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 Nowhere left to run | Julian

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le pinguson message
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MessageSujet: Nowhere left to run | Julian   Nowhere left to run | Julian Empty24.06.14 20:35

MekareJulian
Nowhere left to run
Participants ✦Mekare L. Pierce & Julian Delgado
Statut ✦  privé.
Lieu ✦ Steese Lake
Date ✦ mi-Juin
Moment ✦ début de matinée
Météo ✦ soleil déjà haut dans le ciel (jours polaires), frais,
Prévention -18 ✦ Loin de là :smile:
PNJ ✦ Nope
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MessageSujet: Re: Nowhere left to run | Julian   Nowhere left to run | Julian Empty24.06.14 20:46




Nowhere left to run

I've got no more love to give.
I've got no more tears to cry. I've got nowhere left to run.
I've got nowhere left to hide




Le silence. Aucun bruit, aucune perturbation. J'inspirais à plein poumon, vidant mon corps de toute négativité. J'avais besoin de courir, d'évacuer toutes mes émotions. Et seule. Depuis mon arrivée à Fairbanks, j'avais pris soin d'aller courir dés que je pouvais. Le matin surtout, les moments où je n'aurais à croiser personne. Je n'étais pas agoraphobe. Enfin pas trop. Je voulais juste éviter de croiser du monde au moment où j'étais la plus vulnérable. Les jours polaires empêchaient le soleil de se coucher complètement, nous plongeant dans une journée interminable. J'aimais cette période. Le noir m'angoissait, et la nuit encore plus. Depuis mon départ, j'avais beaucoup de mal à m'endormir sereinement même si j'étais épuisée. J'avais réussi je ne sais comment à me faire embaucher à la pâtisserie de la ville. C'était tellement loin de ce que je faisais avant. C'était plus...manuel. Je découvrais un autre monde, je m'émerveillais chaque jour de ce que je faisais et du contact avec les clients. Ma directrice Anastasia offrait du bonheur à manger et j'étais ravie de contribuer à cela. La cuisine c'était une deuxième passion et ma mère avait veillé à me l'enseigner.  Je n'avais pas pu exprimer pleinement ma créativité avec mon ancien métier, manger était putôt mal vu. Mais je vivais une vie différente désormais, je m'autorisais à faire ce que je voulais réellement sans que personne ne le décide pour moi.
Je contemplais le lac Steese. L'été approchant, la glace était quasiment fondu, laissant apparaître l'étendue d'eau. Cet endroit restait magnifique qu'importe la saison. J'aimais pouvoir courir autour. Je me penchais en avant, cherchant à atteindre mes pieds pour étirer mes jambes. Du bout des doigts, je touchais mes chaussures de running avant de me relever et d'expirer fortement. Vêtue d'un legging, d'un t-shirt à manche longue avec une polaire, j'avais la parfaite tenue pour me défouler à petite foulée. Il me manquait que la source de motivation. Je calais mes écouteurs sous mon bandeau et lançais la musique. Des rythmes de fond, un tempo rapide. Je sautillais sur place pour échauffer mes chevilles  avant de me lancer. Je me donnais un heure et demi avant de rentrer.

La musique battait dans mes oreilles, me forçant à accélérer selon le rythme. Je me concentrais sur le chemin devant moi, une ligne droite que je suivais pour rester concentrer. Courir, encore, toujours. Ne pas penser. On n'oubliait pas son passé du jour au lendemain. On ne pouvait pas dire au revoir à ses proches d'un coup. J'avais quitté une vie confortable, une vie que j'avais construis depuis quinze ans, depuis mon premier contrat à l'étranger. Je n'aurais jamais imaginé que la petite fille d'orphelinat que j'étais, pourrait un jour fouler les plus belles villes du monde. J'avais pris la décision de dire au revoir à cela, mais cette décision elle était plus que nécessaire.
Je secouais la tête, chassant mes idées et changeais de musique pour mettre une de mes favorites, Heavy Cross de Gossip. Le sourire le revient automatiquement alors que j’accélérais. La course, j'en faisais depuis quelques années maintenant. C'était une formalité maintenant de courir. Je fermais les yeux, chantant les paroles alors que je sentais la chaleur parcourir mes membres. La musique prenait le pas sur les bruits de mes pieds sur le sol, je ne faisais plus attention à mon environnement. Je pouvais presque voir les notes se dessiner sur le sol, comme un chemin à suivre. Et puis, ça s'arrête. J'ai à peine le temps d'ouvrir les yeux que je vois le sol se rapprocher dangereusement. J'ai juste le réflexe de me tourner légèrement pour tomber sur mon flanc. Ouch. La réception est assez douloureuse. Ma cuisse et fesse droite a amortit, je peux remercier les gâteaux que je mange à la pâtisserie. Je me relève quelque peu, grimaçant, pour voir l'origine de la chute. Une jambe, un corps, un homme. Un autre coureur en train de s'échauffer, casque sur les oreilles. A tendre sa jambe derrière lui, il ne m'a même pas vu. Je le vois enlever son casque et ne peut m’empêcher de râler « Vous pouvez pas faire attention ?!» Je frotte la poussière sur ma jambe, tâtant mes membres endoloris. Un beau bleu n'allait pas tarder à se manifester. Je coupais ma musique, retirant un écouteur avant de me relever péniblement. A croire que mon havre de paix personnel ne l'était plus tant que ça.
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MessageSujet: Re: Nowhere left to run | Julian   Nowhere left to run | Julian Empty27.06.14 19:43




Nowhere left to run

I've got no more love to give.
I've got no more tears to cry. I've got nowhere left to run.
I've got nowhere left to hide



Voila plusieurs mois que je vivais seul et pourtant constamment accompagné. Hanté par des fantômes, des ombres et des souvenirs perdus dans les abysses de mon arrogance. Ma vie semblait s'être brisée lorsqu'on me retira la seule chose pour laquelle j'ai toujours vibré. Durant près de dix ans je m'étais entièrement consacré à mon travail, mes missions, si bien que j'avais oublié de vivre à côté. Aveuglé par mon orgueil et mon besoin constant de reconnaissance, j'avais oublié qu'un jour tout prendrait fin. La lumière dans laquelle je tenais tant à briller finirai par s'éteindre pour privilégier quelqu'un d'autre. J'ai toujours tout fait pour repousser ce moment fatidique. Si bien que j'ai perdu la seule coéquipière avec qui je formais un réel duo. Pourquoi ? Parce que j'avais trop peur qu'elle me vole la vedette. Au lieu de l'admirer. Au lieu de me tenir à ses côtés lorsque les projecteurs se braquaient sur elle, j'ai préféré l'évincer de la manière la plus lâche possible. Par deux fois j'ai faillis la tuer. La première fois, ça a tué notre couple. La seconde fois ça l'a tuée... Et elle emporta malgré moi une partie de moi avec elle. Quelle ironie ! Jamais je n'aurais cru qu'en mettant hors course celle que je détestais tant – et que j'aimais aussi d'une certaine manière- je m’évincerai moi-même par la même occasion. Comment aurais-je pu imaginer que derrière cette rage, cette haine, se cachaient des sentiments, de la culpabilité et des remords qui m'empêcheraient d'aller de l'avant...Qui m'empêcheraient de faire la seule chose dont je suis capable : Servir mon pays. Peu importe. Tout ça c'est du passé. Je me suis tiré une balle dans le pieds et je vis désormais dans le déni constant. Je sais que tout est terminé et je rêve pourtant de reprendre ma place, de retrouver Elizabeth... Je ne peux pas croire qu'elle est morte dans cet accident et c'est pour ça que comme un con je me suis isolé dans ce trou. J'ai besoin de vérifier que sa soeur...Est bien sa soeur... Après ça, je pourrai certainement tirer un trait sur mon passé. Notre passé.

Vieux jogging gris, veste sportswear noire et mon fameux casque vissé sur les oreilles, la musique un peu trop forte pour masquer tout bruit extérieur, j'avais rejoins le chemin qui longeait le lac afin d'y faire ma course matinale. J'avais gardé la routine de l'époque – du moins le peu de routine qu'on pouvait s’octroyer.  C'était une manière comme une autre de ne pas tirer un trait définitif sur tout ce qui rythmait mon ancienne vie. Alors que je commençais à peine mes étirements, un boulet non identifié me percuta avant de s'effondrer lourdement sur le sol. Instinctivement, je me retournai et retirai mon casques des oreilles alors que la musique continuait à battre toujours trop fort à travers le casque. On pouvait presque discerner le morceau sans avoir le casque sur les oreilles. Faudrait que j'arrête d'écouter du son aussi fort...Je finirai sourd et ça fait très adolescent ce genre d'attitude. La femme qui m'avait percuté ne me laissa guère le temps de l'aider à se relever, trop empressée de se relever (et certainement trop vexée par sa chute pour attendre mon aide).« Vous pouvez pas faire attention ?!» Elle se foutait de moi la mégère ? Elle me fonce dedans et c'est encore à moi de faire attention. Sans lui répondre, je me contentai de relever un sourcil, feignant l'étonnement, avant de laisser un sourire moqueur se dessiner sur mes lèvres. « Quelle mauvaise foi. Il me semble que c'est plutôt vous qui m'avez littéralement sauté dessus. » Même si ça faisait presque cinq mois que je vivais en Alaska, l'accent londonien me trahissait toujours légèrement et ne m'avait jamais quitté. Je n'en avais pas honte, au contraire... Pourtant, il pouvait parfois être marginalisant, prouvant aux autres que je n'étais pas natif de la région. Comme si mon air espagnol ne suffisait pas. « Peu importe. La prochaine fois vous ferez attention. » Arrogance quand tu nous tiens...Je laissai mon regard se balader de bas en haut, à la fois pour vérifier vaguement si elle n'avait rien, mais aussi -pourquoi pas- pour me rincer légèrement l'oeil. C'était rare de croiser ce genre de femmes à Fairbanks... Je veux dire, les femmes de couleurs ne courent pas les rues par ici. Mes yeux se reportèrent alors sur le visage de l'inconnue avant de me rendre compte que ses traits n'étaient pas si inconnus que ça. J'avais l'impression de l'avoir déjà vue et j'ai toujours été un bon physionomiste. Mais j'étais certain que ce n'était pas à Fairbanks... Je m'en serais souvenu. Je fronçai les sourcils avant d'éteindre enfin la musique qui sortait de mon casque. « On s'est déjà vu, non ? »

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MessageSujet: Re: Nowhere left to run | Julian   Nowhere left to run | Julian Empty30.06.14 20:19




Nowhere left to run

I've got no more love to give.
I've got no more tears to cry. I've got nowhere left to run.
I've got nowhere left to hide




Je me relevais facilement, constant que je n'avais pas de blessures sérieuses. Heureusement pour lui. J'aurais pu facilement manger le sol et perdre quelques dents au passage. Je me passais la main sur les joues, enlevant la poussière. « Quelle mauvaise foi. Il me semble que c'est plutôt vous qui m'avez littéralement sauté dessus. » Pourquoi n'étais-je pas étonné d'une pareille réponse ? Je le fixais, lui faisant comprendre par le regard que je n'étais pas une femme faible. Sa voix était grave et avec un accent marqué. Pas du coin. C'était sûrement pour ça qu'il m'avait barré la route, il ne connaissait pas les usages de la ville. « Peu importe. La prochaine fois vous ferez attention. » Je le connaissais depuis une minute, et il me donnait déjà une deuxième raison de ne pas l'apprécier. Les hommes étaient définitivement tous les mêmes. Je vis son regard bouger pour finir par balayer mon corps. Non, mais sérieusement ? Le mec manquait de m'abîmer et il en profitait pour me reluquer. Je détestais ce genre d'attitude. C'était plutôt contradictoire avec mon ancien métier, mais je n'avais pas voulu devenir mannequin pour faire plaisir aux hommes, mais pour ravir les femmes. Je voulais monter qu'on pouvait faire ce que l'on voulait peu importe sa provenance. Il reporta de nouveau son regard sur mon visage, et y bloqua. Je n'aimais pas tellement qu'on me dévisage. « On s'est déjà vu non ?» Je me figeais. « Ah..Heu. Non. Non je ne crois pas.»

Automatiquement, je fuyais son regard. Venir à Fairbanks était justement la solution pour éviter ce genre de question. J'avais décidé de me terrer à l'autre bout du monde, dans un coin reculé pour refaire ma vie sans qu'on me reconnaisse. J'avais besoin de disparaître quelques temps, de n'être qu'une personne parmi tant d'autres et non un visage placardé dans les grandes villes. « J'ai un visage très commun. Vous avez du croiser mon sosie.» Excuse plus pourrie tu meurs. Même si à première vu cet homme ne semblait pas être un fan de mode, il avait peut-être vu mon visage dans le magasine de sa femme ou dans une pub à la télé. J'avais fais plusieurs campagnes à travers le globe, et pour une femme de couleur, c'était plutôt remarquable. Je pliais mes genoux, les faisant craquer. « Tout à l'air de fonctionner donc pour cette fois, je ne vais pas vous en tenir rigueur. Mais à l'avenir, évitez de vous étirer au milieu du chemin.» J'essayais de terminer la conversation de manière naturelle mais j'avais plus l'air d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je lui tournais le dos et reprenais ma course. Qu'il reste là. Qu'il ne me suive pas. Je remettais légèrement la musique, cherchant à entendre si il allait partir dans l'autre sens comme je l'espérais. Assez rapidement mes foulées ne furent plus les seules que j'entendais. Je m'arrêtais brusquement et me tournais, manquant de peu la collision. « Vous allez me suivre maintenant ? » Je fis un pas en arrière. Si c'était un détraqué, je ne pourrais pas faire grand-chose. Je me redressais légèrement. Peut-être que l'intimider suffirait. « Je vais appeler la police si vous ne me lâchez pas. » Il était musclé, il avait l'air d'être rusé et je commençais à m'imaginer découpée en morceau dans le bois. « Vous m'avez sûrement confondu avec quelqu'un, donc on va s'arrêter là. On va partir chacun de son côté.» Je restais sur la défensive dans ma posture, mais je lui offrais un sourire timide. Si je montrais que je n'étais pas à l'aise, alors il risquait d'en profiter. Il était loin le temps où j'avais des gardes du corps ou Oliver… Il m'avait protégé. Surprotégé même. Voilà où j'en étais maintenant, par sa faute. Je secouais la tête légèrement, chassant ces mauvais souvenirs et me concentrais sur l'homme en face de moi. Bon, qu'est-ce qu'il attendait pour partir ?

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MessageSujet: Re: Nowhere left to run | Julian   Nowhere left to run | Julian Empty02.07.14 16:34




Nowhere left to run

I've got no more love to give.
I've got no more tears to cry. I've got nowhere left to run.
I've got nowhere left to hide



J’avais reluqué la femme sans aucune retenue avant de m’attardé sur son visage. Son regard contenait une pointe d’offusquement qui semblait saupoudrer une sorte de crainte non-justifiée. Je n’avais pas pour habitude de dévisager lourdement une personne, j’étais souvent plus subtile. Pourtant, avec elle, j’avais été pris de court. Ses traits m’étaient si familiers sans pour autant que je puisse savoir d’où j’avais pu croiser ce visage. J’étais frustré et étonné par mon ignorance. Ca m’arrivait si rarement de ne pas pouvoir remettre chaque personne dans son ‘contexte’. C’était d’autant plus frustrant lorsque la femme s’obstina à me contredire, préférant m’affirmer que son visage était familier et que j’avais sans doute croisé son sosie. Non, mais elle se foutait de la gueule du monde ou quoi ? C’était réellement un excuse bidon et vu l’état de stress dans lequel je semblais la mettre, ça ne fit qu’exacérber ce que je pensais. Je la connais et elle me connaît… Sinon elle ne réagirait pas ainsi, non ? . « Tout à l'air de fonctionner donc pour cette fois, je ne vais pas vous en tenir rigueur. Mais à l'avenir, évitez de vous étirer au milieu du chemin.» Je la regardais s’étirer et ne pu m’empêcher de la regarder de haut, l’air méprisant. Quelle piètre comédienne ! Elle reprit sa course alors que je la fixai de dos – non s’en m’empêcher de laisser glisser mon regard sur sa chute de rein- toujours en essayant de remettre ce visage dans un contexte. Je détestais être dans ce flou. Dans ce brouillard tellement opaque… Fort heureusement, il semblerait que ce brouillard s’estompe légèrement à mesure que je la voyais s’éloigner. Quelques bribes de souvenirs lointains refirent leur apparition. Londres. Lorelei. Le coin du lac. Ses amies. SES AMIES ! Ni une ni deux, je repris ma course dans le but de retenir la fuyarde. En réalité, je ne sais pas pourquoi j’ai absolument envie de lui parler et de faire remonter ces souvenirs, ces antiquités à la surface. Pourtant, instinctivement j’avais comme le besoin de retenir ce ‘vestige’ du passé…Parce que si je ne la retenais pas elle me filera des doigts, comme tout le reste.

« Vous allez me suivre maintenant ? » Elle venait de s’arrêter précipitamment et je manquai de peu de la renverser une seconde fois. « Je vais appeler la police si vous ne me lâchez pas. » Il me fallut quelques secondes avant d’éclater de rire. C’était un rire franc et sincère, comme ceux qu’on partage leur d’un apéro…Pourtant il n’était pas du tout approprié après la menace qu’elle venait de proférer. M’enfin…Franchement ? La police d’ici n’avait sans doute jamais manié d’armes lors d’un de leurs services. Je les voyais plutôt bien tranquille dans le café du coin à se plaindre du dernier vol du pré-adolescent du coin qui avait décidé de devenir un mauvais garçon en volant trois carambars. Bref. C’était pas ce genre de menaces qui risquaient de m’effrayer. « Vous m'avez sûrement confondu avec quelqu'un, donc on va s'arrêter là. On va partir chacun de son côté.» J’hochai la tête de gauche à droite, un sourire au coin avant de reporter mes yeux pétillants sur elle. « Arrête ta paranoïa chérie. J’ai confondu avec personne, mais ce qui m’étonne c’est que toi tu ne te souviennes pas de moi. » Elle semblait vouloir reculer encore d’un pas. Mais merde, pourquoi était-elle si effrayée ? Elle me prenait pour qui ? J’agrippai son poignet sans trop de force, mais assez pour l’empêcher de fuir, avant de m’avancer d’un pas vers elle. « Si je te dis Londres et Lorelei ? Tu te souviens toujours pas ? J’étais son copain ! » Avant qu'elle ne décède sauvagement agressée dans une ruelle de Londres...
J’aurais voulu lui prouver que je savais qui elle était en lui disant son prénom, mais en réalité, il m’était sortis de l’esprit. Je savais exactement qui elle était, sans pour autant pouvoir la nommer.


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