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 Sit down. It's just a talk | Elsa <3

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le pinguson message
Thomas R. Hamilton

Bienvenue à Fairbanks
Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Sit down. It's just a talk | Elsa <3   Sit down. It's just a talk | Elsa <3 Empty16.05.14 18:03

Thomas & Elsa
Sit down. It's just a talk
Participants ✦ Les fiancés maudits :siffle:
Statut ✦ Privé.
Lieu ✦ Chez Elsa & Thomas
Date ✦ 28 mai, trois jours après que Nastia lui ait annoncé l'existence de leur "bêtise".
Moment ✦ Midi
Météo ✦ Couvert avec parfois des éclaircies
Prévention -18 ✦ //
PNJ ✦ //


Dernière édition par Thomas R. Hamilton le 17.05.14 5:16, édité 4 fois
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Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Re: Sit down. It's just a talk | Elsa <3   Sit down. It's just a talk | Elsa <3 Empty16.05.14 18:36

Let her know that you know best. 'Cause after all you do know best.
Elsa & Thomas ♪♫


Un break. Qu’est –ce que ça signifiait réellement ? Certains pensent que lorsqu’un couple débute un break, ça signifie le début de la fin. D’autres, au contraire, pensent qu’un break peut être bénéfique. Ca permet de nous rendre compte à quel point l’autre nous manque et à quel point on a besoin de lui. Dans tous les cas, en théorie, un break nous permet de faire le point sur notre couple et de nous éclaircir les idées…En théorie…
 
Ca faisait trois mois.Trois mois qu’Elsa et moi avions débuté ce break. Trois mois que notre couple ‘parfait’ s'était révélé pas si parfait aux yeux de tous. Certains étaient ravis de cette pause, d'autres déçus pour nous...Et moi ? Moi, j'étais dans la merde. En pratique, un break c'est pas si facile à gérer. On se retrouve seul, seul avec sa liberté. Cette liberté m'a attirée vers mes anciens amours : la fête, les amis snobs, dragueurs et peu fréquentables et Nastia...
Alors qu'à une époque, la source de tous mes maux étaient les O'Toole, désormais c'est Nastia qui me torture l'esprit. Cette femme, cette tentation à qui j'ai cédé bien trop aisément. Parce que je m'étais senti trahis par Elsa, parce que mon ego avait été amoché par O'Toole et surtout... Surtout parce que personne ne résisterait à cette beauté suédoise. Ma conscience n'était pourtant pas tranquille...Je m'en voulais et j'avais honte de trahir Elsa... Je réagissais comme le pire des salauds. Comme ces enfants de riches qui veulent tout avoir en même temps.Et c'est ce que j'avais...

Emplis de culpabilité, j'ai évité précautionneusement Elsa durant ces trois mois... Prétextant que pour mieux vivre ce break il ne fallait pas qu'on se voit du tout. En réalité, je savais qu'elle me connaissait trop bien et qu'elle aurait tout finis par deviner. Je pensais que cet adultère aurait pu être caché éternellement...Mais c'était sans prendre en considération le nouveau 'problème' qui était entré dans ma vie. Impossible de cacher éternellement 'ça'. Il fallait donc que je parle à Elsa...Que je lui avoue une partie de la vérité, pour me déculpabiliser... J'avais donc décidé de débarquer à l'improviste chez nous, à midi lors de sa pause. Je n'avais pas oublié qu'elle aimait rentrer manger. J'espérais juste qu'elle n'avait pas changé ses habitudes.

Un bouquet de Narcisses à la mains je ne pris pas la peine de toquer, avant d'entrer chez nous. Je n'allais pas attendre qu'elle m'ouvre la porte, non ? Après tout, officiellement, on vit toujours ensemble. Mon coeur tambourinait déjà dans ma poitrine et nerveux, mes mains étaient moites. Je ne savais pas comment j'allais aborder ça...Alors autant jouer la carte de l'amoureux ingénu. Le simplet. Celui-là arrive toujours à se faire pardonner...Mais je savais que cette fois ça ne risquait pas d'être suffisant.
« Elsa, t'es là ? » J'avançai vers le salon, avant de poser les fleurs sur la table basse et de rejoindre la cuisine. « C'est moi. » Fameux comme amorce, pour reprendre la conversation après cette pause où au grand maximum, on n'avait fait que d'échanger quelques SMS...
Je sais je suis nul parfois
 

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Dernière édition par Thomas R. Hamilton le 13.06.14 12:07, édité 1 fois
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Elsa K. Adkins

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MessageSujet: Re: Sit down. It's just a talk | Elsa <3   Sit down. It's just a talk | Elsa <3 Empty13.06.14 3:55

Well, if that's love
It comes at much too high a cost!
Elsa & Thomas ♪♫


Adossée au rebord du plan de travail, je picorai un sandwich préparé hâtivement. Je n’avais pas faim, je n’avais plus faim. Et cela se voyait. J’avais dû perdre quatre ou cinq kilos en même pas deux mois N’’étant pas bien grosse de base, ma perte d’appétit était clairement visible. La maison était calme, rien ne pouvait troubler le silence. Face à moi se trouvait cette enveloppe, contenant un billet aller pour San Francisco. J’utilisais mes derniers congés de l’année, ceux normalement réservés à la lune de miel pour aller rendre visiter à ma famille. Seulement, je n’étais pas sûre de revenir. Lasse de ma vie à Fairbanks. Fatiguée de devoir en permanence faire semblant d’aller bien alors que toute ma vie tombait en ruines. Trois mois que je n’avais ni revu Oney, ni Thomas. Que j’encourageai des gens à aller bien alors que je n’étais pas fichue de me prendre en main et où mes seuls contacts étaient mon cousin, Lynn et Sweeney. Rien de bien fameux donc.

Un coup d’œil à la pendule et un soupir plus tard, je me rendis compte que je supportais de moins en moins de me trouver dans cette maison. Entre les coupures de magasines, les échantillons de tissus et toutes autres choses, le mariage pesait lourdement dans chaque pièce. Je finis par migrer dans le salon, devenu ma chambre depuis que ma relation était passée de « En couple » à « C’est compliqué ». Je n’avais pas la force de dormir dans notre lit. Pas en sachant qu’il se trouvait peut-être dans celui d’une autre. Les rumeurs allaient bon train dans cette ville et malgré mon refus de le croire, je savais certaines choses. Sweeney me répétait sans cesse que ce n’étaient que des rumeurs, mais ces dernières ont toujours un fondement. Tout ceci était profondément débile, j’aurai pu aller voir Oney, chercher du réconfort auprès de lui puisqu’il était capable de m’en donner, qu’il en avait envie. Mais je ne pouvais pas, pas sans être sûre de le vouloir vraiment.

J’avais rejoins la cuisine pour y laisser la moitié de mon repas, incapable de le finir, l’estomac trop noué. Je n’entendis même pas la porte s’ouvrir. Ce ne fut qu’à l’appel de mon prénom que je finis par réagir. Mon cœur loupa un battement, partagé entre l’incrédulité, la joie et la colère. Alors il revenait comme ça ? Poussant la porte, comme si de rien n’était, avec dans son sac une voix mielleuse à souhait dans l’optique de se faire pardonner ? Ou de me fiche à la porte au choix. Son père allait bien finir par vouloir récupérer son bien. Après tout la maison n’était pas à mon nom, même pas à celui de Thomas, alors bon… Me tournant face au comptoir, de sorte à lui tourner le dos, j’attendis qu’il arrive dans la même pièce que moi. Hésitant entre la colère et la joie de le voir, une boule au ventre appréhendant nos retrouvailles. Voulait-il s’excuser ? Dans ce cas, serais-je capable de lui laisser sa chance ? Ou bien venait-il m’annoncer qu’après cette pause il pensait qu’il valait mieux se séparer et devenir pour chacun un souvenir heureux ? Sentant sa présence derrière moi, je ne pût m’empêcher d’être sèche et provocante. Il le méritait bien. « Tu viens me mettre à la porte ? Tu sais j’ai un téléphone, à moins que tu ais perdu mon numéro, ce qui en soit ne m’étonnerait guère, mais dans tous les cas, ma valise n’est pas prête. » En trois mois, pire que de ne s’être vu, nous ne nous étions pas appelés du tout. L’amertume de notre situation me dégoulinait dans le dos comme une douche froide. Il me prenait vraiment pour une cruche de la première espèce. Je ne te tomberai pas dans les bras Thomas, pas cette fois, tu vas devoir trouver mieux que ta voix de jeune premier.

 

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Dernière édition par Elsa K. Adkins le 22.06.14 3:31, édité 1 fois
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Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Re: Sit down. It's just a talk | Elsa <3   Sit down. It's just a talk | Elsa <3 Empty13.06.14 12:14

Let her know that you know best. 'Cause after all you do know best.
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J'avais répété cette scène maintes et maintes fois dans ma tête. M'imaginant chacune des potentielles réactions d'Elsa, pensant à chacune des excuses que je pourrai lui fournir en retour... À chaque fois, même dans le meilleur des cas, ça finissait mal... Et pourtant, en entrant chez nous, j'avais la ferme intention de désamorcer le plus possible les engueulades inutiles, préférant adopter une attitude décontractée et faire comme si ces trois derniers mois d'absence n'avaient pas existé. C'était peine perdue. On ne peut pas ignorer trois mois d'absence, on ne peut pas remettre les compteurs à zéro, surtout lorsque l'on sait que durant ces trois mois, une nouvelle fille est entrée dans l'équation.

À peine avais-je pénétré dans la cuisine que je pu apercevoir la silhouette filiforme de ma fiancée. Ma gorge se noua et je déglutis bruyamment avant de recouvrer un peu d'assurance et d'oser enfin m'approcher de celle que j'aime depuis trois ans. Je n'avais pas pensé que ça serait aussi difficile de la retrouver. J'avais l'impression d'être redevenu un gamin de dix ans qui devait se confronter à sa mère après avoir fait la bêtise de trop.
Même si elle me tournait le dos, la première chose que je pus remarquer fut sa perte de poids. Elsa n'avait jamais été ronde, mais à présent elle s'approchait plus de la maigreur que de la minceur... Je tentai de faire abstraction de cette découverte, repoussant le sentiment de culpabilité qui tentait de s'accaparer mes pensées. Je m'approchai de ma fiancée, m’apprêtant à l'enlacer par les hanches lorsque sa voix siffla à travers la cuisine sur un ton sec et tranchant.  « Tu viens me mettre à la porte ? Tu sais j’ai un téléphone, à moins que tu ais perdu mon numéro, ce qui en soit ne m’étonnerait guère, mais dans tous les cas, ma valise n’est pas prête. » J'avoue que son agressivité gratuite me surpris. Je me stoppai net, sans oser m'approcher plus de la blonde. Je m'étais imaginé pouvoir lui parler dans le calme... J'avais même pensé pouvoir la retrouver comme je l'avais laissée : confuse mais amoureuse.
Elle venait de donner le ton à ce qui allait suivre et je savais à présent qu'un bouquet de fleurs et un beau sourire n'allait pas suffire. J'avais appréhendé ce moment durant ces trois long mois... Et je regrettai à présent d'avoir pris la décision de me confronter à elle aujourd'hui. « Quel accueil ! C'est agréable ! Je voulais te faire une surprise et tu m'agresses sans raison. Je peux savoir ce qu'il se passe ? » Je sais pertinemment que le rôle de la victime n'est pas des plus approprié à ce moment précis, mais en réalité, je ne comprenais pas pourquoi Elsa avait aussi mal réagis en me voyant arriver. Ou alors, j'avais peur de comprendre... Qu'est-ce qu'elle s'était imaginée ? Qu'est – ce qu'on lui avait raconté ? Si elle savait pour Nastia, elle m'aurait sans nul doute déjà appelé afin de mettre les choses à plats, non ? Elle me reprochait de ne pas avoir donné de nouvelles, mais de son côté, elle n'avait rien fait non plus pour me contacter. Je ne suis pas le seul à ne pas avoir donné signe de vie lors de notre break... Et d'ailleurs, je persiste à croire que c'était ce qu'il fallait faire...Sinon ça n'aurait pas été une vraie pause.

Je forçai Elsa à me faire face, puis lorsque ses deux billes vertes se posèrent enfin sur moi, je plongeai mon regard suppliant dans le sien. « Je ne sais pas ce que t'es allée t'imaginer ou ce qu'on a bien pu te raconter, mais je te demande juste une chose : prends la peine de m'écouter... » Je m'arrêtai un instant avant de toiser la silhouette bien trop fine d'Elsa. « ... Tu n'as pas faim ? Je peux nous préparer un en-cas si tu veux. » Je me doutai de sa réponse, je savais qu'elle appréhendait certainement la discussion à venir et qu'elle ne risquerait pas de vouloir manger dans ces moments là. Pourtant, je ne pouvais me résigner à la voir si frêle... Ce n'était pas l'Elsa que j'avais connu... La femme que j'avais rencontré trois ans auparavant était souriante, pleine de vie et drôle... Celle qui se trouvait face à moi était son exacte opposé et je savais que j'étais en partie la cause de cette horrible transformation.
Je lui tournai le dos avant de me diriger vers le frigo en ayant l'intention d'en sortir quelque chose qu'on pourrait grignoter. J'avais totalement conscience que mon empressement à vouloir faire manger Elsa était aussi un moyen de repousser le moment où je devrai lui avouer mon infidélité.
 

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MessageSujet: Re: Sit down. It's just a talk | Elsa <3   Sit down. It's just a talk | Elsa <3 Empty22.06.14 3:38

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Comment accueillir l’homme qu’on aime après trois mois sans s’être vus ? Certes, j’étais à l’origine de tout ça, je l’avais volontairement écarté de ma route pour tenter d’y voir clair, pour essayer de comprendre ce qui nous arrivait. Mais peut-être qu’au fond de moi j’espérai secrètement qu’il essaierait de revenir plus vite. Sauf que ça n’avait pas été le cas et derrière ma fierté à ne pas vouloir le rappeler à moi, j’étais morte de trouille. Son silence me faisait peur. Il pouvait vouloir tout dire. Et je ne pouvais pas tout entendre. Aussi préférai-je sortir la carte de la défensive, l’agresser lui, pour me protéger. Certes ce n’était pas tout à fait correct, mais je ne savais pas comment réagir autrement. Me jeter dans ses bras alors qu’il ne s’était toujours pas excusé de ce qu’il m’avait dit trois mois auparavant ? Certainement pas ! Face au comptoir de la cuisine, les bras tendus devant moi, je lui tournais le dos, peu désireuse de croiser son regard. « Quel accueil ! C'est agréable ! Je voulais te faire une surprise et tu m'agresses sans raison. Je peux savoir ce qu'il se passe ? » Un sourire amusé quoi qu’agacé naquit sur mon visage. Du Thomas tout craché. Alors, certes j’étais un peu fautive, après tout un couple est composé de deux personnes et l’on ne se dispute jamais seul (enfin je crois…), mais lui ne concevait même pas qu’il ait une part de responsabilité. A l’écouter, il était l’innocence même. D’habitude, je laissais couler, ce n’était pas bien grave. Mais aujourd’hui, j’étais décidée à ne rien laisser passer. Finalement ce break censé assainir notre relation n’avait fait que l’empirer. Pourtant, même si des centaines de phrases venimeuses me traversaient l’esprit, j’étais incapable de répondre à sa question. Il se passait tellement de chose dans ma tête et si peu autour de moi. Question trop compliquée donc. Avec un soupir de lassitude, je baissai ma garde, mes bras suivant le mouvement. « Tu aurai préféré que je t’accueille avec un bon petit repas et une jolie combinaison de femme au foyer. Et si on arrêtait plutôt de se moquer l’un de l’autre ? » Nous étions adultes, qu’il le veuille ou non et l’hypocrisie qu’était notre couple allait finir par nous détruire l’un l’autre. Il me força à me retourner et à le regarder. Il était beau, avait l’air heureux, quoi qu’inquiet. Si je devinais la cause de ce sentiment, l’incertitude sur le premier me fit un coup au cœur. Quelque chose ou quelqu’un le rendait heureux et j’en étais jalouse. Complètement. « Je ne sais pas ce que t'es allée t'imaginer ou ce qu'on a bien pu te raconter, mais je te demande juste une chose : prends la peine de m'écouter... » Nouveau soupir. Il avait bien de la chance que je ne sois pas comme lui, que je ne vienne pas agresser la moindre personne liée à lui par une rumeur de tromperie, que je sois assez naïve pour le laisser m’embobiner. Chose que j’allais de nouveau faire. Mais vint d’abord la question sur la nourriture, il n’avait pas mit longtemps à se rendre compte que quelque chose n’allait pas. Un petit sourire triste aux lèvres, mes bras vinrent se croiser sous ma poitrine alors que ma tête se secouait de gauche à droite. « Non, merci, je n’ai pas faim, je viens de manger. Et je t’écoute puisque tu as tant à me dire. »

Sans un regard pour sa personne, je me servis un verre d’eau et d’un pas peu précis m’engageait dans le salon. Sur la table étaient posées des fleurs. Preuve ultime, s’il en fallait, de la tentative désespérée de Thomas de m’aborder sans prise de tête. Il avait l’effort me direz vous, mais après trois de relation, il aurait pu savoir que cela ne suffisait pas. Assise sur notre canapé, j’étais décidée à ignorer son offre, mais le voir au pas de la porte me fit prendre conscience qu’il fallait que je fasse des efforts de mon côté si je ne voulais pas le perdre définitivement. Etait-ce le fait qu’il se soucie de ma santé ou simplement le fait de le revoir qui m’ôtait toute colère ? Aussi j’attrapai le bouquet avant de le sentir. « Merci, elles sont magnifiques ! » Je tapotais la place à mes côtés pour l’inviter à s’asseoir. « Aller viens ! Je vais pas te manger, j’ai plus faim je t’ai dis. » Alors qu’avant ce genre de blagues appelaient à un roulement des yeux moqueur, elle sonnait un peu dans le vide, flottant dans l’air comme un parfum de fleur fanée. Où était donc passée notre complicité à toutes épreuves ? Très certainement sur le seuil du bar d’Oney. Mais qu’importe. « Tu sais je t’écoute, mais j’ai entendu des choses Tom, les rumeurs vont vite et tu le sais mieux que n’importe qui non ? Alors à toi de me prouver que je n’ai pas eu tord de les ignorer… » Je n'avais pas voulu faire la même bêtise et enfoncer un peu plus notre couple, mais j'espérai ne pas m'être trompée.


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MessageSujet: Re: Sit down. It's just a talk | Elsa <3   Sit down. It's just a talk | Elsa <3 Empty25.06.14 13:05

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L'agressivité d'Elsa m'avait quelque peu déstabilisé, je l'avais rarement vue si amer. Lorsque je lui fis une remarque sur son accueil glacial elle s'empressa de me rétorquer par une question rhétorique et pleine de cynisme. « Tu aurai préféré que je t’accueille avec un bon petit repas et une jolie combinaison de femme au foyer. Et si on arrêtait plutôt de se moquer l’un de l’autre ? » Je ne pu m'empêcher de rouler les yeux avant de jouer la carte de l'innocence et de lui demander de m'écouter. Ce que je m'apprêtais à lui dire n'était pas quelque chose de simple.J'en avais honte et j'aurais tellement voulu repousser l'échéance à quelques mois. Pourtant plus j'attendais, plus j'empirerai mon cas. Nastia était enceinte et le bébé n'attendrait pas que j'ose être enfin sincère avec ma fiancée pour grandir. Ainsi, plus je repoussais ce moment difficile, plus le choc et la trahison serait difficile à emmagasiner pour Elsa... Et j'avais déjà tellement peur de la détruire. Elle semblait déjà si fragile... Je regrettais mes conneries, je regrettais mon arrogance...J'aurais eu envie de la serrer dans mes bras et d'effacer ces derniers mois. Mais c'était impossible, on ne revient jamais en arrière.
Je déglutis bruyamment avant de me diriger vers le frigo et de détourner la conversation en proposant quelque chose à manger à Elsa. Elle avait perdu beaucoup de poids, mais ce n'était pas en grignotant un bout de fromage qu'elle allait reprendre ce qu'elle avait perdu. En réalité, je tentais tant bien que mal de repousser le moment où nous devrons parler sincèrement... Je n'étais pas doué pour ça... Je ne l'avais jamais été... Je détestais ce genre de conversations qui déboucheront à un point de non -retour, scellant notre avenir à nous trois...Nous quatre. Elsa me connaissait par coeur et préféra refuser ma proposition afin d'aborder le vif du sujet évitant ainsi de tourner trop longtemps autour du pot. Du coin de l'oeil, je la vis s'éloigner et rejoindre la salon. Je pris une profonde inspiration avant de la suivre, le visage blafard.

« Merci, elles sont magnifiques ! » Elle tenait délicatement le bouquet de narcisses dans ses mains et sa voix était passée de l'agressivité amer à la douceur mélancolique. Je souris tristement, sachant que ce n'était pas ces quelques fleurs qui pourraient calmer la tempête qui allait s'abattre incessamment sous peu sur notre couple. Pas cette fois-ci du moins. La jolie blonde s'assit sur le sofa avant de me faire signe de la rejoindre. Le coeur tambourinant, je m'exécutai plein d’appréhension. J'avais l'impression de revivre mon premier rendez-vous amoureux. Vous savez, lorsque le stress s'empare de vous et que vous n'avez qu'une envie, faire demi-tour tant la personne en face de vous vous intimide. Sauf que là ce n'était pas mon premier rendez-vous, ni le début d'une idylle... Mais plutôt le contraire... Depuis trop longtemps nous vivions dans les souvenirs heureux que nous avions pu connaître, en tentant d'éviter d'ouvrir les yeux sur la triste réalité, sur ce que nous vivons à présent, une triste décadence... Elsa avait raison. Il fallait qu'on arrête de se moquer l'un de l'autre et qu'on soit enfin sincères.« Tu sais je t’écoute, mais j’ai entendu des choses Tom, les rumeurs vont vite et tu le sais mieux que n’importe qui non ? Alors à toi de me prouver que je n’ai pas eu tord de les ignorer… » Qu'elle n'a pas eu tort de les ignorer...J'aurais tellement voulu plonger mon regard dans le sien et lui affirmer sincèrement que ces rumeurs étaient sans nul doute des imbécillité car je n'ai d'yeux que pour elle. D'ailleurs, si il n'y avait pas ce bébé dans l'équation, je suis certain que j'aurais continué à lui mentir. Pas pour que je puisse continuer à jongler joyeusement entre elle et Nastia. Mais pour la préserver de...de moi. Je ne voulais pas qu'elle me voit comme un ignoble salaud. En réalité, je voulais qu'elle garde l'image qu'elle a toujours eu de moi. Celle de l'amant parfait attentionné et drôle. Mais pour ceci, c'est trop tard. « Je... Je ne sais pas ce que tu as entendu. Mais avant tout je te demande de garder ton calme. » Je le sentis se tendre et je posai doucement ma main sur son genou. « Ces derniers temps j'ai un peu perdu les pédales, t'as pu le voir par toi-même. J'avais juste besoin qu'on me soutienne et qu'on me rassure. Ce...Ce break. Enfin je ne crois pas que c'était une bonne idée » Plus je parlais, plus j'avais conscience de tourner autour du pot et d'exacerber la blonde. Je la lâchai du regard, posant mes yeux sur le bouquet que je lui avais offert. Quelle hypocrisie ce bouquet... Et quelle ironie d'offrir des narcisses lorsqu'on connaît mon égoïsme, mon égocentrisme et mon narcissisme. « J'ai fais le con. Mais tu t'en doutes. J'ai rencontré une fille... Au début, je te jure c'était juste parce que j'étais agacé par Oney et son attitude et j'avais besoin de trouver du réconfort et... Elle a été là» Je me stoppai net, ne préférant pas continuer. Ne pas préciser qu'au final je me suis attaché à elle et surtout éviter de dire qu'elle était enceinte. Je lachai le genou d'Elsa avant de mettre une distance entre elle et moi.
 

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MessageSujet: Re: Sit down. It's just a talk | Elsa <3   Sit down. It's just a talk | Elsa <3 Empty27.06.14 5:39

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Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de sentir quand un moment, une discussion allait changer votre vie ? Moi jamais, si ce n’est à ce moment-ci. Je ne saurai expliquer pourquoi, mais je sentais qu’il allait me dire quelque chose qui rendrait tout différent. D’autant plus que Thomas semblait calme en apparence, même si je ne doutais pas qu’il bouillonnait à l’intérieur. Et ce calme me laissait un goût trop marqué de fin. Cette impression doucereuse qu’il cherchait au maximum à rester dans l’épicentre du cyclone. Il me suivit silencieusement jusqu’au canapé, n’insistant pas pour me nourrir, même si dans l’instant il semblait avoir plus besoin que moi de manger. Blanc comme un linge, il me regardait tenir ces fleurs que je reposais délicatement alors qu’il prenait place à mes côtés. Je mourrai d’envie de me blottir contre lui, d’effacer ces trois longs mois écoulés en son absence et reprendre tout à zéro, les préparatifs du mariage, l’euphorie qui l’accompagne. Seulement, cette tension entre nous m’en empêchait. Alors je cherchais à savoir, rapidement. Certainement pour avoir une bonne raison de me mettre dans tous mes états et mettre fin à toute cette histoire. Ne dis-t-on pas qu’au bord du gouffre l’on cherche toutes les raisons pour s’y enfoncer un peu plus ? Dans d’autres termes l’on appelle cela du masochisme. A peine avais-je fini ma phrase que je savais que tout était fini. Alors que j’espérai un regard rassurant et plein d’amour, je ne voyais qu’une détresse et un appel à l’aide. Il ne voulait pas me le dire, me faire souffrir. Et ses quelques mots n’étaient pas pour me rassurer. Automatiquement, j’eus un mouvement de recul, auquel il répondit par un geste de réconfort. Sa manière à lui de tenir son gibier avant de l’achever.

J’avais envie de crier, de me boucher les oreilles, de pleurer, mais pas de le laisser se confesser. Finalement, je préférai me complaire dans le mensonge plutôt que d’apprendre cette vérité qui chamboulerait tout. Mais j’avais lancé la machine et il n’y avait plus de marche arrière possible. Et puis il se mit à parler, sans vraiment m’avouer quoi que ce soit, sans vraiment m’accuser, mais en le faisant quand même un peu et puis sans prendre ses responsabilités comme toujours. Chaque fois ce n’était pas de sa faute, mais de ceux autour de lui qui n’avaient pas su. Pas su le réconforter, pas su l’écouter, pas su l’aimer. Jamais ce n’était de sa faute, aucune remise en question ou de sentiment de culpabilité. Il recommençait à m’agacer et il dû le sentir. A peine s’était-il remis à parler que je dû détourner la tête. Je me devais de rester forte, de ne pas craquer devant lui, après tout ce n’était peut-être pas si grave… Un rire cynique et amer m’échappa. Du réconfort ? Oney ? Avait-il ne serait-ce qu’une seconde pensé à moi ? Bien entendu que non, monsieur était bien trop mal pour se souvenir qu’il avait une fiancé qui n’avait au final jamais rien fait de mal. Bien qu’elle y ait pensé à plusieurs reprises. Mais j’avais été bien trop bête et au lieu de chercher à être heureuse, je m’étais enfermée dans l’attente que Thomas veuille bien s’intéresser à moi. Je m’étais fichue le doigt dans l’œil et bien profondément. Sans pouvoir les en empêcher, les larmes roulèrent sur mes joues. Les O’Toole avaient toujours eu raison, Thomas finirait par me faire souffrir. D’un regard noir, je fini par le regarder. « Et tu comptais me le dire quand ? » J’avais l’impression d’être en plein cauchemar, de ceux qui me réveillent la nuit en larmes et en sueur. « Je…Tu… Tu as osé venir voir Oney alors que toi-même tu te tapais une pauvre fille pas capable de comprendre quand un homme est prit ? » Je dû m’arrêter de parler un instant pour ravaler un sanglot et au passage dégager sa main de mon genou. « Au moins je suis sûre que vous allez bien ensemble… » Je finis par me lever complètement hors de moi. « Je pensais que c’était juste une mauvaise passe, qu’on finirait par se remettre ensemble et par se marier, mais tu pourras surement recycler tout ça pour elle… » Ce n’était qu’un juste retour de balle. J’allais pour sortir de la pièce lorsqu’un nom me revint, un nom qui n’avait cessé de me hanter depuis trois mois. « Nastia ! C’est bien ça ? » Un sanglot un peu plus fort vint m’étrangler et aussi étrange que cela puisse paraître je revins m’asseoir sur le canapé, effondrée et complètement à l’ouest. Presque suppliante, je le regardais dans les yeux. « Thomas, dis-moi que tu n’es plus avec elle et que tout va redevenir comme avant… Je t’aime… » Comme le dernier geste désespéré d'un animal que l'on abat. Mais après tout je n’avais pas songé au fait qu’il puisse revenir me voir car il s’était rendu compte qu’elle ne comptait pas pour lui et que tout était fini entre eux.



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MessageSujet: Re: Sit down. It's just a talk | Elsa <3   Sit down. It's just a talk | Elsa <3 Empty29.06.14 13:51

Let her know that you know best. 'Cause after all you do know best.
Elsa & Thomas ♪♫

J'avais eu trois long mois pour mettre au clair mes sentiments. Trois mois pour me rendre compte de ce que je faisais et des conséquences que cela engendrerait. Pourtant, durant ces trois longs mois, j'ai préféré vivre en ignorant ces conséquences. Insouciant et immature je préférais me laisser entraîner par ce tourbillon infernal, sans jamais protester ni tenter d'y mettre fin. Pourquoi ? Je pourrais dire parce que tout allait trop vite et je réalisais seulement à l'instant l'ampleur de ce que j'avais fait. Mais encore une fois, ça aurait été un mensonge. En réalité, si j'avais préféré me voiler la face c'était parce que je me complaisais dans mes tromperies. C'était tellement plus facile pour tout le monde. Enfin...C'était ce que je croyais... J'avais eu l'audace de croire qu'en laissant Elsa dans l'ignorance, ça lui éviterait d'être blessée...Parce que oui, j'avais été si naïf que je pensais même que mon infidélité pourrait lui être dissimulée encore longtemps. Je voulais éviter de la blesser, de les blesser. Mais ce n'était plus possible et lorsqu'Anastasia m'annonça sa grossesse, je su que quoiqu'il arrivera, Elsa ne pourra malheureusement pas être tenue dans l'ignorance.

J'avais tenté de garder une attitude posée afin que -peut-être- la pilule passe mieux. Ma main s'était posée instinctivement sur son genou, se voulant rassurante... Mais tout ça n'était qu'une piètre comédie. J'étais à la fois son bourreau et son médecin. Il fallait que je choisisse un rôle et je savais malheureusement que cette fois -ci je ne pourrai pas soigner les maux que je lui causerai. Des larmes perlèrent ses joues et je déglutis avec peine, le cœur serré. « Et tu comptais me le dire quand ? » Je secouai la tête de gauche à droite, comme pour supplier la blonde de ne pas entrer dans une confrontation vaine maintenant. Elle serait perdante et je ne voulais pas la détruire plus...Elle semblait si faible. « Je…Tu… Tu as osé venir voir Oney alors que toi-même tu te tapais une pauvre fille pas capable de comprendre quand un homme est pris ? » Elle repoussa violemment ma main de son genou, comme si mon contact lui était à présent insoutenable. Je pris une profonde inspiration, les yeux fermés, avant de les reporter sur Elsa. En venant je savais que je devrai essuyer des attaques de sa part,  mais je n'ai jamais été doué pour accepter les reproches. Souvent je m'emportais sans réfléchir et c'était la dernière chose que je voulais faire. Au fond de moi j'aurais voulu que tout se finisse bien et qu'on ne se déchirent pas comme deux adolescents. C'était perdu d'avance.  «  C'est loin d'être une pauvre fille, crois-moi, et pour ta gouverne, je ne me la tapais pas encore quand j'ai été voir Oney ! » Piètre justification car en expliquant ceci, je prouvais à Elsa que je l'avais trompée en sachant qu'elle était fidèle de son côté. J'avais certes commencé à flirter avec la Suédoise lorsque je croyais à tort que ma fiancée me trompais, mais nous étions passés aux choses sérieuses qu'après avoir entamé ce fameux break.

Elle se leva, complètement hors d'elle, le regard embrumé par ses larmes qui ne semblaient pas vouloir cesser de couler. Je tentais de rester de marbre, assis sur le sofa, alors qu'au fond de moi je brûlais. Ce feu était un paradoxe composé de tristesse mais aussi de colère, d'amour mais de haine... Parce que j'étais partagé par toutes ses émotions et je ne savais plus laquelle exprimer. J'étais détruis par cette fin qui nous pendait au nez depuis plusieurs mois, détruit de la voir si mal – j'aurais tellement voulu pouvoir calmer ses sanglots - mais la colère m'empêchait de me laisser aller. J'étais en colère contre moi-même mais aussi contre elle. Elle me reprochait d'être allé voir ailleurs, mais elle n'a rien fais pour me retenir alors qu'elle me voyait peu à peu  m'éloigner d'elle. Je la détestais pour ça... Mais je ne pouvais m'empêcher de toujours l'aimer...Parce qu'Elsa aura toujours une place privilégié dans mon cœur...Parce que ça a été la première avec qui je me suis sentis prêt à être adulte. « Je pensais que c’était juste une mauvaise passe, qu’on finirait par se remettre ensemble et par se marier, mais tu pourras sûrement recycler tout ça pour elle… » Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un rire cynique en la voyant réutiliser l'argument dont j'avais usé quelques mois auparavant. Quel horrible retournement de situation. « Sois pas si puérile ! » T'as pas trouvé mieux Thomas ? 'Sois pas aussi puérile que moi'...  « Pour qu'on se remette ensemble il aurait fallu qu'on se parle durant ces trois mois, qu'on trouve ce qui n'allait plus... et pas qu'on s'ignore totalement » Ca sonnait comme un reproche, mais au fond s'en était pas un... J'étais aussi coupable qu'elle -si ce n'est plus- de cette fin tragique.

Perdue elle se dirigea vers la sortie de la pièce avant de se retourner, le regard noir, et me balancer un nom, son nom. « Nastia ! C’est bien ça ? » Je ne pus soutenir son regard plus longtemps, trop honteux. Mes yeux fixèrent les coutures du sofa... J'avais mentionné une seule fois son surnom en la présence d'Elsa. Une seule fois. Et elle ne l'avait pas oublié...C'est que ça l'avait marquée et qu'elle s'en doutait, non ?  « Tu t'en doutais depuis tout ce temps ? » Je savais que ce n'étais pas le moment approprier pour poser des questions, mais peut-être n'aurait-il bientôt plus de moment approprié. La colère d'Elsa se mua en désespoir et voila qu'abattue, elle rendit les armes et rejoignit de nouveau le sofa à mes côtés. Ses yeux toujours inondés de larmes me supplièrent et pour empêcher les miens de se gorgé aussi d'eau, je préférai me défiler et fuir son regard que j'avais tant aimé. « Thomas, dis-moi que tu n’es plus avec elle et que tout va redevenir comme avant… Je t’aime… » C'était un dernier cris de désespoir, une dernière tentative avant de mettre réellement fin à tout. J'avais l'impression qu'en essayant de me rattraper, elle me planta un dernier coup de couteau... C'était tellement difficile de ne pas être la victime. Je poussai un soupir avant de reporter mes yeux sur la blonde. « Elle... » Je me passai nerveusement la main derrière la nuque « Écoute..je t'aimerai toujours d'une certaine manière. Mais je l'aime elle aussi » Comment être plus pathétique lorsqu'on essaie de rompre. 'je t'aime, mais j'en aime une autre aussi'. Ca aurait été plus simple si je ne lui avais rien dit sur mes sentiments à son égard à présent. Je me mordis la lèvres inférieur avant de trouver le courage de lui asséner le coup fatal. « Elle est enceinte et... je compte assumer ce bébé. Même si je ne sais pas encore comment faire. » Cette fois-ci ce fut à mon tour de quitter le canapé. Je tournai quelques instants le dos à Elsa avant de lui refaire face une ultime fois. « Entre nous c'est finis, Elsa. Je suis désolé que ça se termine comme ça... Mais y a rien à ajouter. » Je savais que chaque mot que je pourrai ajouter n'accentuerai que la blessure que je venais de lui infliger avec cette annonce.
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Elsa K. Adkins

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MessageSujet: Re: Sit down. It's just a talk | Elsa <3   Sit down. It's just a talk | Elsa <3 Empty04.07.14 23:18

Well, if that's love
It comes at much too high a cost!
Elsa & Thomas ♪♫


Thomas était venu armé. Et il comptait bien m'achever à coups de mots blessant. Comment en étions nous arrivé à ce point ? N'étions nous pas amoureux ? Il semblait que la fin arrivait avec ses grands souliers et était bien décidée à tout mettre en l'air. « C'est loin d'être une pauvre fille, crois-moi, et pour ta gouverne, je ne me la tapais pas encore quand j'ai été voir Oney ! » Bien sûr, cela excuse tout ! Emportée par ma colère, seul un sanglot réussit à s'échapper de ma bouche. Alors toutes ses belles excuses partaient en fumée. Il savait que je ne l'avais pas trompé en le faisant de son côté. Ce qui en soit ne m'étonnait pas plus que ça, même si cela prouvait bien qu'il ne m'aimait pas vraiment. La vengeance n'était pas la raison de son infidélité. Cette fille l'avait simplement fait craquer et Thomas en petit garçon gâté pourri n'avait pas sut dire non. Classique. Tout en me levant, hors de moi, les images de ces derniers mois défilaient en boucle dans ma tête. Je cherchai à quel moment j'avais bien pu laisser les choses délirer de la sorte. Certainement depuis la Saint Valentin, juste avant notre voyage à Paris, où je n'avais pas réussi à le rassurer par rapport aux frères O'Toole. Et puis le retour d'Oney n'avait rien arrangé. Et alors que je cherchais à obtenir une réponse rassurante de sa part, espérant qu'il se lève et me prenne dans ses bras, il me demandait de ne pas être puérile. C'était un peu comme s'il se parlait à lui-même. Bien qu'au fond, je me doutais que nous devions tous les deux être au même niveau à ce moment-ci. « Pour qu'on se remette ensemble il aurait fallu qu'on se parle durant ces trois mois, qu'on trouve ce qui n'allait plus... et pas qu'on s'ignore totalement. » Un hoquet de surprise m'échappa. Je n'avais pas été la seule à ne pas faire signe pendant ce break. Nous étions deux, un couple ! « Tu... Tu es...» J'avais envie de taper dans les murs, quitte à me briser les os, aucune douleur ne pourrait vraiment calmer celle que je ressentais de par sa faute.

Et c'est là que son nom surgit dans ma tête. Nastia. J'aurai bien aimé connaître sa véritable identité pour aller lui faire la peau. Si je m'en doutais ? « J'aurai préféré que ce nom ne me  saute pas aux oreilles de la sorte... J'ai préféré te faire confiance. Mais bon, encore une fois nous avons la preuve que j'ai été trop conne...» Et puis telle une condamnée à mort, je suppliai mon boureau une dernière fois. Finissant ainsi de m'achever seule. « Écoutes... je t'aimerai toujours d'une certaine manière. Mais je l'aime elle aussi. » D'une certaine manière, d'autres me l'avaient déjà dit avant lui, le fameux "on reste amis ?" Mais jamais après trois ans de relation. Lui qui avait déjà détourné les yeux, semblait déterminé à en finir, aussi je pris appuie sur le fond du canapé, fermant les yeux, prête à recevoir le coup de grâce qu'il finirait sûrement par m'administrer. Je détestais l'Elsa que j'étais devenue, ce petit être faible, capable de se faire marcher dessus par un type comme lui. L'amour rend vraiment les gens faibles. « Elle est enceinte et... je compte assumer ce bébé. Même si je ne sais pas encore comment faire. » J'accusais le coup silencieusement, mais mes tripes venaient de se resserrer d'un coup sec et mon coeur me faisait terriblement mal. J'allais finir par vomir. Il quitta la canapé et je priai presque pour qu'il s'en aille, qu'il s'arrête là, je n'avais plus la force d'entendre quoi que ce soit d'autre. Il allait être papa, il offrait le cadeau de la maternité à une autre, qu'il connaissait à peine et il me laissait là, anéantie. Alors qu'il ne disait plus rien, je le regardai une dernière fois, me détestant de le trouver beau malgré tout et je me préparai à encaisser un dernier coup lorsque je le vis se retourner. « Entre nous c'est fini, Elsa. Je suis désolé que ça se termine comme ça... Mais y a rien à ajouter. » Folle de rage, je ravalais un dernier sanglot avant de me lever, véritable furie et de m'approcher de lui et de le pousser violement. « Dégages Thomas, avant de me virer de chez nous, laisse-moi au moins faire mes bagages toute seule, laisse-moi un semblant de dignité, je suppose que tu es content de toi, tu as eu ce que tu voulais, j'espère pour toi que cette fille réussira à te supporter et qu'elle sera moins naïve que moi.» J'aurai tellement aimé le détruire à coup de mots, comme il venait de le faire avec moi, mais que lui dire ? Je n'étais pas enceine d'un autre moi et toute attaque aurait été vaine. C'était à lui de me détruire aujourd'hui, j'aurai peut-être ma vengeance un autre jour. Je le regardai partir, les yeux gonflés de larmes, prête à faire mes valises sur trois ans de relation.

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