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 Caitlin - On apprends de nos erreurs.

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le pinguson message
Caitlin Shepperd

Bienvenue à Fairbanks
Caitlin Shepperd

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MessageSujet: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty16.05.14 19:10

Caitlin Shepperd
Feat Serinda Swan.
Nom ✦ Shepperd. Prénom ✦ Caitlin. Surnom(s) ✦ Cait’, Lynn’, Cat’. Date et lieu de naissance ✦ 13 mars 1984 en Georgie. Âge ✦ 30 ans. Nationalité ✦ Américaine. Activité ✦ Journaliste.  Classe sociale ✦ Aisée. Orientation sexuelle ✦ hétérosexuelle. Statut civil ✦ Fiancée. Date d'arrivée à Fairbanks ✦ 2007.  Lieu d'habitation ✦ Farewell. Crédits ✦ Captain Hook.
La vie à Fairbanks ✦
Quand es-tu arrivé à Fairbanks, comment, pourquoi et es-tu heureux d'y vivre ? ✦ Je suis arrivée à Fairbanks en 2007 et la raison de ma venue est tout simplement l’amour. Cela n’a pas été évident de quitter mon confort New-yorkais pour vivre dans une ville où la chaleur se fait rare, mais comme l’homme que j’aimais – et j’aime toujours – tiens à cette endroit, j’y suis venue sans hésiter. Au départ j’y étais très heureuse. Mon couple allait très bien et l’avenir semblait briller autant sur le plan professionnel que personnel ; mais suite à une erreur de ma part tout a vaciller et maintenant je marche vers un horizon où règne un brouillard épais. As-tu déjà quitté Fairbanks et pourquoi être revenu ? ✦ Depuis mon arrivée, je ne quitte Fairbanks que pour des raisons professionnels (interviews, etc…) et en général ça ne dure qu’une semaine, voir quinze jours. Je travaille beaucoup sur internet et par conférence audio mais je ne peux décemment pas tout faire à distance. Que penses-tu des habitants de Fairbanks et du style de vie d'ici ? ✦ Je n’ai pas réellement d’avis sur les gens de Fairbanks. Mise à part mes connaissances proches, je ne prends pas la peine de découvrir la population locale mais à vue de nez je dirais que les gens d’ici sont chaleureux, agréables et que c’est un cadre idéal de vie. Prêtes-tu attention au site de Freezy Nightmare et qu'en penses-tu ? ✦ Freezy Nightmare ? Désolé, je ne connais pas vraiment. J’en ai bien entendu parlé et des dégâts immondes que ces publications provoquent ; mais étant moi-même journaliste, je n’accorde pas d’importance et encore moins d’intérêt à un être prenant un plaisir malsain à casser du sucre sur le dos de ses semblables.  As-tu déjà envoyé une rumeur à Freezy ou fait colporter une rumeur qui s'est retrouvée sur le site ? ✦ Comme je l’ai dis précédemment, je n’apprécie pas les personnes s’amusant à colporter des rumeurs, qu’elles soient fondés ou non, dans le simple optique de s’amuser au détriment des autres. Alors, y participer joyeusement en lui envoyant des mails de ce genre, ça ne risque pas d’arriver. Après, ça peut être par simple vengeance si je découvre qu’une tierce personne l’a fait pour mon compte.  Mais ce n’est pas demain la veille.
Tes aspirations dans la vie ✦
Quelles sont les 10 choses que tu aimerais accomplir ou obtenir avant de mourir ? ✦ Avoir le cran d’avouer à Jayden pourquoi j’ai avortée / Parvenir à remettre mon couple à flot / faire de mon erreur un souvenir se perdant dans les méandres du temps / me marier / avoir un ou deux enfants / Créer mon propre journal / Devenir un exemple et un but a atteindre pour tout les jeunes qui rêvent de devenir journaliste / Ecrire un roman / Être heureuse / Assister à la réussite de mes enfants. Quelle est ta plus grande fierté ? ✦ Mon métier. Simple pigiste au départ pour le compte d’un magasine, j’ai grimpée les échelons sans piston et je suis aujourd’hui très fière d’être une journaliste à la renommée nationale.  Quel est ton plus grand regret ? ✦ Mon plus grand regret ? Celui d’avoir trompé Jayden. Je l’aime plus que tout et j’aurais dû me répéter ça inlassablement dans mon crâne au lieu de céder aux avances de mon supérieur. Quel est ton plus grand rêve ? ✦ Je crois que comme tout être humain qui se respecte, ou une grande majoritée, ça serait de réussir dans tout les domaines. Que se soit professionnellement ou personnellement, on rêve tous de connaître le bonheur en atteignant le but ultime. Quel est ton pire cauchemar ? ✦ Ma vie actuelle. Je n’arrive plus à m’entendre avec mon fiancé, malgré les efforts incommensurables que je fais pour y parvenir. J’ai le sentiment que plus je garde le silence pour le préserver, plus je creuse un faussé entre nous. Et ma pire crainte serait qu’il découvre tout d’une autre personne que moi. Selon toi à quoi aspires-tu le plus dans la vie ? ✦ J’aspire à une histoire d’amour digne d’un conte de fée, si c’est encore possible avec Jayden, et j’aspire à devenir toujours plus populaire dans mon métier. J’aimerais que mon nom soit source d’envie et pas qu’en tant que journaliste.
Pseudo et/ou prénom ✦ Blondie/JPD. Sexe ✦ féminin. Âge ✦ 27 ans en juin. Où as-tu trouvé le forum ? ✦ Top-site « Obsession ». Qu'en penses-tu ? ✦ Tout simplement super. As-tu des suggestions ? ✦ Pas encore. Autre(s) compte(s) ✦ Non c’est mon premier. Scénario ou PI ? ✦ Scénario de Jayden. Souhaites-tu être parrainé(e) ? ✦ Heum… oui. Souhaites-tu intégrer une team ? Pourquoi pas. Souhaites-tu recevoir les mps liens ✦ [XX] oui [] non.  Souhaites-tu recevoir les mps des nouveautés ✦ [] oui [XX] non


Dernière édition par Caitlin Shepperd le 16.05.14 19:19, édité 1 fois
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Caitlin Shepperd

Bienvenue à Fairbanks
Caitlin Shepperd

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty16.05.14 19:11

Everything you can imagine is real.
Don't cry because it's over, smile because it happened.
 ✦ Prologue - Le début d’une autobiographie ?  

« Cher journal… »

Caitlin soupire, rature le texte, puis en vient à la conclusion toute simple qu’elle est ridicule. A trente ans, vouloir se mettre à écrire un journal intime alors qu’elle a toujours griffonnée des feuilles volantes de textes - plus ou moins représentatifs de ses émotions -  doit être la preuve irréfutable qu’elle est tombée bien bas. Pourtant, aujourd’hui plus que jamais, la jeune femme ressent le besoin de s’exprimer. Elle pourrait faire comme tout le monde et appeler un ami pour se plaindre ; Mais le risque énorme que ce « psychologue » improvisé aille tout dire à machin, qui le répètera à trucmuche, qui lui-même côtoie bidule et le balancera à ce Freezy Nightmare - que tout le monde connaît pour ses publications des plus petits secrets sur la toile - la convainc qu’un cahier d’écolière est le plus silencieux des confidents. Alors, après une grande inspiration, elle repose la pointe de son stylo sur le cahier.

« Je vais définitivement oubliée le « cher journal », qui doit être bon pour une gamine entrant dans l’âge de puberté, et je vais plutôt me concentrer sur ce que je veux écrire. Car bien que là, en cet instant - en tâchant cette page de ces mots inutiles j’en adopte le comportement - je ne suis plus une adolescente. On est déjà bien loin de l’année mille neuf cent quatre-vingt quatre, et chaque treize mars l’éloigne d’une année de plus. En fait, il n’y a pas que de l’année de ma naissance que je m’éloigne ; il y a aussi de ma famille, mes amis, mais surtout de mon compagnon. Je deviens une femme dont jusqu’ici je ne soupçonnais pas l’existence et parfois quand je me regarde dans un miroir j’ai le sentiment de ne plus me reconnaître moi-même. Cette impression n’est pas due au hasard, bien au contraire, car elle vient de l’origine même de mon existence… »
 ✦ Chapitre I - La base de toute vie, le bon choix.

« Je suis née le treize mars mille neuf cent quatre vingt quatre à Atlanta en Géorgie. De ce que j’en sais – du moins de ce que ma mère m’a raconté – c’était une journée fraîche et le soleil a eu beaucoup de mal à pointer le bout de son nez. Mais je ne vais pas entrer dans les détails de cette journée parce que dans le fond toutes les naissances se passent de la même manière. Des contractions, du personnel compétent, une maternité, et le début d’une nouvelle vie. Je peux éventuellement souligner que j’étais un très beau bébé en bonne santé – de ce qu’attestent les photos d’époque – et que ma mère - bien que célibataire depuis l’annonce de ma venue à mon père et renier de sa propre famille - était très heureuse d’avoir fait le choix de me garder.  Elle m’a confiée tout récemment - lorsque j’ai moi-même décidé d’avorter – que la décision de mener à terme une grossesse ou non était source à bien des questions mais que la plus importante restait celle-ci : l’enfant sera t’il heureux dans l’environnement qui l’attend ? Si la réponse était « non », l’avortement devenait alors la meilleure option. Je me rappelle encore parfaitement de l’instant où elle me l’a dit.

Nous étions dans un café en ville, et j’étais parvenue - non sans mal - à gagner une heure de son temps. Ma mère est sage-femme et autant dire que si des bébés elle en voit bien plus que je n’en verrais moi-même dans toute une vie, elle ne peut pas en dire autant des jours de congés. Un long voyage pour rien qu'une petite heure mais s’il y a bien un détail non négligeable dans son métier – qui m’a poussé à l’appeler et à retourner à Atlanta - c’est qu’elle est aussi aux premières loges pour connaître les mères, leurs vies, et celles qui attendent les enfants qu’elle met au monde. Si pour la grande majorité des naissances elle ne se fait aucun soucie, pour le pourcentage restant elle prône très souvent l’intérêt de l’avortement. Maladies, handicapes, familles instables, tant de bons arguments qui devraient poussés toute bonne mère à faire le choix de ne pas l’être dans l’immédiat. Connaissant ces quelques arguments – qui en cachent tant d’autres - sur le bout des doigts – justement pour n’avoir eu de cesse de les entendre durant toute ma jeunesse - je ne pouvais décemment pas garder ce petit être issu d’une liaison sans prendre en considération les innombrables problèmes qui découleraient de sa naissance. Néanmoins, comme pour me conforter dans ma décision, je me suis décidée à lui parler de tout en omettant volontairement ce qui ne peut être compris. Ma mère adore Jayden. Selon elle notre couple « idéal » est l’exemple parfait de ce qu’elle aurait aimé connaître avec mon père. Elle n’a d’ailleurs elle-même pas très bien compris mon obstination à faire partir ce qui était – comme tout le monde le croit – le fruit de notre amour. Mais en excellente menteuse - ce qui me dégoûte de plus en plus - j’ai évoquée le fait qu’il serait malheureux, balloter entre différentes nounous et pays, et c’est passé comme une lettre à la poste.

J’aurais aimé jouer la carte de la franchise et lui dire le seul et unique motif qui me poussait à vouloir faire un IVG. Mais en songeant à l’éducation qu’elle m’a donné, l’importance qu’elle apportait au respect d’autrui, et son mépris pour ces femmes qui deviennent maitresses, prostitués ou actrices « X » ; je me suis débinée. Je n’opte pas pour le silence par envie, je l’opte par crainte. Je ne veux décevoir ni même blesser personne, bien que j’en prenne doucement – non sans le savoir - le chemin qui mènera à ce résultat.
»

 ✦ Chapitre II – Un seul mot d’ordre : bonheur.

« Le bonheur reste, comme je le disais, le mot d’ordre pour savoir si oui ou non un enfant est le bienvenu. Et me concernant – en son temps quand elle n’avait encore que dix neuf ans - c’était effectivement le cas puisqu’elle savait qu’elle mettrait tout en œuvre pour que je le sois. Des petits boulots pour payer ses études de sage-femme à la solitude qu’elle s’est faite comme alliée pour que je ne subisse pas les hauts et les bas d’une vie sentimentale foireuse, tout était réunie pour mon bien être mentale et physique. Y est t’elle parvenue ? Oui, sans hésitation. Car même si il m’a semblé qu’elle était très exigeante et sévère à l’époque ; dans le fond je n’ai manquée de rien et c’est bien cela le plus important. Certes je n’ai pas menée la vie de toutes ces gamines qui passaient des après-midi complets avec leurs copines à parler de poupées - quand ce n’était pas de fringues où de garçons au moment de l’adolescence -, mais je me suis forgé un avenir doré où toutes les portes des plus prestigieuses universités s’ouvraient à moi à chaque bon résultat. Des bourses – en veux tu en voilà – j’en ai reçu tellement que le seul embarras que j’ai rencontrée fut celui de choisir un domaine dans lequel étudier. La décision fut ardue, rien ne m’intéressait vraiment ; ce n’est que lorsque j’ai posée un tant soit peu d’attention aux poèmes et divers textes que j’écrivais dans les moments de blues que j’ai compris que les mots, l’écriture, c’est toute ma vie. Alors, en mon âme et conscience – au grand dam de ma mère qui me voyait déjà avocate – j’ai décidée de me lancer dans le journalisme. »

 ✦ Chapitre III - L'aboutissement de soi.

« Je ne sais pas à partir de quel moment on peut vraiment parler d’aboutissement de soi. Au moment où nous avons atteint nos objectifs professionnels ? A l’instant même où on croit avoir trouvé le grand amour, l’être unique qui nous donne envie de partir au bout du monde ? Où est-ce justement les deux en même temps ? Je n’en ai aucune idée. Mais ce que je sais, c’est que si je suis partie de rien, je suis arrivée là où je le voulais.

Bon, inutile de dire que les cours et les devoirs à l’université ne se sont pas montré plus cléments à mon égard que le fut ceux que j’avais du temps où je vivais encore à Atlanta avec ma mère. Car oui, pour devenir la meilleure des journalistes, il n’y avait qu’une Fac, celle de New York. Mais des années que j’ai passée là-bas – qui m’ont fait passés d’adolescente paumée en société à jeune femme déterminée – il ne me reste que peu de souvenirs. Etant constamment – pour ne pas dire tout le temps - le nez fourré dans mes bouquins en vu de mes prochains exams, je n’ai pas réellement profité des joies de la vie universitaire. C’est bien simple, si je devais faire un roman sur les fêtes à gogo et les confréries je serais victime de la fameuse page blanche. Mais je m’égare là et j’en oublie presque de dire que je suis sortie du campus diplôme en main. Ma mère en était fière. Je ne lui cache pas que c’est entièrement pour elle – et un peu aussi pour moi – que je me suis privée d’une adolescence « normale » pour parvenir au but qu’elle me fixer : la réussite professionnel.  

Peu de temps après, j’ai trouvée un travail comme pigiste dans un grand magasine féminin. La directrice - créatrice de ce dernier - était une femme impitoyable. La rumeur disait que sa fille ainée - âgée de dix sept ans à l’époque alors que j’en avais vingt et un – lui menait la vie dure et que par conséquent c’est sur nous, ces gentils fourmis qui ne cessaient de travailler pour maintenir la côte de popularité du journal, qu’elle se défoulait. Personnellement, je n’en avais que faire et mon objectif était de l’épater pour monter les échelons et être reconnue journaliste.

Courriers du cœur et évènements sportifs. Deux thèmes diamétralement opposés mais que j’adorais traité. Etant nulle en relation sentimentale - ne prenant tout bonnement pas le temps de les faire évoluer convenablement - je me surprenais à être une excellente conseillère en amour. Quand aux stades et autres lieux où règnent la sueur, je n’y allais que pour rencontrer les sportifs en herbes qui feraient – selon la directrice – un jour prochain les grands noms du sports. Football américain, baseball, basketball, tout ce qui terminé en ball avait la chance d’attirer l’attention du magasine et au bout d’une année, je dois l’avouée, je commençais déjà à me lasser d’écrire les mêmes choses sur les mêmes sujets. Je crois que ce sont les courriers du cœur qui m’ont fait tenir autant de temps avant que je n’ose prendre un risque énorme qui pouvait soit me faire licencier, soit me faire grimpée dans la hiérarchie.

L’idée m’est venue alors que je passais la soirée chez ma collègue et amie Sarah. Contrairement à moi c’est une fille délurée – limite cinglée – et nos seuls goûts en commun se trouvent être les hommes. Sur sa table basse se trouvait des dizaines de magasines abordant la boxe et l’ascension époustouflante d’un certain Jayden Mason. Intriguée, je lui ai demandée d’où lui venait cette passion pour ce sport violent. C’est là qu’elle m’a avouée - sans une once de gêne ce qui fait toute la personnalité de Sarah - que son intérêt pour ces magasines étaient non pas pour l’activité sportive en elle-même mais plutôt pour ce jeune homme qu’elle trouvait craquant. J’ai trouvée cela amusant avant que cela ne me donne une idée. Le lendemain, Jayden – dont j’ignorais encore tout de l’allure physique à cet instant là – allait grimper sur le ring pour peut être atteindre le titre de champion du monde. Dans l’optique où il remporterait le combat je ne pouvais pas passer sur l’opportunité d’être la première à l’interroger sur son ressentie, mais surtout sur ce qui l’avait mené à ce titre. Alors, décidée, le lendemain je me suis présentée à l’hôtel où il séjournait pour obtenir de son entraineur une entrevue. Ça ne fut pas évident mais misant sur l’argument de Sarah – le fait qu’il soit canon – j’ai soulignée que le public féminin aimerait savoir qui se cache derrière le boxeur. Convaincu que ça ne pouvait pas lui causer du tort, il m’a demandé de l’attendre dans la salle où je pourrais l’interviewer…
»

 ✦ Chapitre IV – Juste un regard et mon coeur qui s'emballe.

« J’ai attendu un long moment. Ce fut tellement long qu’à un moment donné, je me suis dit que l’entraineur m’avait dit « oui » juste comme ça pour m’envoyer bouler. Malgré tout je ne suis pas partie et j’ai attendu. Je me suis mise à mon aise, ai réfléchie seulement là aux questions que je poserais, et n’ai surtout pas oubliée que j’étais absente au magasine et que je jouais gros. Quand soudainement, la porte s’est ouverte. Spontanément je me suis redressée, comme si j’étais prise sur le fait. Et a partir de là, je n’ai plus sut détachée mes yeux de l’homme qui venait d’entrer. J’étais tentée – comme une abrutie – de lui demander s’il était bien ce fameux Jayden Mason ; mais sa ceinture de champion sur l’épaule me fournissait une réponse trop visible pour que je me ridiculise de la sorte. Là, il s’agissait plus que d’une simple image professionnelle, il s’agissait aussi de la femme en elle-même et de son besoin incompréhensible de le séduire. La gorge sèche, le cœur palpitant, il me semble que j’ai presque bafouillée certaines questions quand je zappais peut être des essentiels sur le sportif en lui-même. Tout chez lui était séduisant. Les mimiques, les intonations de voix, les gestes ; je n’avais aucune échappatoire et je remerciais Sarah – dans ses moments de génie – de m’avoir suggérer de prendre un dictaphone pour enregistrer notre entretien. D’ordinaire, fan absolu du stylo et des mots, j’écris tout de A à Z en abrégé comme on me l’a appris. Mais là, j’en aurais été tout bonnement incapable. Deux heures venaient de s’écoulait et l’interview touchait à sa fin. Deux heures qui venaient de changer définitivement nos vies et débouchaient sur un rendez-vous le soir-même – après que Sarah m’ait convaincu par téléphone de ne pas me dégonfler par timidité – et d’autres qui nous rendirent amis, amants, fiancés. »

Levant le nez de cette feuille qui touche à sa fin, Caitlin pose un regard ému sur cette bague qui orne son annulaire gauche. La preuve matérielle d’une histoire d’amour qu’elle gâche de jour en jour et provoque en elle bons nombres de maux. Les chances que l’issue ne soit pas une séparation déchirante sont minces mais la jeune femme le sait, elle fera tout ce qu’il y ait en son pouvoir pour sauver ce dont elle tient le plus au monde.

 ✦ Chapitre V - Quand on est au sommet on ne peut que tomber.

Tournant la page remplie de ces instants marquant de sa vie, Caitlin pose de nouveau la mine de son stylo pour en écrire la suite, persuadée que se confier à un bout de papier lui fera le plus grand bien quand elle sait pertinemment que ça ne changera rien à sa vie.

« Mon coup de poker fut payant. J’ai rédigée le lendemain au calme, dans mon appartement, un résumé de mon interview chaotique avec celui qui devenait lentement mais surement l’élu de mon cœur ; avant de le faire publier sans l’accord de mon rédacteur en chef. J’ai bien évidemment dû soudoyer quelques collègues pour que mon « pige » soit sur une bonne page et que Jayden ait une petite place sur la couverture ; mais j’étais prête à tout pour obtenir de l’importance, même donner la moitié de mon petit salaire.

Quelques heures après la publication, il y a eu une vague de chuchotement dans les bureaux de la rédaction. Beaucoup disaient que j’allais me faire virer, que mon initiative – débile – avait rendu furax la directrice qui hésitait encore entre me mettre en purée où se contenter d’un bon coup de pied dans le cul. En avalant sous mes pieds la distance entre moi et son bureau, au dernier étage de l’immeuble aussi grand que la réputation du magazine ; je me suis dis à mainte reprise que j’étais fichue. D’ailleurs, mon supérieur direct – le rédacteur en chef au courant de rien - qui me suivait de prés, me reprochait déjà son licenciement. Ce n’est qu’une heure plus tard, quand elle m’a nommée journaliste et qu’elle l’a augmentait pour avoir eu la brillante idée de publier mon article audacieux qu’il est soudain devenu mon ami. Ami ? Enfin bien souvent son comportement laissait présager qu’il voulait me glisser dans son lit mais – naïvement – je me suis dis que je me faisais des idées.

Un an plus tard, bien que je m’épanouissais au sein de mon travail, je ne supportais plus cette relation à longue distance que j’entretenais avec Jayden. Alors, dans la foulée de l’officialisation de notre couple par sa demande – ô combien romantique – en mariage, je me suis décidée à aller le rejoindre en Alaska. Il y était attaché et moi je l’aimais bien assez pour me dire que les vidéoconférences et les voyages à répétitions pour mes interviews n’étaient pas la mer à boire.

Une fois ensemble, nous avons vécus des hauts, des bas, comme tout les couples ordinaires. Seulement, nos boulots prenants, nos renommées montantes, ne nous laissaient guère le temps de passer tout le temps que nous voulions ensemble et bien souvent – d’un coté comme de l’autre je pense – nous nous sommes sentie délaissé au détriment de nos carrières respectifs. Si bien que le mariage, on n’a jamais vraiment prit le temps de l’organiser, de fixer une date et de faire ce que tous couples fiancés fait dans l’euphorie. En fait notre tort à peut être était de toujours repousser. C’est vrai, on s’aime, on est jeune, on a toute la vie devant nous. Mais voilà, la vie réserve bien souvent son lot de surprise et aucun couple ne peut se vanter de résister à celles qui font chanceler le bonheur.

Mais ma pire erreur fut de le tromper avec mon rédacteur en chef –photographe à ses heures perdues -. Nous étions tout deux à l’étranger, pour une interview d’un grand sportif – rien d’inhabituel en sommes -. Et le second soir après que nous ayons bus – un peu-, beaucoup rient, et discutaient de l'éventuel qui fait que je ne sois toujours pas marié parce que Jayden voudrait garder sa « liberté » lors de ses voyages ; j’ai été prise d’un doute effroyable sur sa fidélité au point de faillir à la mienne. Au petit matin, je ne ressentais aucuns regrets, aucuns remords. James – mon rédacteur en chef – est un homme séduisant et bons nombres de femme au magazine aurait tué père et mère pour avoir ces honneurs. Seulement voilà, quand à mon retour a Fairbanks j’ai découvert ma grossesse quelques semaines plus tard, j’ai vite déchantée et ait prit conscience de ma bêtise. Voilà comment après avoir atteint des sommets on peut toucher le fond. »
»

 ✦ Chapitre VI – Pauvre petite fille riche.

« J’ai avortée. Je n’avais pas d’autres choix je ne pouvais pas garder, accoucher, et élever du fruit d’une trahison. Quand à faire croire à Jayden que c’était son enfant, celà m’était impossible. D’ailleurs, j’aurais aimée être assez maligne pour faire disparaître le test de grossesse au lieu de le laisser négligemment dans la poubelle de la salle d’eau. Quand il l’a trouvé, il était tout content. C’est bien simple, il faisait déjà des projets futurs avant d’annoncer fièrement qu’il était grand temps qu’on se marie. « Tu seras magnifique le ventre rond dans une belle robe de mariée. Elle ne sera pas blanche, n’est-ce pas ? » « Non. » ai-je dit simplement avant d’annoncer qu’il n’y avait plus de bébé, que le matin même j’avais été à l’hôpital pour le faire retirer. Ça ne lui a pas plus, il m’a traitée d’égoïste et d’autres noms d’oiseaux qu’il m’a dit avoir regretté mais dont je n’y crois rien. J’aurais aimé lui dire la vrai raison de l’IVG, le rassurer sur le fait que ce n’est pas son enfant que j’ai fait disparaître mais… je sentais que je le perdrais définitivement et j’ai préférée prétextée des excuses vrais (manque de temps, travails trop prenants.) Mais depuis, tout nos rapports ne sont que conflits et…  »

Un bruit de porte, celle de l’entrée, extirpe Caitlin de son activité qui relève son visage en direction de celle-ci. Elle s’attend à voir débarquer Jayden, qui rentrerait d’un entraînement, quand déçue elle aperçoit Elisabeth. Bien que les deux jeunes femmes s’apprécient, Cait’ ne peut s’empêcher – elle espère a tort – de voir en la jeune demoiselle une rivale au cœur de son fiancé. Il faut dire que bien qu’elle soit peinée pour la perte soudaine qu’aussi brutale du père de cette dernière, la journaliste n’a pas eu le loisir de donner son avis sur l’emménagement de la demoiselle au sein de l’appartement. Pourtant, elle l’accepte aussi bien par empathie que par remords de conscience quand à son infidélité. « Salut. » dit Elizabeth – surnommée Lizzie par son fiancé – d’une voix enjouée avant de demander. « Qu’est-ce que tu fais ? » « Oh, je rédige un article, rien de bien intéressant. » Un mensonge. Un de plus ou un de moins cela ne doit plus vraiment peser sur la balance. Néanmoins, même en ayant le choix, Caitlin ne se voit pas confier à son amie – pour ne pas dire sa rivale – qu’elle couche sur papier se que son conjoint ne doit jamais lire. « D’accord. Je te laisse donc bosser tranquillement. » Répondit la brunette d’une voix douce avant de s’éclipser. Reportant son attention sur ses confidences écrites, la jeune femme réfléchit brièvement à ce qu’elle rédigeait quand la suite semble s’être évaporée de son esprit.

« Et… Et j’ai oubliée ce que je voulais écrire avec tout ça. Enfin je ne sais pas trop où tout ça va nous mener mais je sais qu’il faut que je joue la carte de la franchise et que coûte que coûte je sauve mon couple. Je ne pourrais pas vivre sans Jayden… jamais. »



Dernière édition par Caitlin Shepperd le 17.05.14 20:05, édité 6 fois
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Jayden Mason

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Jayden Mason

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty16.05.14 19:15

Officiellement bienvenue sur le forum :)
J'ai hâte de lire ta fiche et voir comment tu interprètes le personnage *-*
Si tu as des questions tu sais où me trouver.
Bon courage en tout cas ^^


PS : Petite rectification sur l'âge, elle à 30 ans Caitlin :)
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Aaron Roseburry

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Aaron Roseburry

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty16.05.14 19:17

Bienvenue sur la banquise ! :pingu1:
Merci beaucoup de nous avoir rejoint dans l'aventure sfienne !!! :coeur: En plus avec le scénario d'un de nos pingouins ! :*-*: Puis Caitlin est tellement intéressante, j'étais étonnée de ne pas la voir déjà prise. xD Enfin bref, bon courage pour ta fiche ma belle et si tu as le moindre besoin n'hésite surtout pas à contacter le staff!  :family: 
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Caitlin Shepperd

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Caitlin Shepperd

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty16.05.14 19:23

Merci à tout les deux pour ce chaleureux accueil. :D

Jayden >> J'ai corrigée comme ça je ne l'oublierais pas par la suite. :)

Aaron >> Comme je disais à Jayden en MP, Caitlin ressemble beaucoup à un personnage que j'ai en tête depuis de nombreuses années mais que je n'ai jamais eu l'occasion d’interpréter en RP. Du coup, j'ai saisie l’opportunité et je suis ravie de n'avoir personne d'autre en compét' xD
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Aaron Roseburry

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Aaron Roseburry

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty16.05.14 19:27

Tant mieux alors, j'espère que tu seras la bonne parce que notre Jaydoudou mérite d'avoir sa Caitlin ! :coeur: En plus on aura un lien avec Jamie (qui est l'ex de Jayden :siffle: ). <3
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Caitlin Shepperd

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Caitlin Shepperd

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty16.05.14 19:31

Il n'y a pas de raison que je ne sois pas la bonne !  8) 
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Anonymous

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty16.05.14 19:46

WIIIII le scénario de Jayden !! J4aime voir des scénas pris !  :groopie: :groopie: :**: 
Bienvenue à toi jolie môme ! C'est un super choix que tu fais là !  :perv1: 
Bonne chance avec ta fiche & amuse toi bien sur la banquise!  :coeur: 
Au moindre soucis le staff est là for you !  :*-*: 
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Anonymous

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty16.05.14 20:14

j'aime trop cette actrice elle est bien dans graceland  :*-*: 
bienvenue sur la banquise & bon courage pour ta fiche  :pingu1: 
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Caitlin Shepperd

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Caitlin Shepperd

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty17.05.14 12:19

Merci mesdemoiselles !  :love3: 
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Jayden Mason

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty18.05.14 12:50

Pour moi tout est bon :)
Chers admins, vous pouvez valider ^^
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Clio C. Jones

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Clio C. Jones

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MessageSujet: Re: Caitlin - On apprends de nos erreurs.   Caitlin - On apprends de nos erreurs. Empty18.05.14 18:08

Tout d'abord, bienvenue parmi nous et très bon choix de scénario :**: Comme tout est bon pour Jayden et pour moi, je te valide! Je t'ai ajouté dans la team édulcorée et tu as pour parrain Aaron Roseburry :smile: Je t'ai ajouté dans l'aspiration amour parce que ton histoire m'a plus fait pencher pour celle-là :coeur:

Tu es donc validé(e) ! Félicitations. :fiesta:
Dès maintenant tu peux aller faire un tour dans le sujet des recensements pour recenser ton compte, ton lieu d'habitation et ton activité. Après ça nous te conseillons d'aller découvrir le système des pinguz, si tu es un scénario tu peux d'ailleurs directement recenser tes pinguz gagnés. Puis tu peux également poster ta fiche de vie sociale et en attendant que nos pingouins passent dans cette dernière tu peux passer sur quelques autres pour demander des liens/rps. Si tu souhaites installer une signature mais que tu ne trouves pas ton bonheur tu peux aller jeter un œil à celles du libre service du forum. Et voilà après tout ça, ça y est tu es officiellement un pingouin, tu vas enfin pouvoir t'amuser parmi nous, autant dans le flood qu'en rp. Mais aussi dans le coin des teams puisque suite à ta requête nous avons l'honneur de t'annoncer que tu es un pingouin édulcoré et tes copains-pingouins n'attendent qu'une chose : s'amuser avec toi. De plus, maintenant que snow falls c'est ton forum, ta banquise, n'hésite pas à faire de la publicité pour ton nouveau chez-toi en postant dans nos fiches de pubs et en votant pour le top-site. Une fois encore nous te rappelons que si tu as besoin de quoique ce soit le staff est à ton entière disposition il ne faut donc surtout pas hésiter à les contacter que ce soit par mp ou dans les questions/suggestions. N'oublie pas également que si tu te sens perdu tu peux très bien aller lire le guide du forum. En plus de ça suite à ta demande tu as aussi Aaron Roseburry qui sera donc le papa-pingouin qui te tiendra la main jusqu'à ce que tu te sentes totalement à l'aise ! Tu peux d'ores et déjà aller poster toutes tes questions ou au moins te présenter dans ton sujet de parrainage. Pour finir nous te souhaitons un agréable jeu parmi nous et espérons que tu te sentiras aussi bien que nous sur la banquise (même si on n'en doute pas :smile: ). HAVE FUN ! :gangnam: :pingu1:
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