Nom ✦ Hamilton. Prénom ✦ Alice. Surnom ✦ Ali. Date et lieu de naissance ✦ 28 novembre 1987 à Fairbanks. Âge ✦ 26 ans. Nationalité ✦ Américaine. Activité ✦ Pour l'instant rien, mais j'ai le projet de reprendre l'entreprise de mon père.  Classe sociale ✦ Très aisée. Orientation sexuelle ✦ Hétérosexuelle. Statut civil ✦ Célibataire. Date d'arrivée à Fairbanks ✦ Le 28 novembre 1987, autrement dit à ma naissance.  Lieu d'habitation ✦ Farewell district, Hamilton Avenue. Crédits ✦ avatar (chevalisse) gifs (hollywoodsqueens).

 ✦ We accept the love we think we deserve.
1987 to 2004. Tu fais partie de la famille Hamilton. Qui ne connaît pas l’entreprise Hamilton ? Ce grand homme qui a fait fortune avec son entreprise qui s’occupe de vendre et de racheter du pétrole. On peut le dire, ton père est le roi du pétrole. Jeune, tu ne t’en rends pas compte bien sûr, tu n’y fais même pas attention, mais quand tu arrives à l’adolescence, ces choses là ont beaucoup plus d’importance. Tu remarques qu’à cause de ton nom, tu te fais des ennemis gratuitement mais tu te remarques d’un autre côté que des personnes te regarde, voire même t’admire. Tu aimes bien. Ça te plaît. Bien sûr, tu ne pouvais pas avoir une vie parfaite. Ça aurait été trop beau pour toi. Tu as un grand frère Thomas et une petite sœur Holly. Les relations entre vous ont toujours été difficiles. Enfin, pour Thomas et Holly, ça n’a pas été difficile, au contraire. Holly était la petite protégée de Thomas et ton père n’avait d’yeux que pour lui. Et ce qu’ils faisaient et toi dans tout ça ? Rien, tu n’existais pas. C’est comme si tu ne faisais pas partie de la famille. Ton père ne se rendait sûrement pas compte de l’homme que ton frère était en train de devenir. Un petit con arrogant qui ne s’occupait que de lui. Si le monde ne tournait pas autour de sa petite personne, ça n’allait plus. Tu n’arrivais plus à supporter cette mise à l’écart. Tu aurais dû te sentir chez toi mais c’est bel et bien chez toi que tu te sentais comme une étrangère. Alors tu tentas tout pour te démarquer. Tu obtenais des supers notes. Ton frère et ta sœur n’avait jamais fait ça. « Papa regarde, j’ai eu un A+ en math ! » Tu étais fière de toi, tu brandissais le contrôle sous le nez de ton père. Il leva les yeux au ciel d’un air exaspéré. Au départ, tu pensais qu’il était tout le temps comme ça avec sa tonne de boulot. Mais quand tu voyais la manière dont il se comportait avec Thomas au quotidien, tu compris vite que c’est toi qui l’exaspérait. « C’est bien. En attendant, tu n’as pas de vie sociale. Regarde ton frère. » Il marqua une courte pause et quand son regard se posa sur son fils, un sourire illumina son visage. Tu posas également ton regard sur lui et tu ne comprenais pas pourquoi ton père semblait lui vouer un culte. Ton père te rendit ton contrôle et retourna à son travail. C'est vrai, tu avais à peine 16 ans et pourtant, tu n'avais pas d'ami(e)s. Tu ne sortais jamais de chez toi, sauf pour te rendre en cours ou à la bibliothèque. Aujourd'hui, tu ne trouvas rien à redire. D’habitude, tu aurais répliqué, tu aurais défendu ta meilleure note comme n’importe qui. Mais au bout de plusieurs années, tu n’essayais même plus, c’était perdu d’avance. Au final, tu t’enfermas dans ta chambre et tu t’effondras en larmes. Comme un peu près tous les soirs.

 ✦ Keep calm and burn in hell.
2005 to 2006. Une junkie. Une véritable junkie, c’est ce que tu es devenue. Tu ne peux plus passer une journée sans ton rail de coke, sans ta dose. Ton père voulait que tu ressembles plus à Thomas et à Holly ? Il voulait que tu te dévergondes ? Il aurait dû être heureux de te voir comme ça. Tu sortais avec quelqu’un, tu avais tes ami(e)s junkies, tout semblait parfait. Et pour toi, tout l’était d’ailleurs. Mais bien sûr, intérieurement tu vivais juste un cauchemar. Au départ, tu avais commencé ces conneries pour faire réagir ta famille. Tu ne voulais même pas qu’ils s’occupent de toi, tu te débrouillais très bien toute seule, tu voulais juste qu’ils te remarquent. Qu’ils arrêtent de faire comme si tu n’étais pas là. Un soir, tu rentras chez toi, totalement défoncée. Tu savais sauver les apparences tout de même, tu ne te traînais pas par terre, mais il aurait vraiment fallu être aveugle pour ne pas remarquer ce changement. Tu avais perdu 5 kilos, tu n’étais plus chez toi. Bref, ils auraient dû te remarquer quoi. Non, personne ne vint à toi. Ravalant ta salive pour ne pas pleurer, tu sortis une valise de ton armoire et tu fourras tes affaires dedans. C’est fini, tu ne reviendrais plus ici. Les Hamilton n’étaient plus ta famille. Tu ne voulais plus les voir.

« Alice, passe moi cette putain de coke et ferme un peu ta gueule ! » Ça, c’était Côme. Ton petit-ami. Lui aussi était un junkie. C’est d’ailleurs grâce à la drogue que tu es avec. Tu l’aimes. Lui aussi, il te le dit quelques fois, mais tu le sais qu’il se sert de toi, qu’il abuse de ton corps parce que des choses comme ça le font kiffer. Il n’a plus que ça dans sa vie, il adore rendre accro des gamines de ton âge. Tu n’es pas la première et tu n’es pas la dernière. Tu es peut-être l’une des rares à sortir avec et à l’aimer, violent comme il est mais tu n’as plus rien à perdre de toute manière. Tu veux vivre ta vie comme tu l’entends. Et si c’est en sortant avec un gars qui te frappe, tu le feras.

Cette situation dura un peu plus d’un an. En un an, tu t’étais métamorphosée. La petite fille modèle n’existait plus. Tu ne vivais désormais que pour la drogue. Un soir, alors que tu te promenais dans la rue, complètement stone, tu remarquas ton frère au loin. Simple hallucination ? Oui. Cela faisait des mois que tu ne l’avais pas vu et ce n’est pas aujourd’hui qu’il viendrait te voir. Tu détournas le regard, comme pour chasser cette image de ta tête et tu continuas ton chemin avant que Thomas ne te prenne par le bras. « On va t’aider Alice. » « J’ai pas besoin d’aide, lâche-moi. » Bien sûr que tu avais besoin d’aide. Tu allais finir tôt ou tard par faire une overdose, Côme te rouais de coup, ton visage recouvrait plus de bleus que de peau. Mais par fierté, tu ne voulais pas de son aide.

 ✦ I wanna see you be brave.
2006 to 2012. Tu ne l’aurais jamais cru, mais ta famille t’as aidé. Surtout Thomas. Et le fait que ce soit lui t’étonnes encore, même aujourd’hui. Ton père a décidé de t’envoyer en cure de désintoxication à New-York pour une durée de 6 mois. Et pendant ces 6 mois, même si tu as eu droit à quelques visites, tu n’as voulu voir personne. Il était clair que tu en voulais encore à ta famille car il ne fallait pas oublier que si tu es tombée dans la drogue, c’est uniquement de leur faute. Encore une fois, tu préférais tracer ta route toute seule. Thomas t’as juste donné le coup de pouce qu’il te fallait pour te sortir de cette merde. Les premiers mois ont été durs. Le manque, l’anxiété, la solitude, tu n’aurais jamais dû traverser ces choses là à seulement 19 ans et toute seule. Mais c'était ton choix et ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, c’est ce que tu te répètes dès que tu sens que tu es prête à replonger. Un jour tu sauras leur montrer à quel point tu es forte et à quel point tu es sûrement la meilleure de cette famille.

À ta sortie de cure, toute ta famille était là, elle t’attendait. Ton père, ta mère, Thomas et Holly. Tu ne t'attendais pas à voir Holly puisque tu n'avais rien en commun avec elle, et donc pas d'affinités. Vous étiez toutes les deux très différentes. Pas le même caractère, pas les mêmes centres d'intérêts, rien ne vous rapprochait et pourtant, elle était belle et bien là. Tu étais contente de voir qu'elle était là pour toi aujourd'hui. C'était un jour important, un nouveau départ pour toi et Holly en ferait partie. Bien sûr, tu lui en voulais toujours pour ce qu'elle t'avais fait mais quoiqu'il en soit, c'est ta soeur, tu l'aimes et tu ne peux rien y faire. Ta famille se tenait là devant toi, la tête haute et dès que tu les voyais, tu te sentais inférieure, malgré que ce soit ta famille, tu ne pouvais pas t'empêcher de te sentir toute petite. Par rapport à eux, t’avais l’impression d’être une merde, celle qui faisait, fait et fera toujours tâche dans la famille. Alors que ton père t’ouvrit la portière de la voiture pour que tu rentres à la maison, tu t’arrêtas et posa ta valise au sol. « Je reste ici. Je veux faire des études... pour reprendre ton entreprise. » Merde. Qu’est-ce que tu venais de dire là. Tu y avais déjà pensé quelques fois à reprendre l’entreprise, mais tu ne t’en sentais pas capable. À croire que sortir de ce centre t’as donné des ailes. Tous te regardaient, ébahis. Surtout Thomas. Ce dernier était déjà sûr de reprendre le flambeau de l’entreprise. Mais aujourd’hui, tu allais te démarquer autrement, en prouvant à ton père que tu as toujours été intelligente et que tu es capable de gérer plus de choses qu’il ne pense.

Tu entras dans une école pour étudier l’économie internationale. Tu mis tout en œuvre pour que ton profil devienne le même que ton père. Durant 5 ans, tu bossas dur, comme pour prouver à ta famille que malgré cette période difficile que tu venais de traverser, tu étais toujours assidue au travail et tu étais toujours aussi intelligente. Tu étais dans les premières de ta promotion et pour la première fois, ton père semblait fier de toi.

 ✦ What goes around comes aroud.
Nowadays. Dès que tu as finis tes études, tu es revenue à Fairbanks avec ton prestigieux diplôme entre les mains. Thomas a fait les mêmes études que toi. La seule différence aujourd’hui entre vous, c’est que toi, tu as été jusqu’au bout et tu n’as pas abandonné, contrairement à lui. Tu entres dans le bureau de ton père et tu déposes ce diplôme sous son nez. Cette scène te rappelle les nombreuses fois où tu lui as montré tes contrôles sans qu’il ne réagisse. Un sourire aux lèvres, il te prit dans ses bras. Tu serras ton père aussi fort que tu le pouvais. Ce sont des choses comme ça qui te manquent, de l’affection. C’est pour cette raison que tu es aussi froide envers les autres et tu préfères rester seule. « Pour une fois, j’ai fait mieux que ton fils prodigieux, j’ai fini ces études. » Autrement dit, tu voulais lui montrer que tu étais meilleure que lui et que tu étais plus apte à reprendre l’entreprise. Tu aimais ton frère bien sûr, on ne pouvait pas nier les liens du sang et tu lui était reconnaissante de t’avoir « sauvé » de la drogue, mais tu ne pouvais pas oublier toutes ces années où il t’as ignoré et mise à l’écart. « Je peux reprendre ton entreprise. »