dans cette situation. En parlant de pilule, en a-t-elle prise justement ? Avait-elle manqué un jour ? C’était pas possible d’être si malchanceux. Pourquoi ça arrivait à moi ? « Thomas... Je... » En entendant sa voix, je poussai un soupire avant de passer nerveusement ma main dans mes cheveux. « Je voulais te le dire... Je... » Je laissai échapper un sifflement cynique sortir de ma bouche. À bon ? Et elle attendait quel moment pour me le dire ? Le jour de la naissance ?
Je ne voulais pas affronter ma maîtresse du regard, le laissant planté sur le sol. Ce fut elle qui fit l’effort, s’approchant de nouveau de moi et tentant de capter mon attention. Ne pouvant l’éviter, je la fixai, les yeux pleins de reproches et d’incompréhensions. « Je voulais te l'annoncer quand je l'ai su mais, je ne suis même pas sûre de le garder tu sais. » Deuxième coup de poignard dans le ventre. Elle comptait donc s’en débarrasser, comme on se débarrasse de la mauvaise herbe. Sans rien me dire. Gardant ce secret à tout jamais pour elle et continuant notre idylle comme si rien ne s’était jamais passé. Nastia dû certainement se rendre compte du tressaillement que j’eu lorsqu’elle avait débité ces mots. Et même si elle ne s’en était pas rendu compte, mon regard voulait tout dire. Je m’apprêtai une seconde fois à me lever lorsqu’elle me retint en enchaînant. « Non attends, je reformule ma phrase. Je ne savais même pas quoi faire. Je me suis fait des millions de scénarios dans la tête pour te l'annoncer. J'ai failli acheter un body avec écrit « j'aime mon papa » mais je ne savais même pas si toi tu en voudrais... » Non ! La réponse est non ! Je n’en veux pas maintenant ! Comment pourrais-je en vouloir un, surtout venant de ma maîtresse…La femme que je vois en secret, celle que je cache tant bien que mal à tous… Qu’est –ce que mon père dirait d’un enfant illégitime ? Qu’est qu’Elsa dirait…Elle ne dirait rien certainement…Préférant m’en foutre une, trop blessée pour dire quoique ce soit.
Les yeux de Nastia s’embuèrent, mais je restais de marbre. Je n’avais aucune envie de me laisser attendrir par quelques larmes. Le mal était fait. « Je le veux ce bébé, j'en ai toujours eu envie depuis la mort de Dean mais... nous ne sommes même pas ensemble et je voulais pas que tu crois que je voulais te piéger par rapport à tout ça, à Elsa. » Je n’en pouvais plus, c’en était trop. Je me mordis ma lèvre inférieure avant de quitter mon mutisme. Le regard noir, de mépris… De dégout… J’affrontai enfin Nastia. « Le problème, Nastia, c’est que je n’suis pas Dean. Tu sembles l’oublier parfois. Tu n’auras jamais ce bébé de Dean, tu comprends ? C’est plus possible. Tu n’peux pas trouver un pigeon pour te mettre en cloque et après faire comme si tu pouvais reprendre ton histoire là où tu l’avais laissée avec ton Dean en le remplaçant par le pigeon en question. » Une larme perla la joue de Nastia et je poussai un soupire d’exaspération. Voila qu’elle jouait la pauvre fille. « C'est avec Elsa que tu devrais vivre ça, pas moi. C'est elle ta fiancée et je sais que tu es là avec moi et qu'il y a bien une raison mais... j'ai tellement peur de te perdre et je te pousse sûrement vers la sortie avec mon mensonge. » « En effet, c’est avec Elsa que je devrais vivre ça. J’ai toujours pensé qu’on avait été clair. T’as toujours su qu’il y avait Elsa…Que c’était elle l’officielle, que tu ne pouvais pas m’imposer de choisir maintenant. J’en suis incapable. Et là tu me mets le dos au mur, avec ça » Dis-je en désignant du bout de mon nez, la légère bosse de son ventre. Mes paroles pouvaient paraître dures…Mais il fallait me comprendre c’était un choc. Ca l’aurait été si Elsa était enceinte…Mais Nastia…C’est plus problématique.
Dans la panique, la Suédoise se releva, allant chercher quelque chose dans la commode. Elle en sorti une ‘photo’ en noir et blanc, l’échographie, et me la posa, les mains tremblantes à côté de moi. « Ca va faire deux mois. La date de conception serait apparemment le soir où je me suis faite agresser au club... Je... je vais... Tu as le droit de me détester et de ne plus vouloir me voir. je comprendrais et suivant ce que tu décides, je ferais le nécessaire. » Je pris l’échographie dans les mains avant de me lever et de rejoindre, furieux, la blonde en lui agrippant le bras. « Tu feras le nécessaire ! Tu vas t’en débarrasser comme d’un parasite ?! J’espère que tu pourras garder la tête haute après tout ça. » Lachant le bras de Nastia, je lui présentai l’échographie sous le nez « Et tu veux que je fasse quoi de ça ? Ca se trouve c’est même pas le mien. Et même si c’était le cas… Tu veux que je l’encadre et que je la mette au dessus de ma cheminée pour faire plus de mal à Elsa » Je balançai la photo sur le lit avant de ramasser mes habits et de les enfiler en vitesse. « T’es qu’une sale égoïste. T’aurais pu au moins me le dire dès que tu l’as su. On aurait réfléchis ensemble à ça ! Et d’ailleurs, comment ça se fait que tu sois enceinte !? Tu prends la pilule, non ? »

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty14.05.14 11:25

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Je ne sais pas ce qui m'était passé par la tête de lui dire les choses comme ça et surtout, de ne pas lui avoir dit. Même si je doutais que les choses se seraient mieux passées, au moins, il n'aurait pas été sur la défensive de suite. Ça me peinait de le voir ainsi et surtout, de voir qu'une fois que son petit jeu tournait mal, il n'y avait plus personne. Alors, je n'étais qu'une vulgaire paire de cuisses dans laquelle il avait trouvé refuge le temps de se remettre avec sa copine ? J'étais écœurée par cette découverte et j'avais envie de lui arracher la tête. Je lui avais dit que je le voulais, que je voulais un bébé depuis avant la mort de Dean et c'était vrai. Depuis tout ce temps je voulais un enfant mais je ne trouvais pas l'homme qu'il me fallait. Je ne l'avais pas réellement trouvé et j'étais dans une position délicate mais, je pensais sincèrement qu'il n'agirait pas ainsi. « Le problème, Nastia, c’est que je n’suis pas Dean. Tu sembles l’oublier parfois. Tu n’auras jamais ce bébé de Dean, tu comprends ? C’est plus possible. Tu n’peux pas trouver un pigeon pour te mettre en cloque et après faire comme si tu pouvais reprendre ton histoire là où tu l’avais laissée avec ton Dean en le remplaçant par le pigeon en question. » J'étais choquée et blessée par ce qu'il venait de dire. Comment osait-il me dire ce genre de choses alors qu'il ne savait rien de mon histoire avec mon défunt mari. J'avais qu'une envie, lui faire du mal mais je ne suis pas comme lui. Alors j'encaissai, continuant mon discours et ne prêtant pas attention à ses dires.

« En effet, c’est avec Elsa que je devrais vivre ça. J’ai toujours pensé qu’on avait été clair. T’as toujours su qu’il y avait Elsa…Que c’était elle l’officielle, que tu ne pouvais pas m’imposer de choisir maintenant. J’en suis incapable. Et là tu me mets le dos au mur, avec ça » Je n'arrive pas à le croire. Il croit vraiment que j'ai fait exprès ?! Je crois rêver là... il me connaît assez pour savoir que je ne suis pas ce genre de personnes, que je ne piège pas les gens pour les garder près de moi. Il préfère retourner avec Elsa, d'accord. Mais il ne peut pas me demander de rester dans sa vie... Ce qui me blessa le plus c'est qu'il appelle notre bébé « ça ». C'est un être humain comme lui et moi et je commençais à perdre patience face à ses gamineries.
Je tentai le tout pour le tout et lui tendis l'échographie. Ce n'était encore qu'une petite crevette mais, je pensais qu'il réfléchirait un petit peu à tout ça au moins. Mais non, je me suis trompée. Il n'en a rien à faire et maintenant, j'allais devoir assumer toute seule. Peut-être que j'avorterais, peut-être que je le garderais. Je ne sais même pas où j'en suis et il venait encore plus compliquer les choses... Il m'attrapa par le bras avec un poil de violence. « Tu feras le nécessaire ! Tu vas t’en débarrasser comme d’un parasite ?! J’espère que tu pourras garder la tête haute après tout ça. » J'avais envie de lui répondre qu'il devrait plutôt savoir si lui pourrait se regarder en face après ce qu'il venait de faire. Mais je me tais, attendant qu'il finisse pour l'achever une fois pour toute.
« Et tu veux que je fasse quoi de ça ? Ca se trouve c’est même pas le mien. Et même si c’était le cas… Tu veux que je l’encadre et que je la mette au dessus de ma cheminée pour faire plus de mal à Elsa » Je serrai la mâchoire me retenant de lui en mettre une. Oh oui, il méritait une bonne baffe même pire... Il balança l'échographie sur le lit et prit ses affaires pour les enfiler à toute vitesse. Je retirai sa chemise avant de lui balancer avec colère. Je n'étais plus qu'en sous-vêtements mais je m'en fichais maintenant. « T’es qu’une sale égoïste. T’aurais pu au moins me le dire dès que tu l’as su. On aurait réfléchis ensemble à ça ! Et d’ailleurs, comment ça se fait que tu sois enceinte !? Tu prends la pilule, non ? » Ce fut les mots de trop.

De rage, je pris le cadre qui se trouvait juste à côté de moi et le balançai juste à côté de Thomas. Ce n'était pas la solution mais cette fois, il avait été trop loin. J'étais dans un état de colère tel que je pourrais casser la maison entière, je m'en ficherais bien. « T'es un pauvre type Hamilton! T'es qu'un lâche et un égoïste! » C'était dur comme propos mais il n'allait pas être au bout de ses peines. J'avais encaissé beaucoup trop de choses depuis que je le connais et cette fois, je ne comptais pas le laisser me traiter comme une merde sans rien dire et en lui pardonnant. « J'en ai marre de toi! J'en ai marre que tu me reproches TES erreurs dès que les choses ne tournent pas comme tu le souhaites! » J'étais partie pour déballer mon sac et malheureusement pour lui, il ne faut jamais contrarier une femme enceinte. J'en pouvais plus de cette relation houleuse entre lui et moi. « Je sais que tu n'es pas Dean, je sais que Dean c'est mon passé. Mais au final, tu sais la meilleure? Vous êtes pareils tous les deux... Aussi infidèle l'un que l'autre. Mais figures toi que lui, il aurait assumer et n'aurait pas réagi comme le gamin pourri-gâté que tu es. » A croire que j'avais un abonnement aux mecs qui ne savent pas ce qu'ils veulent. A croire que je n'avais pas le choix de tomber sur des salauds. « J'attends rien de toi, j'attends rien de cette "relation"! Je sais très bien que tu vas finir par retourner chez ton Elsa! Tu crois que ça me plait de tomber enceinte de toi?! Non! J'avais pas envie de tomber enceinte d'un type qui ne sait même pas faire de choix dans sa vie! Un gosse qui n'a pas grandi! Et tu sais quoi? J'ai sincèrement cru que tu m'aimais mais je me rends compte que tu ne m'aimes que quand tu te trouves entre mes cuisses... Tu me dégoutes! » Je tremblais de rage, je pris un cadre photo et lui envoyai de nouveau sur lui. Je le détestais de me faire ça. Je savais que je ne devais pas lui dire pour ça. « Je te demande rien! T'en veux pas? Très bien je m'en chargerais toute seule après que tu ais abandonné tes droits sur l'enfant. Je veux pas de ton argent et je veux pas de toi près de lui si tu grandis pas! Retournes chez ton Elsa pleurer misère et revient me voir quand tu auras décidé d'assumer la conséquence de tes actes! » Je n'avais jamais été aussi directe avec lui et je savais que c'était à double tranchant. « Oh et la prochaine fois que tu veux une maîtresse et que tu la mets dans ton lit, oublie pas de lui demander avant pour la pilule et non après l'avoir mise en cloque... » Et sur ces paroles, je claquai la porte et allai dans la cuisine pour me calmer et manger. Oui, on est deux maintenant et j'ai faim...

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty14.05.14 21:30

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Je venais de finir d’enfiler mon pantalon alors que la Suédoise me balança avec rage ma chemise qu’elle s’était appropriée quelques minutes auparavant. Je ramassai l’habit par terre en soupirant avant de la traiter d’égoïste. Je lui affirmai que si elle m’avait annoncé ce…L’existence de ce problème, j’aurais certainement réagis différemment. Qu’on aurait pu appréhender le problème ensemble. Mais en réalité, au fond de moi je savais que c’était faux. Je ne me sentais pas encore prêt et dans tous les cas, que ça soit Elsa ou Nastia, j’aurais paniqué.
Je tournai le dos à ma maîtresse afin d’enfiler ma chemise, alors que sentis un courant d’air passé tout prêt de moi et en moins d’une fraction de seconde un objet venait de percuter le sol. Un cadre. Tout en sursautant, je fis face à l’hystérique, qui avait décidé de m’assommer à coup de cadre. « Mais t’es complètement folle ! » « T'es un pauvre type Hamilton! T'es qu'un lâche et un égoïste! » ‘Hamilton’. La plupart des personnes qui m’appelaient par mon nom de famille, c’était justement parce qu’elles avaient un problème avec moi. Oney O’Toole n’avait d’ailleurs jamais prononcé mon prénom en ma présence. Du moins pas que je me souvienne. Il s’était toujours contenté de m’appelé rageusement ‘Hamilton’. Et lorsque ce mot sortis de la bouche de Nastia, ce fut avec encore plus de colère que jamais O’Toole n’en fit preuve. « J'en ai marre de toi! J'en ai marre que tu me reproches TES erreurs dès que les choses ne tournent pas comme tu le souhaites! » Je gardais toujours Nastia dans mon champs de vision, alors que je récupérais mon portable sur la table basse, ricanant légèrement. Non, je ne me foutais pas d’elle… Juste de son argumentation. « Mes erreurs. C’est une blague j’espère. Pour ton information, ‘faut être deux pour faire un gosse. Alors, cette fois-ci, t’es aussi avec moi sur le banc des coupables. » Mais il semblerait que la tempête suédoise n’en avait pas terminé avec moi. Elle enchaîna, sans prêter attention à mes dires. « Je sais que tu n'es pas Dean, je sais que Dean c'est mon passé. Mais au final, tu sais la meilleure? Vous êtes pareils tous les deux... Aussi infidèle l'un que l'autre. Mais figures toi que lui, il aurait assumé et n'aurait pas réagi comme le gamin pourri-gâté que tu es. » « Ca c’est la meilleure. Tu te plains de mon infidélité, alors que c’est pour toi que j’ai fais tout ça. Et sache une chose. T’as toujours su que j’étais ce gamin pourri-gâté, comme tu dis. Va falloir vous faire une raison, c’est pas à 28 ans que je vais changer. Alors arrêtez de me reprocher toujours la même chose ça devient répétitif ». J’étais passé du ‘tu’ ou ‘vous’, parce que finalement, Nastia n’était pas la première à me faire ce reproche. Mon père s’était mis à me le faire…Mes sœurs…Elsa… Mais merde ! Pourquoi est-ce qu’ils veulent tous que je grandisse, pourquoi est-ce que ce Thomas là ne leur convient pas ? Il me convient à moi ! Autant s’y faire. « J'attends rien de toi, j'attends rien de cette "relation"! Je sais très bien que tu vas finir par retourner chez ton Elsa! Tu crois que ça me plait de tomber enceinte de toi?! Non! J'avais pas envie de tomber enceinte d'un type qui ne sait même pas faire de choix dans sa vie! Un gosse qui n'a pas grandi! Et tu sais quoi? J'ai sincèrement cru que tu m'aimais mais je me rends compte que tu ne m'aimes que quand tu te trouves entre mes cuisses... Tu me dégoutes! » Les mots de la Suédoise devenaient de plus en plus durs, de plus en plus insupportables. Mais ce qui me toucha le plus ce fut les trois derniers mots. « Tu me dégoutes ». C’était exactement ce que j’avais servis à Elsa trois mois en arrière. Au jour d’aujourd’hui, je prends enfin conscience du poids des paroles…De MES paroles. A quel point je peux être blessant en débitant toutes ces phrases sans réfléchir…Mais même si peu à peu je me liquéfiais devant la blonde en furie. Celle-ci ne semblait pas prête à lacher le morceau.

Une seconde fois un cadre vola à travers la pièce. Et cette fois-ci, j’esquivai de justesse. Le cadre se brisa à mes pieds manquant de se briser sur moi. « Mais t’es complètement malade. Faut te faire soigner ma pauvre fille ! » Elle était folle. Complètement ingérable. Si elle continuait comme ça, elle allait se blesser, ou pire me blesser. « Je te demande rien! T'en veux pas? Très bien je m'en chargerais toute seule après que tu ais abandonné tes droits sur l'enfant. Je veux pas de ton argent et je veux pas de toi près de lui si tu grandis pas! Retournes chez ton Elsa pleurer misère et revient me voir quand tu auras décidé d'assumer la conséquence de tes actes! » « Très bien ! Tant mieux, parce que moi non plus j’te demande rien. J’tai jamais rien demandé ! Et de toute manière je n’vais pas reconnaître un gamin, dont je ne suis pas certain d’être le père. Et quelle chance il aura ce gosse. Une ancienne strip-teaseuse pour mère et un alcoolique pour oncle. Un bel avenir se profile à l’horizon. » Alors que je récupérais mon trousseau de clefs, je ne pus m’empêcher de cracher mon venin une dernière fois. C’était la reine des ultimatums. A mon tour d’en donner, non ? « T’inquiètes, si j’retourne vers Elsa, je ne vais certainement pas revenir en rampant vers toi, comme à chaque fois. C’est finis le gentils Thomas. Le Thomas naïf, perdu et amoureux. Tu t’es bien moquée de moi. Regarde-moi bien, parce que c’est la dernière fois que tu m’vois. » Sur ce, je pris le risque de lui tourner le dos avant de l’entendre me dire que pour ma prochaine maîtresse, j’avais meilleur temps de m’assurer si elle prenait la pilule avant de la mettre en cloque. Je lachai un rire froid avant d’entendre une porte claquer. Deux secondes plus tard, je l’imitai…En claquant la porte d’entrée. Elle ne me reverrait pas de si tôt.

À peine sorti, je m’allumai une cigarette, tentant de dissiper ce stress, cette nervosité et cette boule dans mon estomac qui ne voulait plus me quitter. Je marchais sans réellement savoir où j’allais. Je passai devant ma voiture, sans pour autant m’arrêter pour la prendre. Non. J’avais besoin d’air frait. 1 minute, puis 2, puis 3, une heure s’écoula et je dois avouer que ce ne fut que lorsque mon paquet de clopes fut terminé que je m’arrêtai de marcher au hasard. Qu’est-ce que j’allais faire ? Qu’est ce qu’il fallait que je fasse ? Avec Nastia…Ce bébé ? Avec Elsa ? Et ma famille, qu’est-ce qu’ils allaient dire ? Comment est-ce que j’allais annoncer la chose. Un bébé c’est pas comme un simple adultère. Ca grandit et on ne peut pas le cacher éternellement. Quoiqu’un adultère non plus, on ne peut pas le cacher éternellement. J’allumai mon téléphone avant d’envoyer un message à un ami réputé pour être fêtard. Une soirée bien arrosée me ferait du bien…pour encaisser le choc… Puis les paroles de Nastia me revinrent à l’esprit. Elle avait raison…Je réagissais comme un gamin. J’avais l’intention de me bourrer la gueule pour oublier. On fait ça quand on a 18 ans…pas 28…Je ne pouvais pas me voiler la face éternellement et essayer d’oublier cette journée…C’était pas possible. Je poussai un soupire avant de rebrousser chemin.

En ouvrant la porte d’entrée de chez Nastia, mon cœur se mit à tambouriner violemment dans ma poitrine. Il n’y avait plus aucun bruit. « Nastia ? » Aucune réponse. Je m’avançais avec prudence avant d’entendre des sanglots. Mon cœur se serra. J’étais pour la première fois confronté à mes conneries, mes erreurs….Ma méchanceté. « Nastia, je suis là. Tu me laisses entrer? » J’avoue, je n’osais pas pénétrer dans la pièce. Trop effrayer de déclencher une nouvelle vague de colère –légitime- chez la femme que j’avais mise enceinte.

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty16.05.14 11:28

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« Mais t’es complètement folle ! » J'avais envie de lui répondre que oui, que j'étais folle. Mais pas folle comme sénile mais plutôt folle de rage. Je savais qu'il avait un culot monstre mais pas à ce point. J'en étais déconcertée et complètement énervée. Comment osait-il me traiter comme ça alors que moi aussi j'en avais pas eu envie de tomber enceinte. Je n'ai rien calculé, je n'ai rien prévu. Ça m'est tombé dessus comme ça venait de le faire pour lui. La seule différence entre lui et moi c'est que je suis mature et que je réfléchis avant d'agir. Bon, je ne suis pas fière de lui avoir caché mais, je redoutais cette réaction justement.
« Mes erreurs. C’est une blague j’espère. Pour ton information, ‘faut être deux pour faire un gosse. Alors, cette fois-ci, t’es aussi avec moi sur le banc des coupables. » Oui, cette fois je le suis aussi mais les autres fois... Je le trouvais vraiment nul de penser comme ça. Il ne prend jamais les responsabilités de ses actes et j'en ai assez. Oui, on est deux à avoir fait un gosse mais s'il s'était systématiquement protégé comme je prenais tout le temps ma pilule, ça ne serait pas arrivé. Alors, qu'il me le reproche pour ne pas lui avoir dit, je suis d'accord mais qu'il me reproche d'être enceinte, je ne le suis plus.
«  Ca c’est la meilleure. Tu te plains de mon infidélité, alors que c’est pour toi que j’ai fais tout ça. Et sache une chose. T’as toujours su que j’étais ce gamin pourri-gâté, comme tu dis. Va falloir vous faire une raison, c’est pas à 28 ans que je vais changer. Alors arrêtez de me reprocher toujours la même chose ça devient répétitif ». Et voilà, on y est. Petit garçon ne veut pas devenir grand. Typique de Thomas. Il préfère rester comme il est et détruire de belles choses plutôt que de se remettre en question et de faire un travail sur lui-même. Il ne pourra jamais avancé s'il ne commence pas à le faire. Il en a besoin et il devrait écouter ce « vous » qui ne cesse de lui dire.

Je finis par dire des mots que je ne pense pas. Il ne me dégoute pas, loin de là. Je l'aime et ça ne changera sûrement pas parce qu'il est comme il est. En revanche, c'est sa réaction qui me dégoûte et je vois bien que le fait que je lui dise ces trois mots le blesse. Tu goûtes enfin de ta médecine Thomas. Il est tout le temps comme ça à balancer ce genre de choses à la figure des gens pour revenir après tout penaud en essayant d'arranger les choses. Il ne répondit pas et là, je m'énervai vraiment. Je repris un cadre et lui balançai à nouveau dessus. Je ne me reconnaissais pas mais il m'avait poussé à bout. « Mais t’es complètement malade. Faut te faire soigner ma pauvre fille ! » Bien, continue de me parler ainsi et tu vas finir par me perdre....
« Très bien ! Tant mieux, parce que moi non plus j’te demande rien. J’tai jamais rien demandé ! Et de toute manière je n’vais pas reconnaître un gamin, dont je ne suis pas certain d’être le père. Et quelle chance il aura ce gosse. Une ancienne strip-teaseuse pour mère et un alcoolique pour oncle. Un bel avenir se profile à l’horizon. » Ses paroles me touchèrent et j'avais envie de lui arracher les yeux et de lui faire manger. Qu'il me traite de pute c'est une chose mais qu'en plus, il doute de mes capacités à donner un bel avenir à cet enfant me donner envie de vomir. Et là, il me dégoûte vraiment. C'est ainsi qu'il me voit et qu'il voit mon frère alors... je ne suis qu'une ancienne strip-teaseuse et une pute qui va à droite et à gauche pour lui. « T’inquiètes, si j’retourne vers Elsa, je ne vais certainement pas revenir en rampant vers toi, comme à chaque fois. C’est finis le gentils Thomas. Le Thomas naïf, perdu et amoureux. Tu t’es bien moquée de moi. Regarde-moi bien, parce que c’est la dernière fois que tu m’vois. » Bien, si c'est ainsi. Ça me ferait du mal mais peut-être que je finirais par être heureuse finalement. Je claquai la porte après lui avoir dit ce que j'avais à dire et la porte d'entrée claqua peu de temps après. Ce serait donc la dernière fois que je le verrais.

Je partis dans la cuisine pour me trouver de quoi manger parce que j'avais faim et que je devais nourrir la crevette qui grandissait dans mon ventre. A chaque bouché que je prenais, je me rendais compte qu'il ne reviendra pas, qu'il venait de m'abandonner avec son enfant. Je devrais donc être une de ses femmes qui doivent être mère célibataire, abandonnées par le lâche qui les a mises enceintes. Je finis mon petit-déjeuner et allai dans la salle de bains. Alors que je me lavai le visage, je pris réellement conscience de ce dans quoi je me lançais et là, je finis par craquer. Oui, j'avais envie de ce bébé et j'aimais tellement Thomas que je ne pourrais pas avorter mais je ne me sens pas capable de l'assumer seule. Je m'assis par terre et posai ma main sur mon ventre, sanglotant de manière saccadée tellement je n'arrivais pas à respirer. Oui, j'étais entrain de faire une crise de panique et je n'arrivais en aucun cas à me calmer. Je venais non seulement de perdre l'homme dont je suis amoureuse mais aussi le père de cet enfant que je porte.

« Nastia, je suis là. Tu me laisses entrer? » Je ne savais pas si j'avais envie de le revoir, si j'étais soulagée qu'il ait fini par revenir, si je voulais qu'il reparte et ne revienne pas. Je ne savais même pas si je retrouverais a respiration. J'aurais voulu répondre, lui dire ce qui me passait par la tête mais non, une boule me bloquait au fond de ma gorge. J'aurais voulu me lever mais je n'y arrivais pas et mes sanglots ne voulaient pas s'arrêter. J'étais comme inconsolable. Il m'a vraiment blessée dans sa réaction, dans ses paroles, dans sa façon de me voir. Je m'étais rendue compte qu'il n'avait aucune estime pour moi en vrai et ça me blessait vraiment. Je n'étais qu'une distraction le temps qu'il trouve le moyen d'affronter Elsa. Et le bébé est un obstacle à tout ça maintenant. Mais pour le moment, j'essayai de me calmer et j'étais étonnée qu'il n'ait pas essayer d'ouvrir la porte alors qu'elle était ouverte. Peut-être qu'il avait fini par partir encore une fois.
Finalement, j'entendis le grincement du bois et des pas venir vers moi. Il me força à le regarder et je le fis, cherchant un élément qui pourrait m'aider à me calmer. Je vis une sorte d'inquiétude dans ses yeux et je me détendis un peu mais je n'arrivais toujours pas à me calmer. Je me concentrai sur son odeur et après quelques minutes, les sanglots se calmèrent. J'avais toujours du mal à respirer mais, ça commençait à se dissiper et quelques minutes après, je finis par retrouver une respiration normale. « Merci... » Je m'éloignai un peu de lui, ne voulant pas vraiment de cette proximité pour le moment. J'ai encore du mal à croire qu'il m'ait parlé ainsi, qu'il m'ait traitée comme ça. « Pourquoi tu es revenu ? Je croyais que tu ne voulais plus me voir, que tout était fini... » Il n'y avait aucun reproche dans ma voix, juste de la lassitude. J'avais envie que cette relation houleuse cesse pour une fois, qu'on puisse rester ensemble, parler de choses sérieux sans qu'il ne prenne la poudre d'escampette après m'avoir balancé des horreurs.

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty16.05.14 17:57

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J’avais franchis le seuil de la porte et déjà les dernières paroles qu’elle m’avait dites résonnèrent en écho dans ma tête.« T'es un pauvre type Hamilton! T'es qu'un lâche et un égoïste! ». Mes mains tremblaient de nervosité. Ne sachant pas à quoi m’attendre. Quelle Nastia m’accueillera. De quelle manière. « Je me rends compte que tu ne m'aimes que quand tu te trouves entre mes cuisses... ». Je déglutis bruyamment avant de dire le nom de Nastia. Ma voix était frêle…Ca sonnait si faux. Peut-être parce que dans ma tête j’entendais encore sa voix, ses paroles…Cette vérité. Aucune réponse. L’appartement semblait vide. Je m’avançai un peu plus avant d’entendre des sanglots qui provenaient de la salle de bain. Alors qu’une seconde fois j’appelais ma maîtresse, la prévenant que j’étais là, ses paroles assassines m’envahir de nouveau l’esprit. « Tu me dégoutes! ». Nastia n’avait pas répondu… Mais je savais pertinemment ce qu’elle pensait de moi. Elle me l’avait assez fait comprendre quelques heures auparavant.
Une boule se plaça au niveau de ma gorge, et je n’osais plus rien dire. Plus rien faire. Auditeur de ses sanglots, témoins passif et stupide. Je posai ma main sur la poignée sans pour autant oser pousser la porte. Figé derrière cette dernière. On pourrait presque dire paralysé par la peur. En ouvrant cette porte, je serai confronté à ma bêtise, et je ne pourrai plus fuir comme j’avais l’habitude de faire. Pourtant si je fuyais aujourd’hui…Je ne pourrais plus revenir.

Les sanglots se faisaient toujours plus forts, submergée par sa tristesse, son désespoir… Elle semblait manquer plusieurs fois de s’étouffer. Je poussai la porte prudemment et je fus confronté à un spectacle encore plus horrible que j’aurais pu imaginer. Elle était assise par terre, les mains posées sur son ventre et les yeux gonflés par les pleurs fixaient le néant. En deux pas je la rejoignis et m’accroupis en face d’elle. D’un doigt je relevai son menton, la forçant à me regarder dans les yeux, pour qu’elle sorte de cet état second horriblement effrayant. Sans une parole, je restai prêt d’elle, lui caressant doucement le bras, ne sachant que faire pour calmer ces sanglots dont j’étais la source. Sa respiration était saccadée, mais elle semblait peu à peu reprendre un rythme plus régulier.

Plusieurs fois elle prit de profondes inspirations et sur le moment, j’eu honte d’avoir autant fumé. Les femmes enceintes sont sensibles aux odeurs, non ? La clope froide ça n’devait pas être l’odeur la plus agréable… Enfin j’entendis sa voix frêle. « Merci... » Un mot. Un mot suffisant pour soulager une partie de mes inquiétudes. Elle eu un mouvement de recule et s’éloigna légèrement de moi. Sans lui en tenir rigueur, je m’assis par terre, m’adossant à la baignoire. Je n’osais toujours rien dire, préférant rester là, la regardant avec inquiétude et un air désolé. . « Pourquoi tu es revenu ? Je croyais que tu ne voulais plus me voir, que tout était fini... » Je poussai un soupir, avant de lâcher la jolie blonde du regard et de fixer le sol. L’heure des explications semblait être arrivée, et cette fois-ci il semblerait que je ne puisse ni me dérober grâce à l’ironie, ni en mettant la faute sur autrui. Il fallait que je sois sincère…Avec elle, avec moi. « Il semblerait que t’aies besoin de moi, non ? » Oh oui, je sais que c’était loin d’être suffisant comme explication. Je passai nerveusement la main dans mes cheveux avant de reporter mon regard sur Nastia. Osant cette fois l’affronter. « Si tu le gardes… Je veux dire… Enfin, je veux assumer mes conneries. Je ne vais pas te mentir, je ne suis pas prêt pour ça. Mais quoi que tu choisisses de faire, je veux t’épauler. Même…même si je n’en veux pas, et que c’est carrément flippant et que… » Je fis une pause, avant de me lever. Etre assis par terre, c’était pas la chose la plus confortable. Je m’avançai vers Nastia avant de lui tendre la main pour l’aider à se lever. « Je suis désolé. »


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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty18.05.14 20:36

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Je ne cessais de me répéter ce qu'il m'avait dit dans ma tête. Je ne cessais de ressasser toutes les choses qu'il avait bien pu me dire depuis que nous nous connaissons. Je ne cessais de me remettre en question, me demandant quelle image je peux renvoyer à cet homme lorsque nous sommes ensemble. Pourquoi joue-t-il avec moi ? Qu'est ce que ça peut lui apporter de me mettre aussi minable pour revenir vers moi et s'excuser ? Je suis lasse de cette attitude, je suis lasse de ces disputes, je suis lasse d'être toujours rejetée et surtout, j'en ai marre de ne pas être heureuse.
Il était revenu et je me demandais pourquoi. Après tout, il m'avait dit ce qu'il pensait de moi et c'était clair comme de l'eau de roche. Il s'était bien gardé de me dire comment il me voyait se contentant de se servir de moi pour assouvir ses pulsions et maintenant qu'il était face aux conséquences de ses actes, il fuyait comme il avait l'habitude de le faire. Sauf qu'aujourd'hui, j'avais décidé que c'était la fois de trop. J'en avais plus qu'assez de son comportement, de son attitude avec moi mais surtout, de ses mots à mon encontre. Je veux bien ne pas être parfaite et je ne cherche pas à l'être mais, je commence à perdre patience face à sa méchanceté gratuite et c'est pour ça que j'avais fini par craquer et l'envoyer sur les roses.

« Il semblerait que t’aies besoin de moi, non ? » Je le regardai, ahurie qu'il ose encore se mettre en avant sur ce point là alors qu'il n'était absolument pas en position de le faire. Alors oui, j'avais besoin de lui parce que je l'aime mais aussi parce que je veux que mon enfant ait un père mais, s'il fallait que je fasse sans lui, je le ferais. À l'heure actuelle, c'était fini tout ça. Il finit par me regarder pour la première fois depuis que je lui ai posé ma fameuse question. Et oui, cette fois, nous allons devoir nous dire les choses et non emprunter des routes pour les contourner. « Si tu le gardes… Je veux dire… Enfin, je veux assumer mes conneries. Je ne vais pas te mentir, je ne suis pas prêt pour ça. Mais quoi que tu choisisses de faire, je veux t’épauler. Même…même si je n’en veux pas,  et que c’est carrément flippant et que… » Je le regardai se lever et j'avais peur qu'il décide de s'en aller encore, fuyant les choses à nouveau. Sauf que je me trompai puisqu'il me tendit la main pour que je me lève aussi. « Je suis désolé. » Je soupirai, attrapant sa main et me levant du sol.

Je soupirai parce que j'étais lasse de tout ça mais surtout, parce que je ne savais pas quoi faire. Il n'en voulait pas et je ne me voyais pas le garder alors qu'il se sentait piégé et obligé de rester près de moi. Mais je ne sais pas quoi faire parce que je ne me vois pas tuer ce petit être qui grandit dans mon ventre. Je regardai Thomas avant de me lancer. « Je ne sais même pas quoi te dire Thomas... J'aimerais te dire que tout se passera bien, que tout ira pour le mieux mais j'y arrive pas. » Je m'appuyais contre le rebord de la baignoire en cherchant mes mots, en cherchant la manière de lui dire tout en évitant les dégâts. « Depuis que les choses sont devenues compliquées entre toi et moi, nous n'avons cessé de nous déchirer. J'ai encaissé bien des choses mais aujourd'hui, je me rends compte que je ne sais même pas ce que je suis pour toi... Je veux de ce bébé avec toi mais je le veux pas si tu fais ça par obligation. Tu finiras par me détester et m'accuser d'avoir gâché ta vie. » Je baissai les yeux cherchant à le fuir. C'était pas évident et je ne voulais pas que ça sonne comme une rupture. Ça n'en était pas une et je n'essayais pas de lui proposer un break. Je voulais juste qu'on se parle, qu'on essaie d'arranger les choses. « Je t'aime Thomas mais si je dois te perdre pour que tu sois heureux et que tu vives ça avec une autre quand tu le voudras toi aussi, je suis prête à le faire. »

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty19.05.14 11:01

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Elle semblait détruite et pourtant pas prête à accepter mes vulgaires excuses. J’avais compris que cette fois-ci, il faudrait qu’on ait une réelle conversation. Mais comment tenir une conversation, lorsqu’on ne sait pas quoi dire ? Qu’est-ce que je pourrais dire sur cette situation plus que délicate dans laquelle nous étions ? Je tentai pourtant tant bien que mal d’articuler quelques mots, lui expliquant que même si je ne me sentais pas prêt, je tenais à la soutenir et assumer mes erreurs.
Des paroles, toujours des paroles. Ca ne faisait quasiment plus effets. Elle devait certainement commencer à avoir l’habitude de mes baratinages et ne croyait plus à un seul des mots qui sortaient de ma bouche.
Lorsque je lui tendis la main pour l’aider à se lever, elle semblait même étonnée. À quoi est-ce qu’elle s’attendait ? Qu’après lui avoir dis que je comptais assumer mes conneries, je me casse encore une fois ? Décidemment, elle avait une piètre estime de moi.

« Je ne sais même pas quoi te dire Thomas... J'aimerais te dire que tout se passera bien, que tout ira pour le mieux mais j'y arrive pas. » Tout ne s’est jamais bien passé…Et ce, depuis le début. Si tout avait commencé correctement, je ne serais pas entrain de jongler entre deux femmes. Je ne serais pas entrain de me dire que ce bébé n’est pas le bienvenu parce que je ne sais pas comment le cacher aux yeux de tous… Oui c’est légitime d’être effrayé par la paternité. En revanche, ce qui n’est pas légitime c’est d’être effrayé parce que ce bébé-accident doit rester invisible le plus longtemps possible…Le temps de trouver comment annoncer cette nouvelle à l’autre femme qui est censé partager mon lit – mais qui ne le fait plus depuis trois mois. Ma vie est un véritable fiasco.

« Depuis que les choses sont devenues compliquées entre toi et moi, nous n'avons cessé de nous déchirer. J'ai encaissé bien des choses mais aujourd'hui, je me rends compte que je ne sais même pas ce que je suis pour toi... Je veux de ce bébé avec toi mais je le veux pas si tu fais ça par obligation. Tu finiras par me détester et m'accuser d'avoir gâché ta vie. » Je laissai échapper un rire nerveux lorsqu’elle précisa que depuis qu’on se fréquentait, nous ne cessions de nous disputer. J’ai l’impression que les mêmes problèmes se répètent à chaque fois… Avec Elsa c’est pareil. Plus on se rapproche, plus on se déchire… Comme quoi peut-être que tout ça vient de moi et non pas des O’Toole. Peut-être que c’est simplement moi qui ne sait pas comment gérer une relation amoureuse… J’ai besoin de constamment faire du mal à celle(s) que j’aime, pour pouvoir mieux revenir en m’excusant, tout penaud, le regard de chien battu. C’est pitoyable… « Je… » Qu’est ce que tu vas dire Thomas ? Tu n’ferais pas mieux de la laisser parler pour une fois ? « J’ai jamais voulu te blesser, tu sais… » Elle fuit mon regard avant d’enchaîner, toujours avec ce ton si solennel. Je détestais quand elle utilisait ce ton…Parce qu’à chaque fois c’était pareil : Elle me donnait un choix à faire. Mais Nastia était bien plus subtile que la plupart des femmes. Elle présentait ça d’une telle façon, qu’elle te poussait presque à faire le choix qu’elle redoutait le plus… Comme si au fond ça la libérerait d’un poids… Comme si le fait de faire le mauvais choix, ça l’achèverait une fois pour toutes et qu’enfin elle serait en paix. Depuis que je la connais, jamais je ne lui ai offert cet honneur. J’ai toujours fais le ‘bon’ choix, attisant toujours un peu plus la frêle flamme qui l’habitait, mais qui, à tout moment pouvait mourir.

« Je t'aime Thomas mais si je dois te perdre pour que tu sois heureux et que tu vives ça avec une autre quand tu le voudras toi aussi, je suis prête à le faire. » On y est ! Nastia l’altruiste est de retour. Enfin…Ce n’était qu’en apparence… En réalité, je savais ce qu’elle voulait dire : ‘Je t’aime mais casse-toi si tu n’es pas prêt. Vas vivre ta vie ailleurs, amuses-toi bien. Mais cette fois ne reviens pas’.
Je laissai échapper un sifflement d’énervement avant de m’éloigner légèrement d’elle et de m’approcher de la porte. Contiens –toi Thomas. Ne dis pas des choses que tu risques de regretter quelques secondes plus tard. « Tu vois, c’est là où je n’te suis plus. Tu sais comme je suis. Tu sais que j’ai tendance à fuir mes responsabilités et lorsque je reviens tout penaud en t’affirmant droit dans les yeux que je veux assumer mes bêtises… Tu m’ouvres grand la porte en me disant que je peux me barrer si je le souhaite. » En deux pas je rejoignis de nouveau Nastia « Tu veux que je sois franc avec toi. Ok, je suis franc. Je crève d’envie de me casser, de faire comme si rien ne s’était passé… De sortir ce soir et de finir complètement ivre avec des amis, histoire d’oublier. C’est d’ailleurs ce que je comptais faire quand je suis parti… Mais voila, je me suis rendu compte que ça ne réglerai rien. Le bébé sera toujours là, la seule différence c’est que tu seras seule et qu’aux yeux de tous je serai le connard qui a engrossé sa maîtresse avant de se tirer. Je ne veux pas être comme ça. Alors je suis revenu. » Je venais de lui lacher la partie un peu crue de l’histoire. Celle qu’on ne veut pas forcément entendre…
Mais elle voulait que je sois sincère, alors je l’ai été…Pour une fois je n’ai ni joué à la sourde oreille, ni au baratineur qui change de sujet…Peut-être parce que cette fois le ‘sujet’ était trop important.

Je m’accroupis devant elle, posant doucement mes mains sur ses genoux. J’essayai de capter son regard, avant de reprendre la parole sur un ton plus calme. « Je suis revenu pour toi. Pas pour ce bébé, mais pour toi. » Ca ressemblait vaguement aux vaines promesses que j’avais trop souvent tendance à faire. Je le savais…C’est pour ça que je préférai continuer, appuyant un peu plus mes arguments « T’as peur de me l’imposer, c’est trop tard il est la. » Dis -je sur un ton léger en touchant doucement son ventre. « T’as peur que je t’accuse de me gâcher ma vie. Mais si je me casse, je gâche la tienne… » Puis en esquissant un sourire timide…Ne sachant pas trop comment elle allait réagir « Voila. J’ai été franc. À ton tour. Et ne me fais pas le numéro de la citoyenne parfaite totalement dévouée aux autres. Le rôle de l’altruiste n’est pas très crédible dans cette situation. Dis-moi vraiment ce que tu veux. Ce que t’attends de…De moi. »



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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty19.05.14 17:19

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Il s'était éloigné de moi, allant vers la porte et je crus une nouvelle seconde qu'il allait me laisser là et fuir comme il le faisait bien souvent. Mais, je voulais croire qu'il ne le ferait pas et j'eus l'agréable surprise qu'il décide de ne pas le faire. « Tu vois, c’est là où je n’te suis plus. Tu sais comme je suis. Tu sais que j’ai tendance à fuir mes responsabilités et lorsque je reviens tout penaud en t’affirmant droit dans les yeux que je veux assumer mes bêtises… Tu m’ouvres grand la porte en me disant que je peux me barrer si je le souhaite. » Oui, il a raison. Ce n'est pas logique certes mais, il avait beau me l'avoir affirmé droit dans les yeux, je savais qu'il faisait ça comme un corvée et ça me plaisait pas. Je voulais qu'il le fasse pour lui, parce qu'il se sentait capable de surmonter ça et non pas parce qu'il devait le faire.
Il s'approcha de moi et je le regardai, impuissante face à sa réaction. J'attendais qu'il me donne le coup de grâce et je savais que ça viendrait. « Tu veux que je sois franc avec toi. Ok, je suis franc. Je crève d’envie de me casser, de faire comme si rien ne s’était passé… De sortir ce soir et de finir complètement ivre avec des amis, histoire d’oublier. C’est d’ailleurs ce que je comptais faire quand je suis parti… Mais voila, je me suis rendu compte que ça ne réglerai rien. Le bébé sera toujours là, la seule différence c’est que tu seras seule et qu’aux yeux de tous je serai le connard qui a engrossé sa maîtresse avant de se tirer. Je ne veux pas être comme ça. Alors je suis revenu. » On y est. Il est guidé par ses remords et je n'avais pas envie de ça. Je préférais qu'il m'abandonne et qu'il aille vivre sa vie plutôt qu'il reste pour garder la face devant les autres. C'était ça que j'aimais le moins chez lui, les apparences comptent beaucoup trop. On s'en fout de ce que les gens pensent, ce qui compte c'est ce que la personne qu'on aime pense. Et je dois avouer que j'étais un peu déçue qu'il revienne pour ces raisons là. En revanche, je notai qu'il venait d'appeler le petit être dans mon ventre « le bébé » pour la première fois et je sais que chez lui, c'est une évolution.

Je ne pouvais rien dire, ne sachant pas quoi lui dire pour dire vrai. Que répondre à ça à part un « ok bah assume pour les apparences » ? Je ne sais pas. J'attendais, assise sur la baignoire et espérant qu'il enchaîne sur autre chose. Il s'accroupit devant moi et chercha mon regard. Je le fixais même si ma déception devait se lire dans mes yeux. Il posa ses mains sur mes genoux et je lui souris tristement avant de me reconcentrer sur lui. « Je suis revenu pour toi. Pas pour ce bébé, mais pour toi. » Je ne comprenais pas tellement ce qu'il voulait dire par là. Je veux dire, qu'il revienne vers moi c'est une chose mais, juste avant, il disait qu'il le faisait pour sauver les apparences et c'est là où il me perd. « T’as peur de me l’imposer, c’est trop tard il est la. » Sa main vint se poser doucement sur mon ventre et une larme coula sur ma joue. Je pleurais pour beaucoup de choses à la fois. Les hormones, le fait qu'il commence inconsciemment à l'accepter avec ses gestes et ses paroles mais aussi, le soulagement qu'il comprenne que je ne veux pas lui faire de mal en étant enceinte. J'avais espoir que les choses finiraient par aller mieux mais, on ne peut jamais savoir avec Thomas. « T’as peur que je t’accuse de me gâcher ma vie. Mais si je me casse, je gâche la tienne… » Il me sourit et je lui souris en retour même si la situation restait grave.
« Voila. J’ai été franc. À ton tour. Et ne me fais pas le numéro de la citoyenne parfaite totalement dévouée aux autres. Le rôle de l’altruiste n’est pas très crédible dans cette situation. Dis-moi vraiment ce que tu veux. Ce que t’attends de…De moi. » On y était. J'allais devoir lui dire réellement ce que je voulais et lui exprimer clairement mes désirs. Ce serait compliqué mais j'accepte le défi.

Je soupirai pour me donner du courage avant de commencer. « Je ne suis pas parfaite Thomas. Tu as l'air de le croire mais, personne ne l'est. Qui je suis pour te juger ou te dire ce que je veux de toi ou pas ? Je sais même pas quoi te demander finalement parce que moi-même je sais pas ce que je veux avec toi. Tout est trop compliqué, tout est trop changeant. Je... » Je me mis à jouer avec le morceau de tissu de ma robe cherchant comment lui dire les choses. Alors, je décidai de me lancer et de ne pas m'arrêter tant que je n'aurais pas tout dit. « J'aimerais que tu cesses de jouer et de jongler entre Elsa et moi. J'aimerais... Je veux être la seule et unique et ne pas me poser des questions sur tes sentiments pour moi. J'aimerais que tu ais réellement envie d'être papa et que tu assumes ton rôle. Mais je suis personne pour t'imposer ça. Je m'en sens pas capable... » Je posai ma main à l'endroit où son cœur se trouve avant de reprendre. « Je sais que là, au fond de toi, tu es un homme bien qui fait seulement les mauvais choix. On en fait tous Thomas et personne n'est capable de les deviner avant qu'on ne doive affronter les conséquences. Mais toi, c'est à croire que tu te plais de les faire et que tu ne veux pas arranger les choses. J'apprécie que tu ais été sincère mais, si je te pousse à chaque fois à faire ce que je veux, ça revient au même car tu ne supportes pas de faire des choix. Je t'aime comme tu es et malgré tout, jamais je ne voudrais te changer et mon amour pour toi ne changera pas. J'aimerais juste pouvoir ne serait-ce qu'un jour voir le vrai Thomas et me faire une opinion juste sur toi. » Je pensais chaque mot que je disais. J'étais franche et j'avais envie qu'il comprenne qu'il pouvait être qui il est avec moi, qu'il n'a pas à avoir peur des apparences, de ce qu'on pourrait bien penser de lui. C'était la différence entre l'amour vrai et l'amour superficiel. Je l'ai aimé comme il est et ça ne changera pas de si tôt. J'aimerais juste l'aider à devenir meilleur, à s'épanouir.

Je me levai et allai dans la chambre. Je cherchai l'échographie que je finis par trouver sous du verre et revins dans la salle de bain. Je me remis à la place où j'étais avant de lui tendre et de continuer de lui parler. « Cette crevette ne demande qu'à t'aimer Thomas. Elle se fichera bien des erreurs que tu pourras faire, des mauvais choix que tu feras. Elle t'aimera parce que tu seras le meilleur des papas qu'elle aura. Je sais que ça te fait peur et je suis dans le même cas que toi. Mais ça s'apprend et je suis sûre que tu seras merveilleux. » Je lui souris avant de lui tendre le petit morceau de papier noir. J'espérais qu'il réfléchirait à ce que je lui disais même si je sais que c'est Thomas et qu'il a besoin de temps parfois. Je posai la main sur mon ventre, attendant qu'il réagisse. J'étais légèrement angoissée mais, quoiqu'il fasse, je savais qu'il prendrait la bonne décision pour nous deux.
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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty20.05.14 20:09

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J'avais réussi à lui arracher un sourire. Timide, certes...Mais elle avait souri. « Je ne suis pas parfaite Thomas. Tu as l'air de le croire mais, personne ne l'est. Qui je suis pour te juger ou te dire ce que je veux de toi ou pas ? Je sais même pas quoi te demander finalement parce que moi-même je sais pas ce que je veux avec toi. Tout est trop compliqué, tout est trop changeant. Je... » Ça semblait plutôt mal parti pour les confessions. Alors que je m'étais livré assez crûment à elle, de son côté, elle semblait toujours vouloir éviter de se lancer. De dire ce qui lui traverse le coeur au moment présent, sans réfléchir, sans peser le pour et le contre. On me reproche souvent de parler sans réfléchir...Mais Nastia, au contraire, elle réfléchit trop avant de dire quoi que se soit.

Elle se mit à tripoter sa robe et je su qu'elle s'apprêtait certainement à «faire le grand saut » et me dire la vérité.« J'aimerais que tu cesses de jouer et de jongler entre Elsa et moi. J'aimerais... Je veux être la seule et unique et ne pas me poser des questions sur tes sentiments pour moi. J'aimerais que tu ais réellement envie d'être papa et que tu assumes ton rôle. Mais je suis personne pour t'imposer ça. Je m'en sens pas capable... » Instinctivement j'hochai ma tête de gauche à droite. Oui, je voulais faire des efforts, oui, j'aimerais lui faire plaisir et me plier à certains de ses désirs...Le problème, c'est que ce qu'elle me demande ne dépend pas de moi. Je ne peux pas aimer ou ne plus aimer sur commande. Je ne peux pas avoir envie de devenir père sur commande... Ce genre de choses prennent du temps et c'est bien ça le problème. Il semblerait que je n'ai plus énormément de temps. Au grand maximum sept mois... Sept mois pour avoir envie de ce bébé...Sept mois pour n'avoir d'yeux que pour la mère de ce bébé. Alors que ça faisait trois ans que je vis pour une autre. Elsa fera toujours partie de ma vie...Quoiqu'il arrive. Et ça il faut que Nastia l'accepte. Je ne peux pas tracer un trait sur trois ans de ma vie..Sur ma première relation réellement sérieuse... Tout ça pour une femme avec qui je couche depuis trois mois. Nastia ne peut pas avoir l'exclusivité de mes sentiments, pas pour le moment. Pas tant qu'Elsa me hante encore l'esprit. Pas tant que je n'aurai pas parlé clairement avec elle. Un jour ou l'autre il faudra qu'on s'affronte et qu'on mette un terme à ce break et qu'on envisage un avenir... ensemble -même si ça semble de plus en plus compromis- ou séparément -même si j'ai de la peine à m'imaginer me séparer d'Elsa. Quel sâle lache et égoïste je fais.

La main de Nastia se posa sur ma poitrine, à gauche. Mes sombres pensées se dissipèrent immédiatement, surpris par le geste de la Suédoise. « Je sais que là, au fond de toi, tu es un homme bien qui fait seulement les mauvais choix. On en fait tous Thomas et personne n'est capable de les deviner avant qu'on ne doive affronter les conséquences. Mais toi, c'est à croire que tu te plais de les faire et que tu ne veux pas arranger les choses. J'apprécie que tu ais été sincère mais, si je te pousse à chaque fois à faire ce que je veux, ça revient au même car tu ne supportes pas de faire des choix. Je t'aime comme tu es et malgré tout, jamais je ne voudrais te changer et mon amour pour toi ne changera pas. J'aimerais juste pouvoir ne serait-ce qu'un jour voir le vrai Thomas et me faire une opinion juste sur toi. » L'intensité des paroles de Nastia me firent avoir quelques frissons le long des bras. Peut-être parce que pour la première fois je voyais la vérité en face. Oui, on m'a de nombreuses fois reproché ces choses, mais je ne les ai jamais réellement écoutées. Trop absorbé par ma colère ou mon orgueil. Là, c'était différent. J'étais calme et chacune de paroles de Nastia pénétraient en moi comme la lame d'un couteau trop aiguisé. Mais contrairement au couteau, ces mots ne me blessaient pas...Pas tout à fait. J'avais juste l'impression d'être mis à nu devant elle. Devant moi. Parce qu'au fond, si elle me reprochait de n'avoir jamais vu le véritable Thomas, je n'étais même pas certain de le connaître moi-même. Toute ma vie j'avais arboré ce masque du type orgueilleux et sûr de lui. Du type joueur et mauvais perdant. Je ne peux pas nier que ce masque fait parti de moi. Cependant, il n'est pas entièrement moi, je ne me résume pas qu'à ça... Je ne suis pas que ce gamin pourri-gâté. Nastia semblait l'avoir parfaitement compris et je dois avouer que ça me troublai fortement.
Je la regardais sans la voir. Par deux fois ma bouche s'ouvrit, s'apprêtant à dire quelque chose, puis se refermèrent aussitôt. J'étais muet. Elle venait de me démasquer.

Elle se leva et quitta la pièce. Je la regardai ahuri, toujours aussi muet. J'avais encore fais quelque chose qui ne fallait pas ? Aurais-je dû dire quelque chose... « Nastia... Je... Attends ! » Je m'apprêtai à la suivre, lorsque je la vis revenir dans la pièce, un 'papier' à la main. Elle se rassit sur le rebords de la baignoire et je l'imitai sans demander mon reste. « Cette crevette ne demande qu'à t'aimer Thomas. Elle se fichera bien des erreurs que tu pourras faire, des mauvais choix que tu feras. Elle t'aimera parce que tu seras le meilleur des papas qu'elle aura. Je sais que ça te fait peur et je suis dans le même cas que toi. Mais ça s'apprend et je suis sûre que tu seras merveilleux. » Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque l'échographie se trouva entre mes mains. Pour la première fois je regardais vraiment cette photo. Pour la première fois, je semblais réaliser qu'il y avait bel et bien un être vivant dans le ventre de Nastia et ...Et que cet être c'était une partie de moi.
Mes yeux s'embuèrent légèrement avant que je reporte mon attention sur la blonde. « C'est...C'est tout petit ! » Quelle perspicacité !
Mon attention se reporta de nouveau sur la photographie et pendant que mes doigts parcourraient les détails de la photo en noir et blanc, je repris la parole, cette fois sans quitter des yeux l'image trop absorbé par cette dernière. « Tu crois que je serai pas trop nul comme père ? Je veux dire...Je suis pas très doué comme amant... » Puis je relevai les yeux, cette fois-ci complètement embués par des larmes, vers Nastia « T'en es à combien de semaines ? Et... Tu l'as déjà dis à d'autres personnes ? »

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty21.05.14 20:08

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Je lui avais parlé à cœur ouvert, espérant qu'il comprenne comment je voyais les choses. Je sais que sauter ce cap est toujours compliqué pour tout le monde et je sais aussi que c'est dur de se dire qu'on va devoir être responsable d'un être fragile et dépendant de nous. Je comprenais ses peurs, je comprenais son envie de rester comme il est mais, à l'heure actuelle, il allait devoir prendre une décision. Malheureusement, je le connaissais trop bien pour savoir qu'il ne serait pas prêt à en prendre. Il n'a jamais été prêt et je ne suis pas sûre qu'il le soit plus en ce qui concerne le bébé.
Je savais que je toucherais un point sensible en lui parlant de sa « face cachée », du Thomas que personne n'avait réellement eu l'occasion de voir et de connaître. J'avais pu l'apercevoir quelques secondes parfois mais, j'aurais aimé qu'il soit plus souvent là, que je puisse apprendre à le connaître. Je voyais que ça le faisait réfléchir et j'espérais pouvoir l'aider à s'épanouir et à trouver ce qu'il voulait faire, à faire ses propres choix. Après tout, c'est ça qu'il manque à Thomas, assez de cran pour grandir et commencer à prendre ses responsabilités. Et je sais aussi que c'est ça qui lui manque pour être à la tête du casino. Mais, je n'allais certainement pas lui dire ça comme ça ce soir en plus de ce que je venais de lui dire. Chaque chose en son temps comme on dit.

Voyant qu'il ne réagissait pas, je me levai pour utiliser ma dernière carte, le dernier argument pour le faire réagir et faire un pas en avant. « Nastia... Je... Attends ! » Je revins dans la chambre et il semblait un peu paniqué. Je lui souris avant d'aller me rasseoir sur le rebord de la baignoire et il en fit de même. Je lui tendis l'échographie en lui expliquant que notre bébé en aurait rien à faire de ses erreurs et de ses mauvais choix. Lui, tout ce qui comptera, c'est qu'il soit un bon père présent et aimant. Après tout, c'est tout ce qu'on demande quand on est enfant non ? Un peu d'amour et de l'attention. Je voyais que mes paroles faisaient leur chemin dans sa tête et j'étais plutôt fière. Je ne savais pas si ça aurait effet ou non mais au moins, il les avait entendu.
Il prit la petite photo de mes mains et la regarda attentivement. Je l'observai faire et j'étais fasciné par son regard fixé sur notre crevette. Ses yeux s'embuèrent et ma main se posa sur son genou en signe de réconfort. « C'est...C'est tout petit ! » Je ris légèrement avant de secouer la tête. « Oui, c'est tout petit. Ca fait une semaine que je l'ai faite et il a grandi depuis. »
Son attention se reporta sur l'échographie comme fasciné par ce négatif. Ses doigts se mirent à parcourir le papier et je souris, restant muette pour le laisser tranquille pendant cette découverte. Ma main était toujours sur son genou et j'attendais patiemment qu'il reparle, qu'il reprenne la parole pour ne pas le brusquer. « Tu crois que je serai pas trop nul comme père ? Je veux dire...Je suis pas très doué comme amant... » Je souris tendrement face à son incertitude. Il était entrain d'accepter la chose, d'assimiler son statut de futur papa et ça me faisait plaisir. Je restais sur la réserve parce que je le connais et que tout peut arriver mais j'avais confiance en lui. « J'en suis certaine Thomas. Et tu n'es pas nul. Tu as juste un peu de mal à savoir ce que tu veux. » J'étais sincère. C'est un homme bon. Il manque juste un peu de bon sens parfois.

Il se retourna vers moi et cette fois, ses yeux étaient plein de larmes. Ça me toucha. C'était la première fois que je le voyais comme ça et j'aimais l'homme que je voyais. Je pouvais enfin voir l'homme sensible et non cet homme égoïste et enfantin. « T'en es à combien de semaines ? Et... Tu l'as déjà dis à d'autres personnes ? » Mes yeux se remplirent de larmes à leur tour comprenant qu'il venait de faire un pas de plus vers moi et vers ce bébé. Il s'intéressait à tout ça alors qu'il ne l'avait pas encore fait. « J'en suis à sept semaines à peu près donc ça ferait bientôt deux mois. À l'heure actuelle, il doit peser dans les deux grammes et mesurer un peu plus de deux centimètres. » Je lui souris et essuyai une larme qui coulait sur sa joue. J'étais de ce genre de femmes qui craquaient complètement pour les hommes sensibles et qui n'ont pas peur de pleurer devant une femme. Je ne tombais qu'un peu plus amoureuse de lui et j'espérais ne plus tomber de haut. « Personne n'est au courant à part toi, moi, Morgana qui m'a surprise aux toilettes quand j'ai fait le test et le médecin de l'hôpital. Je ne voulais pas le dire avant que tu sois au courant. Je ne savais juste pas comment t'annoncer ça... » Et ça avait été plutôt justifié lorsqu'on repense à sa première réaction. J'avais eu peur de comment il allait réagir et j'avais eu raison. Mon sourire se fana un peu en repensant à notre dispute et je fixai le sol avant de reprendre la parole. « Je sais que j'ai eu l'un des pires métiers du monde pendant un moment et que je peux passer pour une pute à tes yeux mais c'est ton bébé. Je n'ai pas fréquenté d'autres hommes parce qu'il n'y en a aucun qui me plaise et qui... enfin ils ne sont pas toi. Tu as sûrement besoin de temps et surtout par rapport à Elsa mais, j'ai besoin de toi Thomas. Je pourrais pas l'élever sans toi parce que je sais très bien qu'il me rappellerait que je t'ai perdu. Je... » Je soufflai un bon coup, ne voulant pas pleurer à nouveau. Ma main lâcha son genou et mon regard resta sur le sol, attendant sa réaction.
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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty22.05.14 19:13

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« J'en suis à sept semaines à peu près donc ça ferait bientôt deux mois. À l'heure actuelle, il doit peser dans les deux grammes et mesurer un peu plus de deux centimètres. » C’était tellement précis ! Pas de place à l’abstraction ou au ‘peut-être’. Elle est enceinte. Un petit être grandit en elle et… Et c’est carrément effrayant. Ces deux centimètres me font flipper comme jamais je n’ai eu peur auparavant. Parce que depuis toujours, lorsque j’étais confronté à un obstacle que j’estimais trop imposant à franchir, je me défilais…Ou je demandais de l’aide à mon père. Mais cette fois-ci, ces deux options ne sont pas envisageables. Je ne peux pas me défiler et encore moins le raconter à mon père…
Je posai ma main sur celle de Nastia, lorsque cette dernière essuyait les larmes ridicules qui coulaient sur mes joues. Il m’avait fallu une photo en négatif d’un petit être de deux grammes pour me mettre dans tous mes états. J’étais pitoyable.
J’avais demandé à Nastia qui d'autre était au courant de cette grossesse. Premièrement pour ne pas être trop frustré d’apprendre que j’étais le seul con à qui elle la dissimulait…Et deuxièmement, pour m’assurer que rien n’aurait pu potentiellement arriver aux oreilles d’Elsa. Ma fiancée n’était sans doute pas au courant de mon infidélité, elle ne se douterait pas que l’enfant de la pâtissière de Fairbanks est en fait le mien…M’enfin, on n’est jamais trop prudent, non ?

. « Personne n'est au courant à part toi, moi, Morgana qui m'a surprise aux toilettes quand j'ai fait le test et le médecin de l'hôpital. Je ne voulais pas le dire avant que tu sois au courant. Je ne savais juste pas comment t'annoncer ça... » Morgana. Lorsque j’entendis ce prénom, j’avoue que je ne pu plus prêter attention au reste de sa phrase. Morgana. Ca me disait quelque chose. Il me fallu une fraction de seconde pour mettre un visage sur ce prénom, et encore moins de temps pour qu’un nœud reprenne place dans ma gorge. Mon corps entier se tendit et j’espérais que la blonde n’avait rien remarqué.
Morgana Whittemore. Une petite brunette que Nastia avait engagée pour travailler avec elle. Mais surtout, Morgana était une amie proche d’Elsa. J’avais bien vu comment la brunette me reluquait lorsque j’allais rendre visite à Nastia dans sa pâtisserie. Ca m’étonnerait pas qu’elle s’imagine des choses… J’ai tout de suite su qu’elle me poserait des problèmes celle-là. « Mais…Tu ne lui as pas dis qui était le père. Je veux dire à Morgana. T’as rien dis d’autre, parce que tu sais qu’elle connaît Elsa et… »Je me stoppai net, voyant qu’une seconde fois, je me laissais envahir par la panique et que je risquais de nouveau de tout gâcher. « Laisse tomber. Dans tous les cas, si elle le sait, c’est trop tard .» Et Elsa doit certainement déjà être au courant…

Je pris une profonde inspiration avant de voir le sourire de Nastia se faner. « Je sais que j'ai eu l'un des pires métiers du monde pendant un moment et que je peux passer pour une pute à tes yeux mais c'est ton bébé. Je n'ai pas fréquenté d'autres hommes parce qu'il n'y en a aucun qui me plaise et qui... enfin ils ne sont pas toi. Tu as sûrement besoin de temps et surtout par rapport à Elsa mais, j'ai besoin de toi Thomas. Je pourrais pas l'élever sans toi parce que je sais très bien qu'il me rappellerait que je t'ai perdu. Je... » Sa main quitta mon genou et son regard ne lâcha pas le sol. Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres et timidement je déplaçai sa tignasse blonde sur son épaule gauche, dégageant sa nuque et son visage. Je voulais pouvoir voir son visage, même si elle ne voulait pas m’affronter du regard.
Elle venait enfin d’admettre qu’elle me voulait à ses côtés pour affronter cette épreuve… Ca aurait dû être un soulagement. D’un sens s’en fut un. Mais à chaque pas que je faisais dans la direction de Nastia et du bébé, je m’éloignais d’Elsa. Ca semblait être la condition. Comme quoi, on ne peut pas toujours tout avoir dans la vie. J’ai joué avec le feu et je me rends compte aujourd’hui que je me suis brûlé. Quoiqu’il arrive aucun de nous trois –que dis-je, nous quatre, car désormais, il y avait ce bébé- ne sortirons indemne de cette histoire. Et tout ça, à cause de mon égoïsme maladif.
Je pris la main de Nastia dans les miennes et tout en caressant doucement sa paume, je tentai de trouver les bons mots. Ceux qu’elle attendait. « Tu ne vas pas me perdre. Je serai là pour toi. Je… Je serai là pour lui. » Une seconde fois je posai ma main sur son ventre. Ce ventre qui ne tarderait pas à s’arrondir et à dévoiler à tous la vérité. Notre vérité. « Même si je ne sais pas encore comment et de quelle manière..." Je fis une pause. Avant de reprendre la parole, tout en tentant de capter le regard azur de la Suédoise " Il…Il faut que j’assimile tout ça. C’est tout nouveau pour moi et il faut juste que je sache comment je vais m’organiser. » Comment je vais m’organiser. Sérieusement ?! T’as pas trouvé mieux comme justification ? « ‘Faut que je discute avec Elsa. On a besoin de faire le point. Et… Il faut que j’en parle à ma famille, enfin… Que je leur annonce ça » Par famille je voulais dire ‘mon père’. C’est con, j’ai 28 ans et je me sens toujours aussi démuni face à lui. Je sais qu’il me juge constamment et la dernière chose que je veuille c’est qu’il soit déçu. Malheureusement, je crois que c’est trop tard. Ce bébé ne sera que la confirmation de ses dires : Je suis immature et irresponsable. Quoique… Assumer ce bébé, c’est faire preuve de responsabilité, non ? Il aurait donc en partie tort !


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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty25.05.14 10:43

Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.
Thomas R Hamilton & Anastasia P Svensson♪♫


« Mais…Tu ne lui as pas dis qui était le père. Je veux dire à Morgana. T’as rien dis d’autre, parce que tu sais qu’elle connaît Elsa et… » Je le regardai, ne comprenant pas sa panique soudaine. Bien sûr que non je n'avais rien dit ! Je n'allais pas me venter d'être enceinte de mon amant qui est fiancé à une autre. Et surtout, le dire alors que le père du bébé ne le sait pas lui-même. Je suis peut-être la maîtresse d'un homme presque marié mais j'ai quand même des valeurs et une conscience. Et puis, encore une fois, les choses revenaient à Elsa et ça me gonflait.
« Laisse tomber. Dans tous les cas, si elle le sait, c’est trop tard .» Oui, je vais laisser tomber pour cette fois parce que j'ai pas envie d'envenimer les choses mais j'aimerais tellement qu'il arrête de penser à elle et qu'il pense à moi, à nous. Pour une fois, ça me changerait. Mais bon, ça doit être un trop gros effort pour lui... J'ai l'impression d'être méchante en pensant de la sorte mais, j'avais besoin qu'il pense à nous avant de penser à eux. Il allait être papa et c'est ce bébé qui devrait passer avant elle.

Il prit ma main dans les siennes et caressa ma paume. Ce geste me détendit de suite et j'avais espoir qu'on reparte à nouveau sur la bonne voie, sur sa première lancée. Il avait fait un pas vers nous alors peut-être qu'il pourrait en faire un deuxième. « Tu ne vas pas me perdre. Je serai là pour toi. Je… Je serai là pour lui. » Sa main se posa sur mon ventre pour la deuxième fois mais cette fois, ça n'eut pas le même effet. La première fois, j'avais été heureuse de partager ça avec lui, de le voir commencer à accepter ce bébé. Là, j'avais l'impression qu'il le faisait parce qu'il voulait appuyer ses paroles. Ses belles paroles. Du vent encore une fois. Je le connaissais maintenant et je savais reconnaître quand il me disait les choses pour me rassurer et quand il les disait avec sincérité. « Même si je ne sais pas encore comment et de quelle manière... » Si tu le sais très bien comment Thomas, tu ne veux juste pas le faire, pas aller dans ce sens là. Tu es encore trop égoïste pour voir qu'il n'y a qu'une seule solution à ton problème. Il tenta de capter mon regard et je lui donnai ce qu'il voulait, essayant de ne pas montrer mon agacement. « Il…Il faut que j’assimile tout ça. C’est tout nouveau pour moi et il faut juste que je sache comment je vais m’organiser. » S'organiser... Comment il allait s'organiser ?! Il est sérieux ? On ne fait pas partis d'un planning, on ne fait pas partis d'un emploi du temps qu'il doit mettre en place. Et surtout, je ne vois pas en quoi il a besoin de s'organiser pour assimiler les choses et devenir père.

« ‘Faut que je discute avec Elsa. On a besoin de faire le point. Et… Il faut que j’en parle à ma famille, enfin… Que je leur annonce ça » Et voilà nous y sommes. Encore une fois, tout se ramène à Elsa et à cette foutue façon qu'il a de tout ramener à elle. J'en ai marre de tout ça. S'il croit qu'il va pouvoir continuer à jongler entre elle et moi, il rêve! C'est elle ou moi maintenant. Il allait devoir faire un choix et qu'importe s'il vient à la choisir elle, au moins je serais fixée. Nous étions revenus à la case départ en fin de compte. Un pas en avant, deux pas en arrière. Typique de Thomas. Des belles paroles mais pas d'actes alors oui, il avait besoin de temps mais là, je commençais à perdre patience. 
Enfin si seulement il n'y avait que ça. J'étais déçue de passer à nouveau après elle. Je sais que je ne peux pas rivaliser contre Elsa mais à ce point, ça devenait affligeant. Ça sera toujours comme ça et j'ai peur de ce que ça sera avec ce petit bout qui va naître. Je me rends compte que finalement, je ne suis que le second choix, le plat qu'on ne choisit que lorsque celui qu'on voulait n'est pas disponible. Je ne sais même pas quoi lui dire, je ne sais même pas quoi faire. Ma main dans les siennes me brûle maintenant comme si son contact me devenait insupportable. Je savais qu'il ne tirerait pas un trait facilement sur Elsa mais j'en venais à me demander s'il finirait par le faire un jour. S'il trouve le moyen de nous garder toutes les deux, il le fera. Mais ça, je refuse. Si ça doit se finir entre lui et moi ça se fera. 
Je retirai ma main des siennes et me levai. Je n'avais même pas envie de répondre à ses belles paroles. En fait, j'avais envie de vomir en me rendant compte de la situation dans laquelle j'étais réellement. Ça ne cessera jamais. Elle sera toujours là à nous hanter. Comment je pourrais vivre avec cet homme qui n'aime que l'autre femme, cette femme qui hantera ses nuits et à laquelle il pensera quand il sera avec moi. 
J'étais complètement bouleversée et je décidai de changer radicalement de sujet pour le fuir. « Tu...tu vas être en retard au boulot. Tu devrais prendre ta douche. » Je lui fis un sourire, espérant qu'il ne remarquerait pas qu'il était forcé et sortis de la salle de bain tout en refermant derrière moi. Je me pressai pour aller en direction des toilettes et rendis tout ce que j'avais avalé un peu avant. La dure réalité venait de me frapper à nouveau. J'avais des chances de me retrouver seule avec cet enfant et le pire c'est que je ne suis même pas certaine de pouvoir l'assumer seule. 
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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty26.05.14 8:08

It´s time to grow up, take responsibility and stop playing this game.
Thomas R Hamilton & Anastasia P Svensson♪♫



Plus je parlais, plus je me rendais compte que je m’enfonçais un peu plus. Elle n’était pas dupe…Du moins elle ne l’était plus. Mes belles paroles ne semblaient plus l’apaiser, au contraire elles semblaient la faire bouillir de l’intérieur. Mais qu’est-ce qu’il fallait que je fasse ? Que je lui dise encore une fois la vérité toute crue ? Non, c’est certainement pas la bonne solution…Je préfère continuer sur cette voix qu’elle déteste tant, jouer au simplet, plutôt que de me risquer sur un chemin que je ne connais pas. Celui de la sincérité. Faire tomber le masque, c’est pas pour moi. Pas pour tout de suite.

Lorsque je mentionnai le fait qu’il fallait que j’en parle à Elsa et ma famille, je sentis la blonde se tendre. Elle retira brutalement sa main des miennes et je savais que j’avais dis la phrase de trop. J’avais tout gâché. Je poussai un profond soupir avant de poser mon regard sur le sol de la salle de bain. Cette situation m’insupportait. Plus je « fréquentais » Nastia, moins j’étais autorisé à parler d’Elsa. Je suis conscient que c’est un sujet Tabou, mais au fond, Nastia a toujours su qu’il y avait Elsa, qu’un temps on était prêt à se marier… Qu’un temps je croyais que c’était la femme de ma vie. Je conçois que la situation n’est pas simple pour la Suédoise et que je peux parfois me comporter en sale égoïste. Mais entre nous trois, la plus à plaindre c’est Elsa. Moi j’ai joué avec le feu, Nastia connaissait ma situation et sur le moment elle l’a acceptée. Elsa…Elsa, ne sait rien, elle subit c’est tout ! Il me semble donc légitime que je doive lui en parler et que je prenne mon temps, non ?
Ce n’est pas parce que tout se précipite avec Nastia, qu’il faut que je précipite mes choix. J’ai pris trois ans avant d’oser demander Elsa en mariage et il n’a fallu que trois mois à Nastia pour qu’elle tombe enceinte. Tout ça va bien trop vite à mon goût et le pire dans tout ça, c’est que je ne peux plus faire machine arrière. « Tu...tu vas être en retard au boulot. Tu devrais prendre ta douche. » Le son de sa voix m’avait fait revenir à la réalité. Je la sentis se lever et la suivis du regard. Elle venait de sortir de la pièce. Sans un mot de plus, sans un regard, ni un sourire. La porte se referma et je restai là, comme un con, à fixer la porte, toujours assis sur le rebord de la baignoire.

Je pris ma tête dans mes mains avant de me lever brutalement et de jurer un peu trop fort « Fais chier ! ». De rage je flanquai un coup de pied dans la petit poubelle sous l’évier avant de m’appuyer sur ce dernier et de me fixer quelques instant dans le miroir. Qu’est ce que t’es con Thomas ! T’as le don de foutre dans la merde tout seul… De toute façon un jour ou l’autre j’aurais dû assumer mes actes. Assumer mon infidélité et surtout discuter avec Elsa. Le mariage n’était plus compromis, il était carrément foutu. J’aurais tellement voulu que tout ne tourne pas de cette façon. J’aurais voulu remonter le temps et revenir à l’époque où j’ai rencontré Elsa, lorsqu’elle était serveuse. Tout était tellement plus facile à cette époque. Je ne pensais qu’à Elle, que pour Elle… Oh oui, désormais je pense toujours à elle… Je me demande quotidiennement comment elle réagira lorsqu’elle saura. Je sais qu’elle explosera de rage, mais c’est pas ça qui me fait peur… C’est sa détresse. Son malheur que je risque de provoquer. La même détresse et le même malheur que je provoque actuellement chez Nastia. Comme quoi je n’suis doué qu’à une chose. Faire souffrir celles que j’aime.

J’allumai l’eau de la douche avant de me laver en vitesse. Une douche aux relans amers. D’autant plus amère que d’habitude je ne la prenais pas seul. Je n’avais plus envie de trainer, il fallait que je quitte cet endroit où tout était trop pesant. Que je prenne un peu de recul afin de pouvoir affronter mes conneries.
En sortant de la salle de bain, je ne pris pas la peine de chercher réellement Nastia. J’étais même ravi de ne pas la croiser. J’avais pertinemment compris le message. Elle avait besoin d’être seule…Enfin, elle avait surtout besoin d’être sans moi. Le temps que je prenne une vraie décision et que je cesse mes baratinages. Je récupérai les clefs de ma voiture avant de ‘crier’ à travers la pièce. « J’y vais ! Je vais être en retard. » J’utilisai la même excuse qu’elle. Faisant mine de ne pas avoir compris sa manière détournée de me foutre dehors. On s’était déjà assez pris le chou aujourd’hui, je ne voulais pas en rajouter une couche. Ce fut donc le cœur lourd et l’esprit embrouillé que je quittai l’appartement de Nastia. Je savais ce que lorsque je la reverrai, un grand pas en avant ou arrière aurait été fait. Quoiqu’il en soit, le statu quo c’est terminé.

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MessageSujet: Re: I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé)   I should have told you...but I couldn't | & THOMAS - (terminé) Empty04.06.14 17:38

RP TERMINÉ ♥
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