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 Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T

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le pinguson message
Thomas R. Hamilton

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Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T   Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T Empty05.07.14 16:43

Anastasia & Thomas
Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel.
Participants ✦ Anastasia P. Svensson & Thomas R. Hamilton
Statut ✦ Private :3
Lieu ✦ Chez Thomas
Date ✦ Début juillet.
Moment ✦ fin d'après-midi, début de soirée
Météo ✦ pluvieux.
Prévention -18 ✦ On verra...
PNJ ✦ Non merci.


Dernière édition par Thomas R. Hamilton le 05.07.14 18:12, édité 3 fois
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Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Re: Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T   Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T Empty05.07.14 18:06

Moi je n'étais rien et voilà qu’aujourd’hui je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l'aime à mourir. Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier, elle a fait de ma vie des éclats de rire♪♫ - Nastia & Thomas.
 
Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel.




Toute ma vie j'avais tenté de fuir cette routine qui était – à mes yeux- meurtrière. Rien de pire que de mourir à petits feux, emporté un peu plus chaque jour dans le tourbillon d'une routine dont on n'arrive à se défaire. Lorsque l'on est enfant, on ne craint pas ce genre de choses, trop obnubilé par nos aventures et nos bêtises. La seule réelle préoccupation qu'on a à cette époque c'est de trouver un moyen de rallonger les journées afin de pouvoir faire tout ce qu'on a prévu. Parce que le couvre feu est toujours fixé trop tôt et nos jeux sont toujours trop long. À l'adolescence, c'est plutôt l'inverse. On attend avec impatience et ennui que les heures défilent et que le soleil se couche afin de pouvoir, tel un animal nocturne, vivre pleinement sa vie et se défouler sans remords. À cette époque, j'avais eu l'impression d'être immortel. J'avais adoré la période lycée-université...Tellement que j'ai horriblement tardé à tourner la page sur cette vie et débuter un nouveau chapitre. Je n'avais pas envie de tirer un trait sur mon insouciance, mes soirées arrosées, mes amis fêtards ... Et tout ce qui va avec.

Au jour d'aujourd'hui, je pense avoir réellement tiré un trait sur cette vie. Je suis enfin devenu adulte, il y a moins d'une semaine...Je ne peux nier que j'ai souvent agis comme un gamin gâté. Jouant avec deux femmes superbes que je ne méritais sûrement pas. J'avais et j'ai toujours des remords, mais je suis trop égoïste pour faire passer mes remords avant mes envies. Pourtant, il y a moins d'une semaine je me suis pris une énorme gifle... Non, pas une gifle au sens propre. Ce genre là j'en m'en suis déjà pris et ça ne m'avait fais aucun effet. Oney m'avait offert un beau crochet du droit et ça n'avait fait qu'amplifier ma colère et mon égoïsme. Nastia m'avait bien balancé des cadres dessus et même giflé... mais ça n'avait eu qu'un effet temporaire. Non. La gifle dont je parle est quelque chose de bien pire... Un accident qui a failli emporter Anastasia et le bébé, mais qui m'a permis de me rendre compte à quel point je tenais à elle, à eux... Et à quel point je serai détruit si je la perdait. La petite blonde de l'hopital, Rosanna, n'avait pas totalement tort. Je ne pourrais pas m'en remettre si je la perdais.
Ainsi, après son accident nous avions décidé de devenir un vrai couple et d'officialiser tout ça en vivant réellement ensemble. Je ne voulais pas risquer de la perdre ni d'être encore séparé d'elle... Je sentais que doucement, je tournais la page sur ma vie d'éternel adolescent pour entrer en force dans une vie d'adulte accompli. Il m'aura fallu vingt-huit, une ex-fiancée, une maîtresse et un bébé. Mais finalement je pense avoir réussi. Du moins en partie, ne crions pas victoire trop vite !

La tête posée sur les jambes de ma belle, j'étais allongé sur le canapé alors que je regardais distraitement la télévision. J'entendais Nastia feuilleter un livre d'une main, alors que l'autre était occupée à jouer avec mes cheveux. Un dimanche après-midi on ne peut plus tranquille. Peanuts dormait tranquillement dans son panier – c'était rare-  alors autant savourer ces quelques moment de pur calme.
Je n'avais pas vu le début de l'émission qui passait, mais franchement, pas besoin d'être Einstein pour comprendre que les personnes qui y participaient étaient de vrais cas sociaux. Cette femme se plaignait de ne pas trouver de compagnon et elle compensait son malheur en se goinfrant de biscuits devant des sites de rencontres. Autant lui dire de suite que c'était pas la bonne solution pour faire des rencontres. Je roulai les yeux au ciel, agacé par ce que je voyais avant de reporter mon attention sur Anastasia. « Tu lis quoi ? » Ses doigts cessèrent un instants ses caresses avant qu'elle me réponde – avec un pointe de gêne- qu'elle feuilletait un livre de prénoms. Sans avoir besoin de la voir, je devinais qu'un sourire s'était dessiné sur ses lèvres alors qu'elle devait certainement avoir rougit légèrement. Je me redressai et me retrouvai assis à côté d'elle, le regard moqueur, mais néanmoins très intéressé par son 'activité' « Déjà !? Et t'as trouvé quelque chose qui te plais ? »
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Anastasia P. Svensson

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MessageSujet: Re: Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T   Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T Empty06.07.14 19:09

I've got a tight grip on reality But I can't let go of what's in front of me here. I know your leaving in the morning, when you wake up. Leave me with some kind of proof it's not a dream. You are the only exception. ♪♫ - Thomas & Nastia.
 
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Une semaine. Voilà une semaine que nous avions failli perdre la vie dans un accident bête et tragique. Mon côté gentille et toujours dévouée m'avait presque coûté la vie mais surtout, avait presque coûté la vie à mon petit garçon. Je ne m'étais jamais rendu compte que parfois, dans certaines situations, je pouvais me mettre en danger pour aider les autres. Je sais que je ne pourrais jamais changer ce côté là de ma personnalité mais, j'avais promis à mon petit-ami de faire plus attention. Petit-ami, ça sonnait bizarre. Il était bien plus que ça, il était le père de mon bébé et nous vivons ensemble depuis l'accident. En fait, ce n'est pas le bon terme, il faudrait que je dise mon compagnon. Oui, ça sonne mieux. Donc, j'ai promis à mon compagnon de ne pas me mettre dans ce genre de situations. Il faut dire qu'on ne m'y prendrait pas à deux fois après ça. Mon genou me faisait souffrir, mon bras était tenu en écharpe parce que finalement il n'était pas cassé mais luxé et mon œil commençait à reprendre une teinte plus claire que le noir dont il avait hérité il y a une semaine. J'étais restée deux jours à l'hôpital dont une nuit en observation à cause de la commotion que j'avais. Thomas avait voulu rester avec moi mais, je lui avais dit d'aller bosser et de rentrer chez lui pour se reposer. Lui aussi avait eu une journée chargée en émotions et il méritait un peu de répit.

Ça faisait donc une semaine que j'avais emménagé avec lui et la vie était plutôt douce à ses côtés, moins mouvementée que je l'aurais imaginé. Je n'avais pas à lever un petit doigt, tout était prêt. Bon, ce n'était pas mon compagnon qui faisait tout mais l'aide qu'il avait embauchée pour que je sois tranquille et que je n'ai plus rien à faire. J'avais l'impression de vivre un rêve éveillé même si faire tout ça ne me dérangeait pas. Mais le meilleur dans tout ça ? Me sentir chez moi et pouvoir profiter de lui quand il rentre sans me dire qu'il s'en ira au petit matin pour aller travailler. Non, là, il pouvait rester jusqu'à la dernière minute dans le lit et c'était ce que je préférais. En revanche, lorsque je suis seule, il m'arrive de m'imaginer à comment était sa vie avec elle ici. Nous étions dans la même maison, dans les mêmes meubles. Il m'arrive parfois de me mettre à penser à leur vie intime et je me demande si certains meuble ont été témoins de leur amour. Et dans ces moments-là, je finissais par terre, à côté du panier de Peanuts, le regard dans le vie et la respiration plus lourde qu'il ne le faudrait. C'était dérangeant de savoir qu'il avait eu une autre vie de couple dans ses murs avec une autre que moi.

Nous étions dimanche et la fin de soirée était plutôt calme dans la maison. Peanuts dormait dans son panier après avoir été turbulent toute la journée, Thomas avait sa tête posée sur mes jambes, allongé devant la télé où une émission débile passait. Moi j'étais assise et je caressais ses cheveux toute en feuilletant en douce un livre de prénoms. Je ne voulais pas qu'il sache que je commençais à regarder parce que je savais qu'il se moquerait gentiment de moi. Et puis, c'est encore tôt mais, je sais que pour se mettre d'accord sur un prénom, ça peut prendre du temps alors, je préférais regarder maintenant qu'attendre la dernière minute et me stresser pour rien. Je sentais que l'émission qu'il regardait l'énervé et je souris, fascinée par sa capacité à regarder des choses qui ne l'intéressent pas. Il finit d'ailleurs par porter son attention sur moi. « Tu lis quoi ? » J'arrêtai de caresser les cheveux blonds de mon compagnon pendant quelques secondes, gênée par la révélation que je m'apprêtai à faire. Je souris timidement en rougissant avant de lui répondre. « Un livre de prénoms... » J'appréhendais un peu sa réaction, je savais qu'il se moquerait de moi mais, après tout, ça faisait de moi une mère consciencieuse non ? Il se redressa pour s'asseoir à côté de moi et me regarda avec des yeux moqueurs alors que son visage me montrait qu'il était intéressé. « Déjà !? Et t'as trouvé quelque chose qui te plais ? » Je soupirai avant de lui montrer tous les prénoms que j'avais surligné en faisant défiler les pages du livre. Je rougis un peu plus avant de me reconcentrer sur ce que je faisais pour éviter son regard que je sentis un peu plus moqueur. « Il y a des prénoms que j'aime bien mais je ne sais pas encore réellement ce que je veux. » Je me tournai un peu vers lui et fit passer mes jambes sur les siennes afin de les dégourdir un peu. « J'avoue que j'aime bien Lucas, Bennett, Rafe mais je me dis qu'on peut peut-être faire sur quelque chose d'original... Tu as des idées toi? » J'étais très intriguée de savoir s'il avait déjà pensé à quelques idées de prénoms même si je doutais. Après tout, nous avons le temps et je ne pense pas qu'il en soit déjà à cette étape. Pour lui, pour le moment, c'est mini Hamilton.
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MessageSujet: Re: Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T   Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T Empty07.07.14 20:19

Moi je n'étais rien et voilà qu’aujourd’hui je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l'aime à mourir. Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier, elle a fait de ma vie des éclats de rire♪♫ - Nastia & Thomas.
 
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Un livre de prénoms. Tout devenait réellement concret et pourtant j’avais toujours cette impression que nous vivions notre idylle dans un espace-temps parallèle où tout s’accumulait sans qu’on puisse les en empêcher et – étonnement- sans que je ne veuille plus me débattre pour les en empêcher de s’accumuler. La perte d’Elsa, l’arrivée du chien, du bébé, de Nastia… Ou peut-être que ça ne va pas dans cet ordre. Pourtant tout est arrivé à peu près en même temps et j’ai parfois de la peine à me dire que c’est réel. Il m’arrive encore parfois, lorsque Nastia me tourne le dos, ou lorsque j’ai envie de l’appeler de presque l’appeler par le prénom de mon ex – fiancée… Ma langue fourche parfois lorsque j’utilise un surnom que j’utilisais uniquement pour Elsa, ‘ma princesse’. Lorsque ça arrive, je me sens coupable. Coupable d’oublier que je n’ai pas à faire à Elsa mais belle et bien à Nastia. Coupable d’utiliser des surnoms qui ne devraient plus jamais être employés. Mais aussi coupable de ne pas arriver à me détacher entièrement d’Elsa. Je me dis que c’est normal…On ne tire pas un trait sur trois ans de relation…Et après tout, Elsa à partager aussi ces murs, c’est légitime que j’ai certaines fois l’impression de la voir, non ?
J’essaie de cacher au plus mes malaise à Nastia, parce que ce n’est pas correct et qu’au fond ils ne sont que temporaires.

Lorsqu’elle mentionna qu’elle avait déjà repéré quelques prénoms qui lui plaisait. J’étais partagé par l’excitation et l’appréhension. Appréhension pourquoi ? Parce que ça me prouvait que ce qu’on vivait était bien réel… Ce bébé n’était pas quelque chose d’abstrait. Mais au fond, ça me plaisait aussi et je pense même que j’étais un peu impatient de voir le bout de son nez. Que de contradictions… M’enfin c’est moi... je le vis bien.
« J'avoue que j'aime bien Lucas, Bennett, Rafe mais je me dis qu'on peut peut-être faire sur quelque chose d'original... Tu as des idées toi? » Un sourire au coin se dessina alors que machinalement je me mis à caresser les jambes de ma douce. « Bennett, ça fait un peu tapette, non ? J’veux pas que mon fils ait un nom de tapette. Et Rafe…Rafe Hamilton ça fait artificiel. » Je fis une légère grimace, comme si j’étais entrain de réfléchir sur le moment à une idée de prénom pour notre enfant. En réalité, j’avais belle et bien une idée derrière la tête, mais je ne voulais pas qu’elle se rende compte que j’y avais déjà légèrement réfléchis alors que je venais de la charrier sur la précocité de ses recherches. « Hum… J’avais pensé à Bartolomew. Bartolomew Hamilton ça sonne bien ! C’est le nom de mon père, il serait flatté ! » Et ça l’éviterait certainement de me renier à vie. Depuis ma dernière altercation avec, je ne l’avais pas revu et c’était mauvais signe. Toute ma vie j’avais été le fils prodigue, celui qui pouvait faire ce qu’il voulait, quoiqu’il arrivait mon père me pardonnait. Je ne me suis pas rendu compte que le vent commençait à tourner… Que j’avais grandis et que mon père ne me pardonnerait plus autant. En nommant mon fils comme mon père j’avais un moyen de renouer les liens et qu’il accepte enfin ma relation avec Nastia. Parce qu’après tout, ce qu’il ne lui plaisait pas c’était que ça soit ma maîtresse qui porte cet enfant… Mais les choses avaient désormais changées. Nastia n’était plus juste la maîtresse et cet enfant ne sera pas un « batard ».
Bientôt, je pourrai retrouver un ma place de fils prodigue à ses yeux… Mais il fallait que je me presse un peu avant de me faire doubler par l’abominable Alice. C’est bien la dernière chose que je souhaite… Je fais une fois un écart… et voila que je perds presque tout.
Voyant que Nastia avait l’air peu perplexe à l’idée – voir carrément réticente- je m’empressai d’ajouter « Mais on l’appellera Bart ! Bart c’est cool ! Et ça sonne super bien, non ? »

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MessageSujet: Re: Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T   Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T Empty08.07.14 16:34

I've got a tight grip on reality But I can't let go of what's in front of me here. I know your leaving in the morning, when you wake up. Leave me with some kind of proof it's not a dream. You are the only exception. ♪♫ - Thomas & Nastia.
 
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Choisir un prénom, c’est quelque chose d’assez délicat. Beaucoup vous diront que ça influence sur un caractère, que ça forge l’image qu’on aura d’une personne. D’autres vous diront que ça ne sert qu’à faire une bonne première impression. Un prénom qui sonne bien vous donne tout de suite envie d’en apprendre plus qu’un nom qui vous semble vilain. C’est sur que si je m’étais appelée Gertrude, pas sûr que Thomas aurait cherché à en apprendre plus sur moi. Je ne dis pas qu’il est superficiel mais simplement que s’il s’était appelé Gontrand, j’aurais trouvé peut-être Thomas moins attirant… Ouais non. Tout ce que je sais, c’est que le prénom doit me plaire et qu’il sonne bien. Je me fiche bien après de savoir le caractère qu’il aura parce que connaissant Thomas, il le pourrira de cadeaux et ne lui rendra pas service alors bon, ça ne changera rien. Et puis, il y a les surnoms aussi. Il ne faut pas que ça puisse faciliter les moqueries. Mon fils sera forcément beau vu le père qu’il aura mais, ça ne le mettra pas à l’abris des méchancetés des autres.



Lorsque je lui donnai les prénoms que je commençais à avoir en tête, un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Je savais qu’il allait se moquer de mes choix. Il le fait toujours et je ne me vexe plus maintenant, je le connais trop bien pour lui en tenir rigueur. Ses doigts caressaient mes jambes et je fermai les yeux, appréciant les caresses. « Bennett, ça fait un peu tapette, non ? J’veux pas que mon fils ait un nom de tapette. Et Rafe…Rafe Hamilton ça fait artificiel. » Je ris face à ses déductions. Ce n’était que des idées comme ça et je me doute bien que les premiers prénoms ne seraient pas les bons. En revanche, je vis la grimace qu’il fit et je compris qu’il avait une idée derrière la tête. Et j’avais peur. Oh oui, ça n’annonçait pas forcément quelque chose de bon tout ça… Alors je le fixai, attendant qu’il crache le morceau. « Hum… J’avais pensé à Bartolomew. Bartolomew Hamilton ça sonne bien ! C’est le nom de mon père, il serait flatté ! » Et voilà, nous y sommes. La fameuse idée que je savais que je devais redouter. Son père ? Sérieusement ? Cet homme qui avait jugé bon de qualifier MON fils de bâtard et en plus, de demander à Thomas de me faire avorter ? J’espère qu’il est entrain de me faire une mauvaise blague parce que je préfèrerais mourir que d’appeler mon fils après un homme de cette espèce. Mais je sais au fond ce qui pousse Thomas à faire ça. Retrouver sa place de jeune premier dans le cœur de son père. J’en suis désolée pour lui que ça ait tourné ainsi mais je refuse que mon fils soit assimilé à cet homme. « Mais on l’appellera Bart ! Bart c’est cool ! Et ça sonne super bien, non ? »

 

Je le regardai encore quelques secondes, abasourdie. Maintenant, il veut assimiler mon fils à un sale type et à un personnage jaune ?! Non mais je crois rêver. C’est vraiment du n’importe quoi à ce niveau là… « Non, ça ne sonne pas bien Thomas ! On va pas appeler notre fils comme un personnage jaune d’une série débile ! Et le pire, on ne va surtout pas l’appeler comme l’homme qui a voulu se débarrasser de lui. » La moutarde commençait à me monter au nez toute seule. J’étais entrain de m’énerver pour rien, il faut l’avouer, mais je commençais vraiment à me dire que je n’avais pas ma place ici. « Je sais pourquoi tu veux l’appeler comme ça et je suis désolée d’avoir terni ton image auprès de ton père mais, jamais je ne l’appellerais comme lui. Je préfèrerais me crever les yeux ! » Je poussai mes jambes des siennes avant de me lever et de lui tourner le dos pour me calmer. Je pris appuie sur le premier meuble qui passait, cherchant à respirer calmement. « Je suis désolée de ne pas être Elsa et de ne pas être acceptée par ton père mais c’est comme ça et à moins que tu ne me quittes, ça ne changera pas… » Je me mis à caresser mon ventre dans un geste qui avait pour but de me calmer mais j’avais l’impression que c’était peine perdue surtout que je savais que Thomas allait réagir à mes paroles.

 

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MessageSujet: Re: Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T   Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T Empty09.07.14 20:06

Moi je n'étais rien et voilà qu’aujourd’hui je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l'aime à mourir. Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier, elle a fait de ma vie des éclats de rire♪♫ - Nastia & Thomas.
 
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Lorsque j’avais donné mon avis sur la question épineuse des prénoms, j’avais sentis immédiatement que tout allait dégénérer. Je commençais à la connaître et je me connaissais aussi… Nastia s’était tendue à la seconde même où j’avais proposé de donner le même prénom que mon père à notre fils, et ses yeux reflétaient à la fois de la colère et de l’outrance. Oh oui, j’avais tenté tant bien que mal de rattraper le tir en lui disant qu’on le surnommerait Bart et que ça sonnait même plutôt bien. Bah oui, Bart c’est pas mal et même si ça rappelle ce personnage de la célèbre série américaine, et ben, le personnage en question est plutôt cool. Je préfère appeler mon fils Bart plutôt que Milhouse. Là ça craint. … « Non, ça ne sonne pas bien Thomas ! On va pas appeler notre fils comme un personnage jaune d’une série débile ! Et le pire, on ne va surtout pas l’appeler comme l’homme qui a voulu se débarrasser de lui. » L’homme qui a voulu se débarrasser de lui ? Non mais elle se foutait de moi ? ‘L’homme’ en question c’était mon père et elle lui devait un minimum de respect, qu’elle l’apprécie.Ou pas. Je me contentai de prendre une profonde inspiration avant de rouler les yeux. La tournure que prenait la discussion m’agaçait par avance. Depuis qu’elle était enceinte, elle prenait tout à cœur et c’était parfois difficilement gérable. Elle mettait ça sur le compte des ‘hormones’. Elles ont bon dos les hormones… Elle est susceptible et elle ne l’assume pas, voila tout. « Je sais pourquoi tu veux l’appeler comme ça et je suis désolée d’avoir terni ton image auprès de ton père mais, jamais je ne l’appellerais comme lui. Je préfèrerais me crever les yeux ! » Je laissai échapper un rire cynique avant qu’elle ne retire brutalement ses jambes des miennes pour se lever et commencer son mélodrame. Appuyée sur un meuble, la main sur son ventre, elle tentait de recouvrer une respiration plus stable, en évitant à tout prix un contact visuel. J’étais resté assis dans le sofa, les poings serrés, sans pouvoir m’empêcher de contre-attaquer.

« Bah oui, forcément ! Tu sais toujours tout. Tu dois nécessairement savoir pourquoi je veux appeler comme ça mon fils. Parce que le méchant Thomas a toujours une idée derrière la tête. » Je poussai un soupir avant de fixer la table basse en face de moi. «  Ca t’es pas venu à l’esprit que je veuille appeler mon fils comme ça, parce que le prénom me plaît, tout simplement ? » J’avoue, j’étais totalement hypocrite. Mais son excessivité m’avait heurtée. Parce qu’au fond elle s’opposait catégoriquement à mon idée sans y aller par quatre chemins. J’aurais préféré qu’elle nuance ses propos et qu’elle ne s’attaque pas gratuitement et sans transition au sujet sensible qu’était ma famille –et mon père- en ce moment. D’ailleurs elle avait totalement conscience de cette situation délicate dans laquelle j’étais. Ce numéro d’équilibriste que je semblais jouer constamment avec Alice, alors que notre père nous regardait, attendant qu’un de nous deux tombe pour décerner le prix au second. Ca me vexait qu’elle ne fasse aucun effort pour me soutenir et m’aider à gravir ces étapes afin de reprendre ma place auprès de mon père. Pfff… De toute façon, elle ne peut pas comprendre… Sa seule ambition dans la vie c’est sa famille et sa maudite pâtisserie. Elle ne vise pas assez haut. Elle ne vise jamais assez haut. . « Je suis désolée de ne pas être Elsa et de ne pas être acceptée par ton père mais c’est comme ça et à moins que tu ne me quittes, ça ne changera pas… » « Je suis désolé aussi, crois-moi. » Ces mots étaient sortis sans passer par la case ‘réflexion’ et avaient immédiatement glissé sur Nastia, l’imprégnant de ces paroles empoisonnées. « Elsa n’était pas totalement acceptée par ma famille, mais elle faisait un effort, elle. Elsa comprenait mes ambitions, mais toi ça semble te dépasser. Tu vis dans ton petit monde avec un seul but dans ta vie : La famille. Désolé de te dire ça, mais ça ne me suffira jamais. » Holly n’avait jamais accepté Elsa et pourtant, cette dernière avait toujours fait l’effort de rester neutre lorsqu’elle parlait de ma sœur. Nastia n’avait pas mâché ses mots en parlant de mon père et je détestais ça. Elle n’avait encore jamais pris la peine de les rencontrer, comment pouvait-elle les juger ?

Je me rendais compte de la dureté de mes paroles, mais j’étais trop blessé –et vexé- qu’elle ne cède pas à mon caprice. Pire, qu’elle s’y oppose catégoriquement. Que sur le coup je n’avais même pas réfléchis. Je reportai pour la première fois mon regard sur la Suédoise et je compris que j’étais certainement allé trop loin. Je passai ma main sur mon visage avant de me lever du canapé. Gêné et désolé –comme à chaque fois. Cette fois-ci, elle ne semblait pas seulement fragile, mais aussi brisée, choquée et en colère. Un tourbillon d’émotion qui allait s’abattre d’un moment à l’autre sur moi. « Ecoute Nastia… Je ne voulais pas dire ça comme ça. »


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MessageSujet: Re: Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T   Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T Empty10.07.14 19:05

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« Bah oui, forcément ! Tu sais toujours tout. Tu dois nécessairement savoir pourquoi je veux appeler comme ça mon fils. Parce que le méchant Thomas a toujours une idée derrière la tête. » Son ton était amer, plein de reproches et je savais que j'avais touché un point sensible en lui refusant sa requête. J'avais l'impression que je venais de lui retirer son jouet alors qu'il voulait jouer encore et encore avec lui. Je sais bien ce qu'il trame, je sais que rien n'est jamais réellement innocent avec lui dans ce genre de situations alors qu'il ose me dire que non, j'avais envie de rire. Sauf que je ne le ferais pas car je savais que ça allait envenimer les choses. «  Ca t’es pas venu à l’esprit que je veuille appeler mon fils comme ça, parce que le prénom me plaît, tout simplement ? » Sérieusement ? Il se foutait de moi là. Qui trouverait ça beau Bartolomew de nos jours ? Je pense que personne n'aimerait appeler son fils comme ça et surtout pas moi. Je sais bien que c'est injuste de faire jouer ma rancoeur envers son père mais il faut aussi que Thomas me comprenne sur ce point là. Sauf que je ne pense pas qu'il soit prêt à le faire. Nous n'avons pas les mêmes ambitions. Je suis beaucoup plus modeste que lui dans le sens où je ne cherche pas à être à la tête dans empire. Mais j'ai moi aussi mes ambitions sauf que je ne lui en ai pas parlé. J'étais en discussion pour racheter une pâtisserie à Barrow pour agrandir mon entreprise. Je ne voulais pas lui dire avant que ça soit fait parce que je savais qu'à ses yeux, rien ne sera jamais assez bien.

J'étais tellement en colère et blessée qu'il agisse comme ça que je me mis à l'attaquer sur Elsa. Je savais pertinemment qu'il allait réagir mais je ne savais pas à quel point le venin allait se retourner contre moi. « Je suis désolé aussi, crois-moi. » Mon cœur s'arrêta le temps de quelques secondes et mon estomac se noua à l'entente de ses mots. Il était aussi désolé que je ne sois pas Elsa. Ça aurait pu me passer au-dessus mais ce n'était pas le cas. Comment ça aurait pu quand le fantôme Elsa ne cesse de planer dans ces murs ? Il ne cesse de penser à elle, de me confondre avec elle. L'autre fois, il m'avait appelé par son petit surnom et je n'avais pas réagi parce qu'au fond, je ne voulais pas lui montrer que ça me blesse. « Elsa n’était pas totalement acceptée par ma famille, mais elle faisait un effort, elle. Elsa comprenait mes ambitions, mais toi ça semble te dépasser. Tu vis dans ton petit monde avec un seul but dans ta vie : La famille. Désolé de te dire ça, mais ça ne me suffira jamais. » Ca ne me suffira jamais. Cette phrase était sûrement la pire chose qu'il m'ait dite depuis qu'on se connaît. Et pourtant, il m'en avait balancer à la figure mais cette fois, c'était au-delà de tout ça. Il m'avouait que je ne serais jamais bien lui, qu'Elsa serait toujours la femme parfaite à ses yeux. Qu'en gros, je ne lui conviendrais jamais. Et ça, je ne l'oublierais jamais.

Je m'étais retournée, le regardant choquée, blessée, déçue, en colère mais surtout, j'étais vide. C'était comme si mon corps était devenu léthargique, comme si j'avais un poison dans mon sang qui m'empêchait de réagir. Non, je ne laissai rien paraître. Alors, quand il me regarda pour la première fois depuis notre échange, je vis qu'il s'était rendu compte de ce qu'il venait de me dire. Sauf que le mal était déjà fait. Il se leva mais je fis un pas de recul pour qu'il ne me rejoigne pas. « Ecoute Nastia… Je ne voulais pas dire ça comme ça. » J'eus un petit rire amer avant de le regarder sans rien dire. Il ne voulait pas dire ça comme ça. Donc il le pensait quand même... C'est dingue. Il me prend vraiment pour de la merde en fait. À ses yeux, je suis une potiche et je suis là que pour faire jolie dans sa maison. « Tu ne voulais pas le dire comme ça mais tu le penses. C'est pire que tout... » Ma voix était comme éteinte et mon cœur était serré me faisant un mal de chien. J'avais l'impression que quelque chose appuyait sur ma poitrine pour m'empêcher de respirer. « Je suis une potiche à tes yeux et je ne suis pas aussi géniale et aussi parfaite qu'Elsa. J'ai pas la prétention de vouloir l'être moi mais puisque je te conviens pas, je te retiens pas. Retourne la voir, retourne dans les jupes de ton ex si formidable et si intelligente. » Pour la première fois, je n'avais pas envie de pleurer. J'étais vide d'émotions. J'avais l'impression de n'être qu'une coquille qu'on venait de percer et qui venait de perdre son air pour respirer. « Je vais débarrasser le plancher comme ça, tu pourras revivre ton amour pleinement avec elle et puis, si tu veux, je te laisserais ton fils vu qu'apparemment, lui aussi ne pourrait pas te suffir mais s'il est élevé par Elsa, peut-être qu'il retrouvera de l'intérêt pour toi contrairement à sa mère. » Je le laissai planter là, n'attendant pas une réponse de sa part et partie en direction de la chambre. J'étais prête à faire mes valises et j'étais plutôt décider à m'en aller.

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Thomas R. Hamilton

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MessageSujet: Re: Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T   Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel | N&T Empty11.07.14 20:35

Moi je n'étais rien et voilà qu’aujourd’hui je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l'aime à mourir. Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier, elle a fait de ma vie des éclats de rire♪♫ - Nastia & Thomas.
 
Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel.




Un silence pesant s'était installé dans la pièce. En réalité je crois qu'il ne dura qu'une fraction de seconde... Mais j'avais l'impression qu'il s'était installé entre nous deux le temps d'une éternité. Aucune émotion ne semblait vouloir sortir de Nastia, comme si mes paroles assassines l'avaient définitivement vidée de toute capacité à rétorquer, céder, fuir... à réagir ! Puis, un rire amer sortis enfin de sa gorge. Il me fit froid dans le dos, à tel point que je sentis les poils de mes bras se redressé. Alors qu'à présent le silence avait été rompu, je donnerais n'importe quoi pour le retrouver. Pourquoi ? Parce que je savais que désormais tout allait s'enchaîner. Je connaissais nos disputes et je savais que pour les désamorcer il suffisait de réagir dans le bon timing... Le problème c'était que plus mes mots étaient venimeux plus il était difficile d'intégrer ce timing et de tout rattraper en cours de route.  
« Tu ne voulais pas le dire comme ça mais tu le penses. C'est pire que tout... » Je ne pu m'empêcher de laisser moi aussi échapper un rire. Il n'était pas amer comme celui de la Suédoise, ni cynique... C'était ce genre de rire nerveux qui nous échapper dans une situation toujours inappropriée... Mais c'était plus fort que moi. En plus de juger mes paroles, elle jugeait aussi ce que je pensais. Allons dont ! Désormais je devais lui demander son accord pour penser ? « Parce que maintenant je dois avoir ton avis pour savoir ce à quoi j'ai le droit de penser ? Désolé chérie, mais j'ai le droit de penser ce que je veux et t'as pas le droit de me juger là dessus. » 'Chérie'. Alors que ce surnom était souvent employé par de nombreux amants pour désigné de manière douce celle qu'ils aiment... Ici ça sonnait horriblement faux. Comme si une dernière fois je tentais d'enfoncer un poignard dans son dos. Jamais je n'employais ce surnom hormis lors de nos disputes...Pour moi c'était Chouchou.

« Je suis une potiche à tes yeux et je ne suis pas aussi géniale et aussi parfaite qu'Elsa. J'ai pas la prétention de vouloir l'être moi mais puisque je te conviens pas, je te retiens pas. Retourne la voir, retourne dans les jupes de ton ex si formidable et si intelligente. » Je tournai le dos à la blonde, agacé qu'elle me rabâche sans cesse les mêmes arguments. 'Si Elsa est mieux que moi, retourne la voir, je ne te retiens pas'. On aurait dit qu'elle repassait sans cesse le même disque à chacune de nos disputes, alors que pourtant, aucun de nos accrochages avaient débuté pour la même raison. "Je vais débarrasser le plancher comme ça, tu pourras revivre ton amour pleinement avec elle et puis, si tu veux, je te laisserais ton fils vu qu'apparemment, lui aussi ne pourrait pas te suffire mais s'il est élevé par Elsa, peut-être qu'il retrouvera de l'intérêt pour toi contrairement à sa mère. » Alors que je l'entendais quitté la pièce, je lui emboîtai le pas, furieux. « Ah ouais !? Et tu comptes aller où ? En Suède ? Sois pas stupide ! » Une porte claqua. Celle de notre chambre. En ouvrant la porte, je découvris Nastia, une valise sur le lit et des habits plié dans les mains. Elle n'avait pas perdu de temps ! Comme si au fond elle s'attendait qu'à un moment où un autre notre couple implose et qu'elle devrait nécessairement partir en vitesse. Un nœud se forma au niveau de mon estomac et j'eus l'impression que mon coeur cessa de battre le temps d'une seconde devant cette vision d'horreur...Elle me filait entre les doigts. Elle me laissait là comme un con et si elle partait il me restait quoi ? J'avais certainement perdu définitivement Elsa – parce que je l'avais bien trop détruite avec ma trahison-. J'avais perdu ma complicité unique avec ma soeur cadette à cause de mon impulsivité. J'avais perdu ma place de petit premier aux yeux de mon père à cause de cette enfant non désiré que j'avais finis par accepté et dont je me réjouissais désormais de sa venue...Et j'allais certainement perdre la place que j'avais toujours convoitée car ma maudite soeur profitait de mes pertes pour s'élever. Je n'étais plus qu'un misérable. Non ! Je ne la laisserai pas faire ! En deux pas je rejoignis Nastia et lui retirai violemment ses habits de ses mains avant de les balancer sur le sol. D'un coup de main je virai la valise du lit et elle tomba avec fraqua sur le sol. « Tu n'peux pas me faire ça ! Tu n'peux pas te casser comme ça ! T'as pas le droit ! » Même si ma voix transpirait la colère et la rage, mes yeux laissaient transparaître la peur et l'angoisse qui m'habitait. Je n'avais jamais été seul. J'avais toujours été encadré, accompagné et aimé...Je ne pourrai jamais survivre seul. Mais plus je ne pourrai jamais survivre sans elle. Sans son altruisme maladif et ses idées que je désapprouve sans cesse pour finir par céder. Parce que même si je ne l'avoue jamais, je me rends compte qu'à chaque fois elles ne sont pas si stupides ses idées.
Sans nul doute outrée par mon attitude, la Suédoise semblait s'apprêter à répondre, mais je ne lui en laissa guère l'opportunité. Je ne voulais pas que la situation dégénère encore plus et je savais que si il y avait un 'bon timing' pour désamorcer cette 'bombe' c'était sans nul doute maintenant...Dans quelques minutes ça serait trop tard. « C'est toi que je veux Nastia. » Sans attendre une réponse, je l'attirai avec force vers moi et partis à l'assaut de ses lèvres. C'était le baiser de la dernière chance.
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