Nom ✦ Mon nom de famille est le même que celui de ma soeur, de ma mère et j'en passe, Anderson. Rien d'exceptionnelle c'est un nom de famille quoi. Prénom ✦ Mon prénom je trouve, claque à mort, Jillian, ça fait sauvage et mystérieuse je trouve ça sexy. Surnom(s) ✦ Jiji, ou des fois Ji, ça dépend des personnes. Date et lieu de naissance ✦ 11 Juin 1989 ici à Fairbanks. Âge ✦ 25 ans Nationalité ✦Je suis Alaskienne, ouai je sais c'est bizarre mais c'est cool l'Alaska et Américaine. Activité ✦ Je suis présentatrice dans une émission télé sur les jeux vidéos. Mais je rêve secrètement de devenir scénariste de jeux vidéo. J'ai fini d'écrire l'histoire de mon premier jeux, je rêve maintenant de le publier mais j'ai peur d'échouer...  Classe sociale ✦ classe moyenne même si quand on me voit on a tendance à penser que je suis aisée. Orientation sexuelle ✦ Elle est bisexuelle, mais elle refuse de se faire à l'idée qu'elle aime les femmes et essaie tant bien que mal de se convaincre qu'elle aime les hommes. Statut civil ✦célibataire mais le mot compliqué conviendrait surement mieux. Date d'arrivée à Fairbanks ✦j'ai toujours vécue ici.  Lieu d'habitation ✦ Je vis avec Juliet dans l'appart 7, tour Van Horn dans les Braddock mais j'aimerai bien déménager ayant honte d'habiter dans les bas quartiers.  Crédits ✦ artiste bazzart et tumblr

 ✦ Dear Diarie today, is a good day.
Vous savez ce que c'est d'être la fille d'une femme droguée et alcoolique ? Non ? Moi oui. Sachez une chose, c'est que ça vous laisse des traces et que dans ce genre de moment, vous vous enfermez dans une bulle, un monde où vous êtes le seul maître du jeu. J'ai longtemps pensé être l'enfant privilégiée de ma mère, or comme souvent ce ne fut qu'une illusion. Heureusement, mes aînés étaient là pour moi. Malgré leur présence je sentais qu'il me manquais quelque chose. Je n'arrivais pas à savoir quoi, c'est donc ainsi que très vite, je me suis réfugiée dans un monde que j'étais la seule à comprendre, voir et avec lequel je pouvais communiquer.

Certains diront que je suis folle, que j'ai l'esprit brouillé par un mal-aître quelconque. Il y a une part de vrai, j'ai un mal-aître, mais je ne suis absolument pas folle et encore moins brouillée. Je suis juste une fille à l'imagination débordante. À tel point que dès que j'ai eus l'âge d'écrire correctement, je me suis mise à écrire. Écrire quoi? Écrire un scénario de jeux vidéo. L'histoire d'une jeune femme née dans un milieu pauvre, ayant une vie où elle ne voyait absolument aucun avenir. Livrée à elle-même, elle finit par rencontrer l'homme qu'elle considérait comme celui de sa vie. Un mafieux au regard sombre, les cheveux noirs comme la nuit, et le sourire d'un ange envoyé du diable. Mathilde est le nom de cette jeune femme. Du moins, son ancien nom. Ils sont tombés amoureux, puis mariés, mais le cauchemars repris de plus belle. Il devenait violent, la frappait et la menaçait de mort si elle ne faisait pas ce qu'il disait. Il en devenait paranoïaque. Puis un jour persuadé qu'elle le trompait, il l'a fit battre à mort. Or elle survécut, défigurer. Elle se fit donc passer pour morte et avec l'aide du chirurgiens pris de pitié pour elle, elle changea de nom et se jura de se venger.
Le but est que ça devienne un jeu vidéo, à travers le jeu on pourra vivre son parcours avant la rencontre de cette homme, l'enfer traverser avec lui, et tout ce qui se passe après jusqu'à ce qu'elle retrouve cette homme et le tue prenant ainsi la tête d'un empire.

"Le sang, j'en avais le gout à la bouche. Je n'osais bouger le moindre doigt de peur qu'ils se rendent compte qu'ils avaient raté leurs coups. De peur qu'ils m'achèvent tel un chien enragé. Le temps de prier pour qu'ils partent et j'avais perdu connaissance. À mon réveil, j'étais allongée dans un lit d'hôpital, plâtrer de partout. Un homme au regard doux et tendre m'expliqua que j'avais de nombreux os briser et qu'ils avaient dû me mettre des plaques de métal à certains endroits. Il m'a redonné un visage, une apparence, et de l'espoir. Le gout du sang me restera à vie dans la bouche, mais elle est accompagnée du gout de la vengeance. Un mélange de saveurs qui fait si mal, mais tant de bien à la fois. Voici mon histoire."

Voilà un aperçu de mon chef d'œuvre. J'ai passé énormément à écrire ce scénario et pourtant. Hélène avait connaissance de cet écrit, c'est la seule qui ne l'a jamais lue, mais jamais vue entièrement fini, elle ne sait même pas que la nouvelle identité du personnage lui fait honneur : Hélène Malikson.
Hélène, était une voisine, souvent, on se voyait. Elle a été là en 2000 quand j'ai commencé à sortir avec Jenna. Elle nous trouvait proches et je niais toujours l'existence mon couple disant que ce n'était qu'une très bonne amie. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de voir de la tristesse dans le regard de la brunette... Puis à ses 18 ans, elle est partie, elle m'a juste laissé une lettre, et depuis j'ai un grand vide.

En 2009 ma relation avec Jenna s'est finie, je n'assumais absolument pas mon homosexualité, en faite non je suis pas homo j'ai eu une faiblesse, ce n'est pas la même chose.

 ✦ Now, the hell is nothing... my life is worth.
Si vous pensez que je suis une pauvre fille sans amis ni familles, détrompez-vous. Je suis très proche de ma sœur Juliet mais très loin aussi. Je lui ai toujours envié cette force mentale qu'elle possède, ce courage d'affronter la réalité. Mais également de réussir là où elle veut réussir. Néanmoins je lui en veux, je lui en veux d'avoir poussé maman au suicide, je lui en veux de toujours lui avoir crié dessus sans jamais essayer de la comprendre. Je crois que tout à commencer quand Ashley est tombée dans le coma, notre sœur ainée me manque dans un sens, je pense. Je suis devenue plus coquette, plus sérieuse, et garce, alors qu'au fond, je n'étais pas comme ça avant. Ajouter la mort de ma mère, je me suis sentie brisé et se fut le cadenas qui m'enferma dans cette peau, cette personnalité désagréable aux yeux des gens.

Wade, parlons-en puisque je dois à tout prix aborder le sujet. Wade c'est le meilleur ami de ma sœur Juliet. Pourtant, je suis sure qu'avec lui ça confirma mes craintes débiles, je n'aime pas les femmes, mais seulement les hommes, et je suis persuadée que je peux tomber amoureuse de cet homme, qu'il sera la clef de cet enfer. Cela ne risque pas de plaire à Juliet, mais pourtant elle n'a jamais essayé de comprendre pourquoi j'étais comme ça, pourquoi je suis devenue si méchante alors que mon enfance était bercée de "Juuuuu emmène moi avec toi ! Me laisse pas toute seule !" À présent, je le pense, mais je dis rien, car j'ai le sentiment qu'elle n'a pas envie de comprendre, ou plus envie. Faut dire que je ne suis pas tendre avec elle, je ne rate jamais une occasion de lui en faire voir de toutes les couleurs. Je l'aime ma sœur, je l'aime autant que je me déteste et pourtant... Je ne contrôle pas, c'est la seule façon que j'ai trouvée d'exister à ses yeux, et aux yeux du monde entier.

Récemment, j'ai revu Hélène. Non pas qu'elle soit revenue à Fairbanks, mais plutôt à la télé et sur le net. Hélène est devenue une jeune femme accomplie, pleine de détermination et qui a pue réaliser ses rêves d'enfant. Devenir une grande créatrice de mode malgré son jeune âge. La dernière fois que je l'ai vue aux informations, elle faisait une annonce générale à une conférence pour une association contre l'homophobie.

"Si je suis ici, c'est pour défendre la cause de toute la communauté homosexuelle. Nous sommes tous née d'une mère et d'un père, nous venons tou du même ancêtre, le singe. Nous sommes également tous égaux en droit, car l'homosexualité n'est pas une maladie, ce n'est pas contagieux, c'est seulement une forme d'amour, un amour différent des normes que la société se fait et nous force à voir. Si je suis ici c'est pour dire à la communauté gay que je les aime, et que je comprend se sentiments de peur du regard des autres. D'avoir la sensation de ne pas être normal, ou encore d'être rejeté par nos proches. Si je suis ici ce soir, c'est pour aussi vous dire quelque chose, oui je, suis Gay, j'aime les femmes et je ne m'en cacherais plus, car je n'ai pas honte, je n'ai pas peur. Les gens ont juste peur de ce qu'ils ne connaissent pas, de l'inconnue, la différence. La différence n'est pas une maladie, c'est un art. Merci de votre attention. "

J'étais restée bête devant mon écran télé. Hélène était, enfin est gay... Je me sentais horrible de lui avoir mentis, et si je me trompais sur toute la ligne... Et si je faisais fausse route. Et si quelqu'un voulait m'aider à y voir plus clair ? Aidez-moi...