Nom ✦ O'Neil. Oui oui, comme April dans les tortues ninja. Prénom ✦ Wade. Bizarre hein ? J'en conviens, je crois n'avoir jamais rencontré un autre Wade depuis.Surnom(s) ✦ Heu... Joker ? Non plus sincèrement on ne m'a jamais donné un quelconque surnom, du moins pas un récurent. Date et lieu de naissance ✦ 1980 Fairbanks. Âge ✦ 34 ans... C'est la merde de passer la trentaine comme ça. Nationalité ✦ Américaine. Activité ✦ Journaliste. C'est une reconversion qui me plait assez. Classe sociale ✦ Moyenne. Meilleure que la normale tout de même mais pas excessif non plus. Orientation sexuelle ✦ Hétérosexuel. Statut civil ✦ Veuf et célibataire. Coureur de jupon selon une certaine personne. Date d'arrivée à Fairbanks ✦ 1980. Je suis né ici donc bon. Lieu d'habitation ✦ Holden District, Appartement dans le Lotissement Davis. Crédits ✦ Tumblr.

Novembre 2002.
« Je suis désolé Mr O’Neil mais l’état avancer de la maladie ne nous permet pas d’être optimiste concernant le futur de votre femme. »
« Ça veut dire quoi ça hein ? Vous faites des années d’études pourquoi ? Vous êtes payés des dizaines de milliers de dollars pour quoi au final hein ? Dire aux patients qu’il n’y a rien que vous pouvez faire ? Qu’ils sont condamnés ? »
« Monsieur O’Neil je comprends parfaitement … »
« NON ! VOUS ne comprenez rien. RIEN du tout. »
Un bruit sourd se fit entendre et le poing de Wade se retrouvait planté dans le mur de l’hôpital. Il n’avait pu contenir son surplus d’émotion. Sa rage et sa peine avaient alors explosés. S’il s’était écouté, son poing aurait fini dans le visage du médecin qui s’occupait de sa femme. Mais avec le peu de raison qui lui restait et la pensé de sa femme qui serait triste de le voir ainsi, il avait pu dévier la trajectoire pour laisser sa main s’écraser dans le mur. Cette dernière explosa à l’impacte, ses phalanges se brisant les unes après les autres. Il ne ressentait cependant aucune douleur. Rien ne pouvait surpasser celle qu’il ressentait déjà au plus profond de son cœur.
Après une brève intervention et un plâtre posé, il rejoignit finalement la chambre où sa femme l’attendait. Malgré son accoutrement et son visage marqué par la douleur et la maladie, il la trouvait encore belle. Magnifique. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il se posait à ses côtés, déposant tendrement ses lèvres sur son front.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé avec ta main ? »
« Oh… ça… Le mur n’arrêtait pas de me regarder bizarrement j’ai dû le corriger. »
« Je crois que c’est plutôt lui qui t’a corrigé non ? »
A ses mots, il ne put s’empêcher de rire en la regardant, acquiesçant alors d’un signe de tête avant de reprendre la parole.
« Effectivement. Il était bien plus fort que je ne le pensais. »
Ses yeux se posaient dans ceux de sa femme, un sourire toujours présent sur ses lèvres mais un sourire qui s’effaçait de plus en plus. Au fur et à mesure qu’il pensait à ce qui allait suivre. Au futur de sa femme. Aux mots des médecins. Il ne pouvait continuer de sourire, même s’il le souhaitait pour éviter à sa femme de trop se soucier de ce qui allait se passer.
« Chéri… ne fait pas cette tête s’il te plait. »
« Excuses moi… J’essaie de ne pas y penser mais c’est plus fort que moi. je ne sais pas si je vais pouvoir tenir et… »
Les yeux remplis de larmes, il était prêt à s’effondrer quand il sentit les mains de Cléa se poser sur les siennes et la voix de cette dernière s’immiscer dans ses oreilles.
« Chuuuut… Ça va aller… tout vas bien se passer… »
Acceptant les mots de sa femme, il laissait cependant ses larmes couler avant de poser sa tête contre les cuisses de cette dernière et se serrer tout contre elle, sa peine le submergeant, Il n’avait d’autres endroits que les bras de Cléa pour se réfugier.

Décembre 2002.
« Ca pourrait être bien dans l’appartement non ? »
Les yeux mis clos, le visage rongé par la maladie, les joues creusées, Cléa regardait son mari en essayant tant bien que mal de sourire. Elle essayait de se montrer forte et toujours aussi dynamique. Mais Wade n’était pas dupe et même s’il ne montrait pas ses peurs pour ne pas lui faire penser à sa maladie, il ne pouvait s’empêcher d’être effrayé. Lui montrer des cadeaux qu’il voulait lui faire pour l’appartement mais aussi pour elle était pour lui un geste bénéfique qui aiderait sa jeune femme à penser à autre chose. Totalement impuissant, il ne savait pas quoi faire d’autre.
« oui… »
Répondit-elle péniblement. Difficilement. Refermant les magasines, il se rapprochait alors de sa femme et déposait un tendre baiser sur son front, enroulant ses doigts dans les siens tout en la prenant tout contre lui.
« Tu es fatiguée mon ange. Reposes toi. Je reste ici je te le promets. »
Les yeux clos, ne pouvant plus les retenir, elle arriva à esquisser un léger sourire avant de s’endormir rapidement. Les bras enroulés autour de sa femme, Wade la regardait dormir tout en la câlinant. Il ne savait pas comment tout ceci allait se passer mais espérait au plus profond de lui qu’un miracle lui permette de continuer à vivre près d’elle. Qu’un miracle permette à Cléa de battre cette maladie et de s’en remettre totalement. Ils avaient encore tant de chose à vivre ensemble. Acheter une maison, fonder une famille. Avoir deux, trois, quatre enfants. Autant qu’elle en voulait. Lui offrir tout ce qu’elle rêvait d’avoir et être présent pour elle jusqu’à la fin. Fermant ses yeux, il s’endormit à son tour avec sa femme dans ses bras.
Quelques heures après, il se réveilla subitement, alors que plusieurs infirmières entraient dans la chambre en courant, beuglant des choses qu’il ne comprenait pas. La tête dans les fesses, il se fit jeter du lit et vit un troupeau s’amasser autour de sa femme, le temps qu’il se relève, un son strident lui traversa les oreilles et là il comprit.
« non… non non NON NON »
Le cœur de Cléa venait de s’arrêter.
« S’il vous plait je vous prie de bien vouloir quitter la chambre et nous laisser nous occuper de votre femme. »
« Mais lâchez-moi bordel et occupez-vous d’elle bon sang. »
Prit de colère, il envoya valser l’infirmière qui le poussait vers la sortie et la regarda avec des yeux noirs. Ne sachant quoi faire et ne voulant pas gêner, il restait dans son coin en regardant les infirmières et médecins se tasser autour de sa femme. Le bip continu devenait horrible pour lui mais son attention entière était portée sur sa femme qui était entrain de partir.
*S’il te plait… s’il te plait ne me laisse pas. Bats-toi chérie… Bats-toi… *
Soudainement, l’agitation s’arrêta. Quelques personnes commençaient à sortir alors que deux médecins restaient encore, regardant l’heure, ils débranchèrent les appareils et notèrent l’heure du décès. Wade ne comprenait pas ce qu’ils faisaient. Au fond de lui, il savait très bien. Mais il ne voulait pas affronter la réalité. Il ne pouvait pas l’affronter.
« Qu’est-ce que vous faites ? »
« Je suis désolé monsieur O’Neil… »
Il secouait la tête, les larmes roulant d’elles-mêmes sur ses joues.
« Non… NON NON NON NON… Ce n’est pas possible. Démerdez-vous mais faites quelque chose. »
Ils avaient beau lui expliquer qu’il n’y avait plus rien à faire, que tout était fini, il ne voulait pas accepter. Hurlant, se débattant contre les bras des médecins qui essayaient de le retenir, il s’effondra par la suite sur le corps de sa femme en pleurant comme jamais il n’avait pleuré. Il essayait de la réveiller. il faisait tout son possible mais rien ne fonctionnait. Il était tout bonnement entrain de se détruire à petit feu en acceptant pas le fait qu’elle n’ait pu se battre plus longtemps.
Quelques jours plus tard eu lieu l’enterrement de sa femme. Bien qu’entouré de sa famille et de ses amis, Wade restait inconsolable et avait du mal à voir son avenir. il ne se voyait absolument pas reprendre gout à la vie et continuer sans elle à ses côtés.

Avril 2003.
Assit au comptoir du bar, la main posée sur son verre, il avala rapidement ce que ce dernier contenait avant de demander à être servi de nouveau, s’envoyant plusieurs verres de la sorte en l’espace d’une minute ou deux. Une fois resservit, il se perdit totalement dans le liquide tout en repensant à ce que sa vie était. Ce qu’elle fut et surtout, ce qu’elle aurait pu devenir. Il se perdait dans ses pensées, restant plus ou moins avachit telle une larve sur ce comptoir en bois. Il n’entendait absolument pas les autres personnes qui l’entouraient, encore moins le gérant qui lui conseillait de rentrer chez lui, lui indiquant qu’il ne lui servirait plus rien. Il était dans son monde, plongé dans son enfer, se remémorant encore et encore la perte de son épouse. Le deuil n’avait pas été fait et il en souffrait encore terriblement. Comment tout ceci avait-il pu arriver ? Pourquoi lui ? Pourquoi tant de souffrance ? Etait-ce un test ? Dieu le mettait-il à l’épreuve ? Avait-il été aussi mauvais pour subir tout ça ? Il se le demandait. Même s’il n’était pas forcément croyant à la base, il commençait à penser qu’une entité divine lui en voulait au point de lui faire vivre autant de malheur. Il succombait, petit à petit, et se noyait de plus en plus dans l’alcool qui selon lui, l’aidait à oublier. Ce qui était loin d’être le cas. Bien au contraire, ce liquide lui permettait de seulement plus s’enfoncer dans son malheur pour ne pas en sortir. Il se plaisait totalement dans cette situation, se détruisant à petit feu sans montrer la moindre étincelle de combativité.
« Un verre… »
« Je te l’ai dis petit, je ne te servirais rien d’autre. Tu as bien assez bu pour aujourd’hui, rentres chez toi maintenant. »
« Fermes ta putain de gueule  grand père et serres moi un autre verre putain. »
Il se voulait méchant, hautain, méprisant. Il voulait frapper là où ça faisait mal pour en subir les conséquences. Que cherchait-il réellement ? Qu’on le tue à cause de ses provocations ? Rejoindre Cléa ? C’était bien ce qu’il montrait. Ce que tout le monde voyait. Sans attendre plus, il jeta alors son verre en direction du gérant qui ne bougea pas. Ce dernier explosa loin de lui. Malgré sa colère et sa haine, Wade ne pouvait se lever de son siège et regardait simplement son entourage avec des yeux noirs, provoquant. Personne ne faisait rien. Personne n’agissait comme il le voulait.
Après plusieurs minutes ainsi, il sentit une main se poser sur son épaule et entendit alors la voix de son jumeau.
« Merci de m’avoir appelé. Je m’occupe de lui désormais. Allez Wade, lève ton gros cul de là. »
« Il est loin d’être gros mon cul… »
Souriant, son frère l’attrapa alors fermement et le tira doucement vers la sortie, avant de l’installer dans la voiture, côté passager et de prendre place au volant à ses côtés.
« Combien de verre cette fois ? » Demanda-t-il alors sans obtenir une quelconque réponse. « Bien trop il me semble. Tu te rends compte de ce que tu es entrain de devenir ? » Il ne pouvait plus se contenir. Il avait en horreur de voir son frère ainsi. Lui qui était un grand sportif n’était désormais plus rien. « Cléa est partie. C’est malheureux et j’en souffre aussi mais c’est comme ça. Tu crois qu’elle aimerait te voir ainsi entrain de détruire ta vie ? Putain mais réveilles toi bon sang… Tu as perdu ta carrière de sportif à cause de cette colère qui te consume. Tu aurais pu te retenir mais non, tu as foncé dans le tas et résultat ton genou et bousillé. Adieu le hockey. Et maintenant, tu plonge tête la première dans le whisky et je ne sais quel autre alcool. Tu cherches quoi au fond hein ? Te détruire ? Détruire ton entourage. Ça, je peux t’assurer que tu le fait vraiment très bien. Rejoindre Cléa ? Alors fais-le merde. FAIS-LE. Porte tes couilles et tue-toi une bonne fois pour toute. J’en ai marre de vivre ainsi et de te ramasser à la petite cuillère. C’est soit tu remontes la pente, soit tu te démerdes maintenant. » Sans recevoir une quelconque réaction de la part de Wade, le frangin ne pu se retenir à lui tirer une claque qui se voulait plus rabaissant qu’autre chose.

Septembre 2004.
Alors que bon nombre de jeune le regardaient passé, Wade continuait son chemin sans s’arrêter sous chaque regard avant de s’installer à une place au premier rang dans l’amphithéâtre. Il n’était pas là pour se faire des amis, encore moins pour nouer quelconque relation. Mais à vingt quatre ans et étant certainement le plus vieux de la promotion, il était déjà, dès le premier jour, au centre de toutes les discussions. Bien trop vieux pour certain, un moins que rien pour d’autre, il en entendait un peu partout et soupirait déjà en se demandant s’il avait fait le bon choix.
« Ne les écoute pas. La plupart se prennent pour des intello parce qu’ils n’ont jamais redoublé ou quelque chose dans le genre. Mais les trois quarts son simplement jaloux car ils ne font pas le poids physiquement face à toi. »
Entendant la jeune femme, Wade la dévisagea alors de long en large, ne s’attendant absolument pas à entendre ce genre de chose. Souriant, il se mit même à rire en se décontractant un peu plus.
« Moi c’est Juliet au fait. Enchantée. Ca ne te dérange pas si je m’installe à côté de toi ? »
« Pas du tout… » Fit-il alors en retirant son sac pour laisser place à la jeune brune. « Wade et enchanté aussi. »
« Je trouve ça très courageux en tout cas de reprendre les études à ton âge. Pas que tu es vieux hein, je me permettrais pas. Juste que… enfin… bref tu m’as compris. »
Il souriait encore en voyant la belle se essayer de se confondre en excuse avant d’abandonner pour ne pas s’enfoncer davantage.
« J’ai compris l’idée oui. Il me semble. En tout cas merci. Je crois que tu es la seule ici qui ne me prenne pas de haut. Si jamais… tu veux bien m’aider pour tout ça ? Les cours, les révisions etc… ? Comme tu dois t’en douter ça fait quelques années que je ne suis plus allé en cours du coup j’ai l’impression d’être un peu rouillé. »
Sans attendre trop longtemps, Juliet accepta, un sourire immense sur les lèvres. c’est donc très rapidement que les deux jeunes soudèrent une forte amitié au points de se voir très souvent et pas seulement que pour les études.

Novembre 2005.
Assit dans son lit, la tête de Juliet sur ses jambes, Wade passait doucement une main sur son visage tout en essayant d’essuyer les larmes qui roulaient encore et encore sur les joues de la jeune femme. Il n’aimait pas la voir ainsi, aussi triste. Aussi désemparée. Il ne savait pas quoi faire d’autre que l’écouter et essayer de la réconforter. La main dans les cheveux, il les caressait doucement tout en l’écoutant. La sœur de sa meilleure amie venait de tomber dans le coma. Tout ça à cause de l’enfer que leur propre mère leur faisait vivre. Juliet ne tenait plus. Elle n’arrivait plus à faire face et ne sachant où aller, c’est tout naturellement qu’elle était venue chez son meilleur ami. « Je suis là… »
Soufflait-il alors au creux de son oreille avant de déposer ses lèvres sur le haut de sa tête, la serrant un peu plus contre lui. Sans le voir arriver, la jeune femme profita de ce moment de rapprochement pour déposer ses lèvres contre les siennes. Pris au dépourvu sur le coup, Wade répondit très brièvement au baiser avant de se reculer doucement et la repousser gentiment, lui annonçant qu’ils ne devraient pas faire cela. N’ayant pas le temps de terminer sa phrase, la jeune femme coupa court en lui annonçant qu’il devait oublier tout ça. Qu’il ne se passerait jamais rien entre eux. Annoncé assez froidement, la phrase eu don de glacé sur place Wade qui ne pu la retenir de partir.
« Je… heu… ok… »
Finit-il par dire alors que Juliet était partie depuis plusieurs secondes maintenant. Un peu choqué par la tournure des évènements et par ce baiser qu’il n’avait vu venir, il se posa tout un tas de questions pendant de longues minutes sans trouver les réponses. Préférant mettre tout ça sur le dos de la tristesse, il envoya tout de même un petit sms à sa Juliet avant de se coucher pour affronter une nouvelle journée qui s’annonçait assez dure maintenant.

Maintenant en 2014.
« Vous n’avez pas vu Juliet par hasard ? »
Toujours la même réponse. Non. Elle avait totalement disparue du bureau. Etait-elle déjà partie en avance pour attraper le scoop ? Il ne le croyait pas. Il la connaissait que trop bien et  savait parfaitement que la belle était une peureuse maladive. Continuant de chercher dans l’étage, il finit par la retrouver et ce qu’il découvrit le freina totalement sur sa lancée. Elle pétillait de bonheur, heureuse comme jamais. Elle souriait, riait doucement et chuchotait au creux de l’oreille du supérieur, Wade eu la preuve des doutes qu’il avait depuis maintenant quelques jours. Serrant la mâchoire, il resta dans son coin pour ne pas se faire voir puis disparut sans un bruit.
Que pouvait-il dire ou faire ? Il connaissait Juliet depuis de nombreuses années et bien qu’ils aient été très proches, jamais rien ne s’était passé entre eux. Mise à part un baiser une dizaine d’année plus tôt qu’ils avaient mis sur le coup de la tristesse et du désarroi de la belle. Depuis, Wade n’avait fait qu’enchainer relation sur relation. Ne se posant jamais, continuant de sortir, draguer, ramener les filles chez lui et les jeter le lendemain. Que pouvait-il espérait concernant Juliet ? Qu’elle allait tomber amoureuse d’un type comme lui ? Bien sûr que non. Alors pourquoi la voir heureuse avec un autre le mettait en rogne ? Il avait peur de le comprendre et c’est pourquoi il mit tout ceci dans un coin et reprit se place de meilleur ami, l’attendant à leurs bureaux avec un grand sourire.
« Prête à partir ? »
« Prête pour de nouvelles aventures grand chef. »
Répondit-elle avec un sourire et un clin d’œil. Se relevant, il attrapa son trench qu’il enfila alors qu’elle prenait ses propres affaires. Ils avaient une piste concernant un soit disant caïd sévissant dans les rues de la ville. Un baron de la pègre qui faisait régner la terreur. Etant reporter, ils se devaient d’enquêter là-dessus. Ecrire un article avec des preuves permettant l’arrestation ou la révélation de l’identité de cette personne était pour eux comme le Graal dans leur carrière. Mais les risques étaient tels qu’ils ne pouvaient agir inconsciemment. C’est pourquoi ils voulaient vérifier toutes les pistes qu’ils pouvaient obtenir.
« Allez partenaire, on y va. »
« Avec plaisir. au fait, sushi ça te tente ce soir ?
C’est avec une petite moue à laquelle il ne pouvait résister qu’elle refusa son invitation.
« Désolé playboy, ce soir je suis prise. Mais on remet ça quand tu veux hein. »
« Bien sûr. Aucun problème… »